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La question des OGM au coeur des débats

La Commission Européenne est actuellement en train de porter un projet de déréglementation des OGM. C’est le 5 juillet dernier que le texte sur les “nouveaux OGM” a été présenté pour la première fois. Ces semences qu’on appellent NBT ou NGT sont pour l’instant soumises à des restrictions strictes mais cela est voué à changer car cette loi est poussée par les lobbies agrochimiques. Cependant, tout n’est pas encore fait, lors de leur réunion du 11 décembre, les ministres de l’Agriculture des Vingt-sept n’ont pas réussi à parvenir à un accord sur la proposition de loi, une étape pourtant cruciale précédant l’adoption du texte.

Pas scientifiquement fondé

Depuis cette réunion, le monde de l’agriculture s’agite. La FNSEA, habituellement en faveur de ce type d’avancement technique réclame “Un encadrement éthique du brevetage du vivant”. L’Agence nationale de sécurité sanitaire estime également, dans un rapport de 34 pages, que les choix de la Commission européenne ne sont pas scientifiquement fondés. C’est notamment grâce au soutien de ces deux organismes que le front commun entre écolos et paysans espère encore la victoire, l’abandon de ce projet.

“Nous pouvons encore obtenir l’arrêt de ce processus”
La porte-parole de la Confédération Paysanne, Laurence Marandola appelle à la mobilisation de toutes les personnes concernées car même si “on rame pour alerter l’opinion”, “c’est maintenant qu’il faut se bouger”. Son message d’espoir a amené paysans, écolos et faucheurs volontaires à occuper une antenne des institutions européennes à Paris pour stopper le projet de déréglementation des OGM. Des rassemblements ont également eu lieu à Lorient et à Saint-Nazaire, avec toujours le même discours : “Nous pouvons encore obtenir l’arrêt de ce processus”.

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