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Laisse béton, La lutte contre le bitume 

Les association de militants écologiste font couler le béton, à la suite de la mobilisation organisée le week-end du 9 et 10 décembre.

l’opération “laisse béton”, à l’initiative des soulèvements de la terre. L’ensemble de l’hexagone s’est mobilisé sur la question environnementale et plus particulièrement en vue du béton et du bitume. Dans le Tarn près de 1 800 personnes s’étaient présentés selon les organisateurs et 800 selon la préfecture. Cette mobilisation dans le Tarn avait pour intérêt de s’opposer aux deux usines d’enrobage qui devraient  profiter aux travaux de l’A69, comme l’indique Vert. Ces usines d’enrobage inquiètent du point de vue sanitaire et environnementale les habitants, étant à proximité de celle-ci. Par la propagation de fumée rejetée tels qu’  “ hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), dont le benzo(a)pyrène (BaP) et le benzène”. 

A la suite de cette manifestation et plus particulièrement par les actions menées par  les opposants de L’autoroute devant relier Toulouse à Castre. La société ATOSCA a déposé plaint envers ceux-ci. En dénonçant la “violence des comportements, une nouvelle atteinte au matériel d’une entreprise locale et des dégradations polluantes commises par les opposants à l’autoroute A69. Lors de leur intervention sauvage sur la plate-forme dédiée à l’installation provisoire d’une centrale à enrobés”. 

Une opposition solide et un concessionnaire assuré 

Cependant ces centrales à enrobés se voient assignées devant la justice par le collectif  Stop Enrobé 81, qui émettraient des rejets polluants dans la rivière Dadou. La DREAL ( direction régionale  de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement )  dirige depuis février 2023, une inspection de la centrale d’enrobage la seule a ce moment du Tarn, qui se situe près de la commune de Lafenasse. Cette enquête révèle que l’usine déversait depuis deux ans des rejets toxiques. Comme l’indique le collectif Stop Enrobé 81 “le taux de matières en suspension (poussières fines) reversées dans le Dadou était plus du double du seuil réglementaire autorisé.” . L’entreprise Tran enrobés devrait donc comparaître devant la justice le 9 janvier 2024 à 9h30 au tribunal de Castre assigné par L’association Union pour la Protection de la Nature et de l’Environnement du Tarn (UPNET – FNE 81), comme le renseigne France 3 Occitanie. 

Ce lundi 18 décembre la deuxième réunion du comité de suivi des engagements de l’État concernant le projet de L’A69 avait lieu à la préfecture du Haute-Garonne. France 3 Occitanie mentionne que les représentants des associations sont aussi vite entrés et sortis de cette réunion. En vue du refus de la participation des associations le GNSA et Attac Tarn.Durant cette réunion le concessionnaire, ATOSCA “a confirmé que le calendrier et les échéances initialement prévues étaient bien respectées » comme l’indique le communiqué de Haute-Garonne. La préfecture du Tarn organise ce jeudi 21 décembre une réunion d’information sur les centrales à enrobés à Saint-Germain-des-Prés, un village proche d’une de ces usines controversées.

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Pas de trêve pour les opposants de L’A69

Le défrichement de l’A69 a pris congé le 15 novembre pour la trêve hivernale et devrait reprendre le 15 février. Cependant, les militants écologistes s’opposant aux chantiers de l’A69 ne prennent pas de repos. 

Les écureuils ont lutté jusqu’au dernier jour de possibilités d’avancer d’abattage des arbres sur la futur autoroute. Comme a pu le relayer le collectif la voie est libre sur X, les ouvriers du chantier souhaitant avancer sur les travaux ont mis en danger les écureuils (ces militants occupant les arbres)“ des pelleteuses escortées par la gendarmerie creusent aux pieds des arbres occupés par les écureuils”. Les militants ont donc pu revendiquer leur opposition et retarder les avancées des travaux. Néanmoins, le concessionnaire avance que quelques déboisements peuvent être effectués au-delà du 15 novembre sous le contrôle d’écologue et de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, énonce la voix du midi. 

Au-delà des travaux de défrichement, un projet d’installation d’une usine d’enrobé bitumineux à Villeneuve-lès-Lavaur, afin d’effectuer les travaux autoroutiers. Le collectif RPI sans bitume principalement constitué des parents d’élèves des villes voisines, ont organisé le dimanche 26 novembre une marche de 1,6 km afin de manifester contre ce projet. C’est 1,6 km constituant le trajet entre le lieu du projet et l’école de Vendine “On voulait montrer que cette usine est vraiment très proche de nos écoles. Il est prévu qu’elle soit en fonction toute la journée, six jours sur sept. Ce qui veut dire que nos enfants seront exposés à la pollution en continu”. rapporte une manifestante à la voix du midi. Il révèle aussi que plus de 300 personnes étaient présentes lors de la manifestation. Dont la participation de “plusieurs élus des communes du Regroupement pédagogique intercommunal, mais également de la députée Christine Arrighi (EELV)”. 

Parmi les dernières actions l’on retrouve aussi l’appel au boycott des produits Pierre Fabre, qui est à l’origine du projet autoroutier. Cette initiative lancée par différents collectifs s’opposant au projet d’autoroute de Toulouse à Castre  où “plusieurs visuels sont diffusés sur les réseaux sociaux pour appeler au boycott des produits dermo-cosmétiques élaborés par le groupe tarnais” affirme France 3. 

Quelle continuité pour l’opposition ?

Un débat devrait être organisé à l’assemblée nationale en 2024 par la commission développement durable et aménagement du territoire. Cette même commission s’est retrouvée le 22 novembre comme l’indique la tribune occitanie-Toulouse “pour statuer du sort de la pétition citoyenne contre le projet d’autoroute A69” déposée le 7 novembre par le collectif La voie est libre. Une réunion est prévue le 22 décembre afin de décider du classement ou de l’examen du texte comme l’atteste Touléco. L’économiste Geneviève Azam s’est entretenue avec reporterre, elle assure que rien n’est joué et que la lutte doit continuer. « Ce n’est plus seulement une question d’autoroute, mais un refus de son monde »

Les prochaines actions à venir pour les différents collectifs sont la manifestation prévue le 9 décembre contre le béton et le bitume un appel à l’initiative des soulèvements de la terre.