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La libération du fils de Mohamed Bazoum

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La junte militaire au Niger a accepté de libérer Salem Bazoum, fils du président déchu Mohamed Bazoum, après plus de cinq mois de détention. La libération a été effectuée à titre humanitaire et médiée par le Togo, un pays conciliant avec la junte. Bien que la Cour de justice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ait ordonné la libération immédiate de la famille Bazoum en décembre, cette décision n’avait pas été mise en œuvre rapporte l’article « Au Niger, en libérant le fils du président déchu Mohamed Bazoum, la junte espère desserrer l’étau des sanctions » du journal Le Monde. 

La libération de Salem Bazoum aurait été obtenue grâce aux négociations du Togo, qui a été désigné médiateur officiel par la Cedeao. Cela survient dans le contexte de sanctions régionales, comprenant un embargo territorial et économique, des sanctions commerciales, et la suspension de l’approvisionnement en électricité imposées par la Cedeao. Les autorités militaires, confrontées à des difficultés économiques accentuées par ces sanctions, ont finalement cédé dans l’espoir d’un assouplissement des mesures restrictives.

Bien que les émissaires togolais de la Cedeao puissent retourner à Niamey prochainement pour poursuivre les négociations, le calendrier reste incertain. La junte a annoncé un dialogue national inclusif, mais aucune date n’a encore été fixée informe le journal Jeune Afrique. La libération de Salem Bazoum est interprétée comme un geste visant à obtenir un assouplissement des sanctions de la Cedeao, bien que la situation politique au Niger demeure complexe avec la famille du président toujours détenue et aucune perspective claire de retour à l’ordre constitutionnel.

Le Togo prend à coeur son rôle de médiateur 

Le Président togolais Faure Gnassingbé se renforce en tant que médiateur central entre les autorités militaires au pouvoir à Niamey et les voisins de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Grâce au port de Lomé, il a facilité le contournement du blocus commercial et bancaire imposé au Niger après le renversement du régime, en particulier pour l’approvisionnement en médicaments. Les modalités de la libération de Salem Bazoum ont été discutées pendant des semaines entre Faure Gnassingbé et le gouvernement nigérien. Le président togolais s’est porté garant de l’étudiant de 22 ans rapporte le site web d’investigation et d’opinion Mondafrique

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