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Deezer et la Sacem : un nouveau modèle de rémunération, « l’Artist-Centric »

Le 10 novembre 2023

Deezer, première plateforme de streaming musical française, s’allie à la Sacem pour une étude pionnière sur l’impact du modèle de rémunération « Artist-Centric ». Cette collaboration vise à redéfinir la manière dont les droits d’auteur sont monétisés, assurant une rétribution plus juste aux auteurs, compositeurs, et éditeurs de musique. 

Mercredi 25 octobre 2023, Deezer et la Sacem annoncent une collaboration inédite pour évaluer les effets du modèle « Artist-Centric » sur la rémunération des créateurs musicaux. Cette étude explore de nouvelles possibilités afin de garantir une distribution plus avantageuse des revenus générés par le streaming de musique.

Jeronimo Folgueira, Directeur Général de Deezer, souligne l’importance de reconnaître le rôle des différents acteurs dans l’industrie de la musique. La Sacem, leader mondial de la gestion des droits d’auteur, s’associe à cette initiative, encourageant la volonté de la plateforme musicale à replacer les créateurs au cœur des préoccupations. En effet, en septembre 2023 est lancé le modèle « Artist-Centric » pour la musique enregistrée, et vise à mieux rémunérer les artistes et leurs œuvres musicales soutenues par les fans. Il consiste en une approche centrée sur l’auditeur, limitant la monétisation à 1 000 streams par utilisateur, garantissant donc un partage mieux répartis des revenus entre les artistes.

Ce nouveau modèle basé sur une analyse détaillée des données statistiques de Deezer, des améliorations cruciales y ont été intégrées. Ces derniers incluent notamment un double bonus pour les « artistes professionnels » encourageant donc les producteurs à se professionnaliser ; un bonus additionnel pour les chansons générant un engagement actif des fans ; la démonétisation des contenus non-musicaux, et une lutte renforcée contre la fraude. Face à l’expansion massive de son catalogue, la plateforme musicale la plus utilisée en France envisage une politique stricte envers les fournisseurs : l’objectif est de garantir la qualité en limitant les contenus dits “parasites” non liés aux artistes. Cette approche vise à améliorer l’expérience des utilisateurs tout en préservant la valeur des créations musicales.

Deezer et la Sacem s’engagent donc dans une étude qui pourrait redéfinir l’aspect financier de l’industrie musicale, pour le moins française. En repensant la rémunération des artistes, cette initiative prévoit d’accroître la valeur du streaming pour les créateurs.

Ioané Gautier

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