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Intelligence Artificielle en Europe : Enjeux éthiques, transparence et position Française »

Le 1 décembre 2023

A l’heure où l’Union européenne se prépare à définir les principes de l’intelligence artificielle (IA), la question de l’éthique émerge comme un sujet fondamental. Dans un communiqué de presse de la Sacem daté du 17 novembre 2023, divers acteurs de ce domaine ont souligné l’importance cruciale de placer l’éthique au centre des décisions concernant ces technologies émergentes. Cette déclaration met en lumière la nécessité de la transparence dans le développement des modèles d’IA.

La transparence comme pilier de l’éthique

La SACEM insiste sur l’idée que l’avenir de la société européenne dépend directement de la manière dont les pouvoirs publics encadrent les nouvelles technologies, en particulier l’intelligence artificielle. Ce principe de transparence est identifié comme un élément intouchable et donc favorable à son utilisation. En effet, la publication des données d’entraînement et des contenus générés est considérée comme essentielle pour garantir le respect des droits des citoyens et des créateurs.

En outre, cela soulève la question de l’émergence de « champions » européens (professionnels) dans le domaine de l’IA. Ces derniers sont perçus comme des acteurs importants pour la souveraineté et le rayonnement de l’Union européenne. L’innovation et la création sont présentées comme des forces et des atouts qui doivent toutes deux se développer simultanément, le tout sous-contrôle de la transparence comme une notion fondamentale.

La transparence comme aide à l’innovation

Une perspective particulière est apportée sur ce principe n’étant pas vu comme un frein à l’innovation, mais plutôt une condition nécessaire pour le développement d’entreprises françaises et européennes. La Sacem va à l’encontre de l’idée que la transparence soit un « fardeau disproportionné » ou un « obstacle technique ». L’organisme encourage donc la France à adopter une position favorable à la transparence, la considérant comme un moyen de protéger les industries créatives.

La position de la France et un appel à l’action

Le communiqué témoigne d’une certaine perplexité face à la position de la France face à la question. Relayée par la presse, elle semble s’opposer à toute réglementation des modèles d’IA. Ces avis sont contradictoires face aux déclarations passés du président de la République, soulignant l’importance de défendre le droit d’auteur.

Réaction et appel au gouvernement

En réponse à la prise de position de la France, le communiqué de la Sacem appelle le gouvernement à retrouver une décision claire et équilibrée. L’organisme de protection des droits d’auteur n’oblige néanmoins pas la France à adopter une perspective qui protégerait les intérêts partagés des Européens, des créateurs et des entreprises innovantes.

 

Ioané Gautier

 

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