La nouvelle liste rouge des espèces menacées

Un nombre croissant d’espèces animales et végétales font face à des menaces graves à l’échelle mondiale, et cette liste continue de s’allonger. La Cop28, qui s’est déroulée à Dubaï dans les Emirats arabes le 11 décembre 2023, a dévoilée le nouvel inventaire de l’état de conservation des espèces par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ce nouvel inventaire recense désormais 157 190 espèces, dont 44 016 sont en danger d’extinction à l’échelle planétaire. Des chiffres qui soulignent l’urgence d’actions concrètes pour préserver la biodiversité et atténuer les effets des changements climatiques.

Une liste qui s’allonge

Cette mise à jour, dévoilée lors de la COP28 aux Émirats arabes unis, inclut la première évaluation mondiale des poissons d’eau douce et met en évidence les impacts néfastes de l’exploitation forestière et du commerce illégal d’acajou. La liste révisée souligne également l’impact croissant du réchauffement climatique sur des espèces autrefois peu impactées.

La première évaluation mondiale des poissons d’eau douce, est complétée par l’ajout d’une alarmante statistique : 25% de ces espèces sont maintenant menacées d’extinction. Le changement climatique, entraînant la diminution du débit des cours d’eau, l’élévation du niveau de la mer et l’intrusion d’eau salée dans les fleuves, constitue une menace principale pour 17% de ces espèces.

Le Brycinus ferox du lac Turkana au Kenya, qui est une espèce de poisson économiquement cruciale, a été reclassé de Préoccupation mineure à Vulnérable sur la Liste rouge de l’UICN en raison de la surpêche, de la dégradation de son habitat liée aux changements climatiques et des barrages réduisant l’apport d’eau douce dans le lac.

Le saumon atlantique, également inscrit sur cette liste, est passé de Préoccupation mineure à Quasi menacé, avec de nouvelles preuves montrant une diminution de 23% de la population mondiale entre 2006 et 2020. Les changements climatiques exercent un impact significatif sur toutes les étapes du cycle de vie de l’espèce, réduisant la disponibilité des proies et favorisant l’expansion des aires de répartition des espèces exotiques envahissantes. Cette situation préoccupante affecte aussi directement des millions de personnes qui dépendent de la pêche

D’autres populations d’espèces sont touchées comme les tortues vertes du Pacifique centre sud et est, qui sont actuellement en danger d’extinction et vulnérables, ainsi que les plantes, qui sont aussi impactées. C’est le cas du bois d’acajou, utilisé pour la fabrication de meubles, qui est désormais classé en danger. Une population ayant : « diminuée d’au moins 60% », d’après l’UICN. L’activité humaine est en partie responsable de cette disparition, avec la cuture non durable et la croissance urbaine.   

L’homme, responsable du réchauffement climatique

Ça n’est plus un secret, l’activité humaine participe principalement au réchauffement climatique. Les rapports du GIEC, depuis 1990 exposent des faits réels et confirmés : les émissions de gaz à effet de serre émises par l’homme ont plusieurs impacts sur le climat et cela ne cesse d’augmenter. Les conséquences sont remarquables sur la faune et la flore, mais aussi par la fréquence et l’intensité des événements météorologiques extrêmes, la fonte des glaciers, la montée du niveau des mers et son réchauffement global.

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