https://www.acrimed.org/Salame-Demorand-Duhamel-cie-le-grand-braquage-du
J’ai opté pour un article d’un observatoire des médias appelé ACRIMED. Paru le mercredi 29 octobre 2025 et écrit par Pauline Perrenot, il évoque l’émission Quelle Époque ! animé par Léa Salamé. En particulier, la fois où des journalistes de France Inter étaient invités… (Nicolas Demorand, Sonia Devillers et Benjamin Duhamel)
Celui-ci m’intéresse car je le trouve originale dans sa forme. L’ironie est énormément utilisée dans l’article, ce qui sort de l’ordinaire « En 2024, c’est dans l’antre de la petite bourgeoisie décomplexée, « C à vous », qu’eut lieu le grand déballage des stars de l’audiovisuel public (France Inter). Mais « C à vous » n’avait pas atteint le sommet. » ou encore « Radio des copains, radio des puissants ».
Cette ironie sert de critique à l’auteur. Ainsi, Pauline Perrenot cherche à dénoncer ce qu’elle conçoit comme un « entre-soi journalistique ». Lors de l’émissions beaucoup d’auto-congratulations étaient présentes entre les journalistes.
L’article me paraît donc intéressant car il amène le lecteur à se poser des questions et notamment sur le rôle du service public. Ici, il semble mettre en avant des personnalités faisant part d’une certaine élite. Est-ce approprié pour le service public de faire cela ? D’autres questions par rapport à la reproduction sociale dans le journalisme surviennent, l’auteure fait référence à Benjamin Duhamel.
L’article part également d’un cas précis pour expliquer une généralité : trop souvent le journalisme « entre-soi » peut être présent dans la sphère médiatique.
Le fait que l’article soit écrit sans neutralité rend également son contenu très intéressant puisque cela sort de l’ordinaire. Il serait selon moi primordiale d’avoir un point de vue opposé à celui d’ACRIMED. Certains pourraient-ils justifier la vantardise de certains journalistes (ici Duhamel, Demorrand, Devillers) alors même que des téléspectateurs du service public veulent éviter tout cela.
Cet article paraît alors même que de nombreuses polémiques entour le service public mais également que la concentration médiatique soit un phénomène en expansion
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