Les baisses des prix de l’alimentaire annoncées seront modérées.

Alors que de nombreux industriels avaient déjà prévenu de l’augmentation des prix pour ces négociations commerciales. Le gouvernement modère tardivement ses propos.

Les baisses de prix promises par le précédent gouvernement, en particulier le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, seront beaucoup moins importantes que celle prévue. Il faut rappeler que les dates de clôture des négociations commerciales de cette année se terminent en avance exceptionnellement, le 31 janvier. « L’année dernière, quand il y avait une négociation commerciale, il y avait 15 % d’augmentation de prix. Aujourd’hui, on tourne plutôt autour de 5 %. C’est toujours trop », explique le ministre dans l’émission Dimanche en politique sur France 3, repris par Le Figaro. Les industriels avaient déjà prévenu en novembre dernier comme pour Jean-Philippe André, patron de l’Ania, principale organisation représentative des entreprises agroalimentaires sur BFM Business que les prix risquaient d’augmenter plus vite du fait de ce raccourcissement des périodes de négociations.

« Oublions les politiques de chèques, nous n’en avons pas les moyens aujourd’hui »

Le ministre de l’Economie, interrogé sur la politique de chèques pour aider les plus fragiles, estime que ce n’est pas « la bonne voie à suivre ». « Oublions les politiques de chèques, nous n’en avons pas les moyens aujourd’hui », a-t-il rajouté. Il s’est aussi opposé aux négociations commerciales toute l’année qui fragiliserait les agriculteurs français, selon lui repris par Le Figaro.


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