Pour Noël, les Français changent leurs habitudes.

L’inflation frappe de plein fouet le pouvoir d’achat des consommateurs en cette période des fêtes. Les produits traditionnels comme le foie gras ou le champagne ont vu leurs ventes fortement chuter. Ils sont remplacés par d’autres produits festifs mais moins onéreux comme les pâtes ou les crémants.

Pour ce noël 2023, les Français ont fortement réduit leurs dépenses alimentaires festives du fait de l’inflation. Un communiqué du panéliste Circana, repris par Le Figaro, montre des ventes de champagne en recule de 17 % par rapport à l’année dernière. « La chute atteint 13% pour le foie gras, et jusqu’à 22% pour celui en conserve ou pour le saumon fumé, habituelles stars des entrées », rapporte le journal français. Les consommateurs préfèrent « d’autres produits festifs, moins onéreux, comme les vins effervescents (+ 2% selon Nielsen IQ), les crémants, les pâtés, les truites fumées (+ 10%),ou les chips », continue le quotidien. Les ventes de chocolat ont aussi chuté de 10 % sur un an cela s’explique par l’augmentation importante du prix du cacao. Les prix des huîtres et des coquilles Saint-Jacques ont baissées de 10 % mais « les achats peinent à démarrer ». Les producteurs comptent désormais sur le réveillon du 31 décembre pour redresser les ventes. « Au final, seuls quelques produits souffrent moins: les fromages et produits apéritifs (respectivement – 3% et – 3,9% sur la période), les sodas (- 1,4%) ou les alcools (- 4%) servant de base aux cocktails (gin, vodka ou tequila) », conclu Le Figaro.

« C’est le signe que les ventes ne sont pas bonnes du tout ! »

Les grandes surfaces affichent de nombreuses réductions, 50 % sur le deuxième produit, etc… Pascale Hébel, économiste, interrogée par BFMTV a répondu, « c’est le signe que les ventes ne sont pas bonnes du tout ! ». Elle poursuit en expliquant que les distributeurs se « regardent » et « qu’ils ont tous très peur de ne pas écouler leurs stocks ». Ces réductions sont généralement appliquées après les fêtes de fin d’année pour vendre les stocks restants. L’inflation a bouleversé les ventes de cette année. Quant aux jouets, les distributeurs cherchent à contrer les effets de l’inflation, les prix ont augmenté de 2,8 % sur un an selon une étude récente reprise par BFMTV. Ces offres servent aussi à vendre les produits avec « un taux d’écoulement plus faible », explique Didier Coué, directeur de l’hypermarché Auchan Petite Forêt à Valenciennes. « On a pu bénéficier, de la part de nos fournisseurs, d’offres très intéressantes », ajoute-t-il.
Joachim BIGOT


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