Les travaux du village olympique et paralympique qui accueillera les athlètes et leur staff pendant les Jeux Olympiques 2024 s’achèveront le 31 décembre.
« On est complètement dans le planning qu’on s’était donné il y a six ans ». Nicolas Ferrand, le directeur général exécutif de la Solideo donnait une conférence de presse, en partie diffusée par l’AFP, le 19 décembre. L’occasion de vanter les résultats de cet organisme public chargé de la construction des infrastructures pérennes pour les JO 2024. « On est exactement dans le budget qu’on nous avait donné en 2018 », a martelé Nicolas Ferrand, fier de ne pas dépasser les 1,7 milliards prévus pour les chantiers.
Ces infrastructures logeront « près de 14 000 athlètes et coachs » rappelle l’AFP. Seuls trois bâtiments totalisant 500 lits sont en retard s’est félicité Nicolas Ferrand. Ils seront livrés « courant ou fin mars 2024 » a précisé Actu Paris. La date de fin de chantier, fixée dès 2018 au 31 décembre 2023, va être respectée.
Transplantation d’un chêne
Le directeur général exécutif de la Solideo s’est aussi félicité du faible nombre d’accidents du travail sur l’ensemble des chantiers. Il y a eu 168 accidents dont 26 graves. « C’est 4 fois moins que sur les chantiers ordinaires » a assuré Nicolas Ferrand, selon Ouest-France, qui assistait également à la conférence de presse.
Symbole de la fin de ce chantier, un chêne de 12 mètres va enfin être transplanté sur la place centrale du village olympique. « Il faut que les gestes soient précis pour que l’arbre se maintienne en vie » a expliqué à France Info Florent Benêtau, chef de culture aux pépinières Chauviré. Les pépinières Chauviré sont chargées de convoyer l’arbre après l’avoir fait grandir 18 ans précise Ouest-France. « [Ce chêne] symbolise la force qu’on va donner aux athlètes » a ajouté Florent Benêtau au Ouest-France.
Réduction de l’empreinte carbone
Les JO, très critiqués en raison de leur impact sur le climat et la biodiversité, cherchent à mettre en avant les mesures prises pour protéger l’environnement. Solideo a expliqué sur X/Twitter sur les JO 2024 devraient être les premiers à être « alignés sur l’Accord de Paris ». Voté en 2015, il qui prévoit de limiter l’augmentation de la température moyenne de la planète à 1,5°C.
Pour beaucoup de militants pour le climat, cela ne suffit pas. Dans une publication diffusée sur Instagram, le collectif Saccage 2024 et deux organisations féministes ont dénoncé le greenwashing pratiqué par les organisateurs. Rappelant l’urgence « à arrêter de repousser les limites de la planète », ils affirment que les JO émettront « 1,58 millions de tonnes d’équivalent CO2 » et appellent à supprimer les Jeux olympiques « sous leur forme actuelle ».