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Bein Sport, Fedcom, GAFAM… C’est le début de la bataille pour la NBA.

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C’est lors d’une conférence de presse qui a eu lieu jeudi qu’Oleg Petrov, dirigeant de Fedcom Média et de Skweek, diffuseur de la Ligue Nationale de Basket, a affiché le plan de développement de la plate-forme. Lors de Dans cette conférence de presse que rend compte L’Equipe, le nouvel acteur entend être sur tous les fronts : acquisitions d’arénas, participation à des projets de clubs et d’académies, sponsoring et droits tv… Si Oleg Petrov garde le pied légèrement sur le frein « nous avons un budget contrôlé », il n’hésite pas à expliquer que Fedcom «  a manifesté son intérêt auprès de la NBA. Cela pourrait se matérialiser dans de nombreux domaines, contenus, production… Nous ignorons si nous serons en position de remporter les droits TV nous verrons. »

Cette ambition d’Oleg Petrov est loin d’être hasardeuse. Bein Sport, diffuseur depuis 2012 de la NBA, voit son contrat arriver à son terme en 2024. Dernièrement, la chaîne avait revu son offre en solidifiant son émission d’analyse du championnat américain « NBA Extra » diffusée désormais 6 jours sur 7 depuis la rentrée. Aussi, la chaîne a pu renégocier son contrat pour pouvoir diffuser l’intégralité des matchs de Victor Wembanyama qui évolue à San Antonio depuis cette année.

Une plateforme en pôle ?

Actuellement Bein Sport, qui débourse près de 7 millions d’euros par an pour diffuser la compétition, n’a pas exprimé son souhait de prolonger la diffusion. Les instances de la NBA ont commencé à réfléchir et souhaitent faire entrer dans le jeu, une plateforme, pour une diffusion unique dans le monde entier. Selon l’Équipe, La NBA a revu tous les contrats qu’elle possédait pays par pays pour y inclure une clause non-négociable, afin de « déposséder » les diffuseurs internationaux si un acteur global proposait de tout récupérer. Cette stratégie répond à une phrase d’Eddy Cue, numéro 2 d’Apple et responsable des contenus de la plateforme Apple TV+ qui avait exprimé l’idée que « Les droits mondiaux sont importants pour nous. ». Le géant américain entend adopter la même stratégie que pour la MLS (Major League Soccer) aux Etats Unis, c’est-à dire diffuser sans restriction à l’international sur une longue période.

D’autres GAFAM sont sur la ligne de départ. Google est devenu un incontournable de la NBA, sponsor important des finales du championnat. La plateforme a fait sensation avec la diffusion aux Etats Unis de la NFL et l’instauration d’une soirée le « Sunday Ticket ». Ainsi, Google a réussi recueillir 2/3 des inscriptions au Sunday Time. Ce succès inspire la NBA. De leurs côtés, Amazon et Netflix souhaitent se positionner sur des lots particuliers. Amazon, par l’intermédiaire de son responsable sport Jay Marine a annoncé souhaiter instaurer un rendez-vous régulier le mardi et le jeudi soir ainsi que de posséder les play-offs du championnat. Selon Sports Business Journal, Netflix serait intéressé par le tournoi de pré-saison de la NBA.

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