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  • Ann Telneas démissionne du Washington Post après le refus de la publication de son dessin

    Comme à mon habitude, je me baladais sur mon Inoreader et suis tombée sur cet article de France Info : « La dessinatrice du « Washington Post » Ann Telnaes démissionne après un dessin critiquant Jeff Bezos ». Par curiosité, j’ai cliqué sur l’article et me suis rendue compte qu’au delà d’une histoire de démission, il avait tout un message sur la liberté d’expression et surtout de la presse. Ce sujet soulève de nombreuses questions importantes dans notre vie de citoyens et d’étudiants en journalisme, et il révèle que la censure existe même en démocratie. Puisque celui-ci remplissait les critères d’ »actu des médias », j’ai décidé de faire mon article de veille dessus.

    Une caricaturiste nommée Ann Telnaes a décidé de démissionner de son poste au Washington Post après qu’un rédacteur en chef ait rejeté sa caricature. Ann Telnaes est très connue dans le monde de la caricature, notamment parce qu’elle est la première femme à avoir reçu à la fois le le prix Reuben Award, le prix de la National Cartoonists Society et le prix Pulitzer. Ses dessins sont souvent minimalistes mais puissants dans le message qu’elle souhaite transmettre. Elle aborde des questions politiques et sociales en utilisant des dessins simples. Pionnière dans un domaine longtemps dominé par les hommes, elle inspire les artistes et les journalistes dans leur quête de vérité et de liberté d’expression.

    Peut-on parler de censure ?

    Il y a trois mois, le Washington Post avait déjà refusé de publier un soutien à Kamala Harris avant l’élection américaine. C’est également une raison pour laquelle Ann Telnaes a décidé de démissionner. Elle remet ainsi en cause la liberté de la presse : est-ce de la censure ?

    Tout d’abord, on peut regarder ce qui est affiché sur la caricature d’Ann Telneas. Celle-ci représente le propriétaire du journal, Jeff Bezos, agenouillé devant Donald Trump. Ann Telnaes dénonce les riches propriétaires qui suivent Trump. Elle a d’ailleurs déclaré au Guardian : « La caricature … critique les PDG milliardaires de la technologie et des médias qui ont fait de leur mieux pour s’attirer les faveurs de … Trump »
    Dans la caricature, il n’y a pas que le dirigeant d’Amazon, Jeff Bezos, qui est visé, il y a aussi Mark Zuckerberg, Patrick Soon-Shiong, le propriétaire du Los Angeles Times, et Mickey Mouse. Mickey Mouse représente la Walt Disney Company et, dans le dessin, il est en train de prier devant la statue de Trump.

    Ainsi, cette démission envoie un message fort qui dénonce l’influence trop importantes des propriétaires sur les lignes éditoriales. Les propos tenues par la caricaturiste ainsi que sa démission ont rapidement été relayé par plusieurs médias qu’ils soient étasuniens comme The New York Times, anglais comme The Guardian ou encore français comme l’Humanité ou Le Monde

    De cette manière, l’information est principalement voir totalement relayée par des médias de gauche ou de centre gauche. Le Washington Post étant un média de centre droit, nous n’avons des point de vue que de journaux avec une orientation politique contraire. Ces médias de gauche s’insurgent donc contre le refus de publication de la caricature et qualifie cet acte de censure. Le rédacteur du Washington Post, David Shipley, a quant à lui défendu la décision du journal de ne pas publier la caricature d’Ann Telnaes en répliquant que le quotidien venait « juste de publier un éditorial sur le même sujet » cite Le Monde. David Shipley va même jusqu’à parler de neutralité du média.

    En quoi les milliardaires qui détiennent les médias influence-t-ils les choix éditoriaux ?

    Nous pouvons faire un parallèle avec Bernard Arnault en France. Cette histoire est plutôt similaire à celle de la caricaturiste et montre l’impact du dessin satirique sur les gens. En septembre 2024, Bernard Arnault a fait quelque chose de semblable en ce qui concerne la liberté d’expression. En effet, il a forcé ses employés à ne pas parler à 7 médias en particulier. Sur la liste, on retrouve « Mediapart » ou encore le « Canard Enchainé ». La raison de cette censure par le multimilliardaire est simple : ces médias ne partagent pas le même point de vue que lui. L’histoire se répète d’autant plus que, tout comme Jeff Bezos, c’est un homme influent qui a beaucoup de pouvoir grâce à sa richesse. Ils sont tous les deux à la tête d’un groupe de médias et ont donc une grande influence sur l’information produite.

    De plus en plus, des milliardaires comme Jeff Bezos, Elon Musk ou Rupert Murdoch prennent le contrôle de grands médias. Ces rachats sont souvent présentés comme une opportunité de donner un coup de jeune à des journaux en difficulté. Pourtant, ils soulèvent des questions importantes sur l’indépendance des rédactions et la liberté d’expression. L’affaire Ann Telnaes au Washington Post en est un exemple frappant. Sa démission illustre parfaitement ce conflit entre les impératifs financiers des propriétaires et la mission journalistique de ces médias.

  • Les « jinfluenceurs » et la propagande prorusse

    Je me baladais sur mon Inoreader, lorsque je suis tombée sur cet excellent article qui me concernait directement : « Qui sont les « jinfluenceurs », ces commentateurs d’actualités qui prennent la place des journalistes ? ». Je me suis donc empressée de cliquer sur ce sujet et j’ai décidé de faire ma veille sur celui-ci. En faisant quelques recherches, je suis tombée sur plusieurs articles qui parlait d’approche de propagande prorusse, comme quoi la Russie tenterait de manipuler des influenceurs en France. C’est pourquoi je trouvais ce sujet intéressant (les informations transmises par des influenceurs et les tentatives d’utiliser cette influence à des fins politiques pour faire de la propagande).

    Les « jinfluenceurs » ou les « news influencers  » comme le précise Medias-Mutants dans son article, sont des commentateurs d’actualité qui prendrait la place des journalistes. Ils ont aussi cette particularité de commenter l’actualité à la manière d’éditorialistes souvent très orientés et engagés politiquement.

    Concernant les tentatives de la Russie de manipuler des influenceurs Français voilà ce que l’on sait : « Selon une source proche des services de renseignement français citée par Le Monde, plus de 2000 producteurs de contenu européens auraient été contactés par des personnes proches du Kremlin » comme l’indique Viral Mag.

    L’émergence des « jinfluenceurs » : en quoi ça consiste ? Quel public ?

    Depuis quelques années, les « jinfluenceurs » ou « news influencers » envahissent les réseaux sociaux. Mais comment peut-on les définir ? Selon le Pew Research Center, ce sont des personnes qui publient régulièrement des articles sur l’actualité et les questions civiques sur les médias sociaux et qui comptent au moins 100 000 abonnées sur Facebook, Instagram, TikTok, X (anciennement Twitter) ou YouTube.

    Mais quel différence avec les médias traditionnels ? La véritable différence qu’apportent ces créateurs, c’est un rapport différencié à l’actualité. D’après une étude, le public ultra-conservateur trouve dans le visionnage des influenceurs d’actualité une alternative aux médias traditionnels qu’ils jugent souvent biaisés ou critiques à leur égard. Ces influenceurs exposent ce qu’ils perçoivent comme des vérités négligées par les grandes chaînes d’information. On peut ajouter ajoute à cela une impression d’appartenir à une communauté de croyance ou idéologique qui renforce leur vision du monde. 

    Néanmoins, la plupart de ces influenceurs ne vont pas forcément sur le terrain, ou bien ne rapportent pas directement de l’information, mais font en sorte de la rendre plus appétissante et même virale. De plus, d’après une étude, les créateurs commentateurs d’actualité sont majoritairement des hommes (63 %), présents surtout sur X (85 %) (Instagram et YouTube sont juste derrière). Et 48 % d’entre eux n’évoquent pas clairement leur soutien à un candidat précis, même si bien souvent les orientations idéologiques sont assez évidentes.

    D’après un article de Télérama, les 18‐34 ans sont 24 % à s’informer par des influenceurs. Ainsi l’impact des influenceurs sur les populations n’est pas négligeable. C’est pourquoi si une opération de désinformation à grande échelle comme celle engagée par la Russie soulève de sérieuses questions quant à l’intégrité de l’information circulant en ligne.

    L’utilisation des influenceurs français à des fins politiques : la propagande prorusse

    Ce mercredi, 1.029e jour du conflit, le ministère des Affaires étrangères a accusé la Russie de tenter d’acheter et de manipuler des influenceurs français, rappelle 20 MIN. Selon un d’article du Monde , des membres proches du Kremlin ont rémunéré une vingtaine d’influenceurs présents sur TikTok et Instagram dans plusieurs pays européens en échange de la publication de vidéos reprenant des éléments de langage habituels de la propagande russe. En l’occurrence la puissance de l’armée de Vladimir Poutine et le risque de guerre mondiale en cas d’implication dans le conflit des alliés de l’Ukraine.

     « Les investigations sont en cours et nous appelons les créateurs de contenus, comme leurs abonnés, à la plus grande vigilance sur ces menaces qui pèsent sur notre débat public », assure Jean-Noël Barrot, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de France. Sud Ouest a précisé que « Le Monde » avait repéré l’un des influenceurs français qui ont accepté l’offre. Les vidéos de celui-ci, tournées pour la plupart dans le sud de la France, sont de celles dont les utilisateurs de TikTok raffolent. Dans le cas présent, des petits défis proposés dans la rue à des inconnus, généralement contre rémunération, sont particulièrement visés. Cet influenceur possède aujourd’hui plus de six millions d’abonnés. L’Express quant à lui déclare que « neuf influenceurs français ont accepté le deal ».

  • France Bleu change de nom et devient « Ici »

    En me baladant dans mon Inoreader, je suis tombée sur cette information de la Lettre Pro : France Bleu changera de nom le 6 janvier 2025. Intriguée par cette nouvelle, je me suis empressée de cliquer sur ce court article qui m’informai donc sur le nouveau nom qu’allait prendre France Bleu : Ici. C’est ainsi que je me suis décidée à faire mon article de veille sur ce sujet.

    Le 6 janvier 2025, à 5h du matin, France Bleu et France 3 vont s’unir pour s’appeler « Ici ». D’après Pure Médias, l’officialisation de ce changement de nom a été faite ce mercredi 27 novembre par Céline Pigalle, directrice de France Bleu, lors d’une conférence de presse à la Maison de la Radio à Paris. Le slogan annonce la couleur : « Actu locale, bonne humeur et musique ». France Bleu et France 3 auront donc une ligne éditoriale commune et souhaite mettre en avant l’importance de la proximité avec son public, notamment en proposant une actualité locale qui les concerne plus. L’objectif est également de se positionner comme un média 360 c’est-à-dire que l’information soit disponible à la fois à la radio, à la télévision et sur le web. Ce changement marque l’aboutissement d’une transformation lancée en 2022.

    L’offre médiatique locale se transforme


    Le rapprochement entre France Bleu et France 3, sous le nom Ici, marque un tournant dans la manière dont les médias locaux sont conçus et diffusés. Ce changement a pour but de renforcer l’impact local des deux réseaux, en unifiant leurs moyens (radio, télévision et numérique). Comme l’affirme Céline Pigalle : « Le point essentiel, c’est de balayer l’idée selon laquelle la proximité s’adresserait à une population vieillissante. Au contraire, la proximité est profondément inscrite dans l’époque« . Ce nouveau modèle devrait permettre de mieux répondre aux attentes des auditeurs et des téléspectateurs, notamment en offrant un contenu plus axé sur les problématiques locales. Comme le précise Céline Pigalle, la « promesse » d’Ici est de « relayer ce que dit et ce que vit le peuple » (Europe 1). Cette initiative s’inscrit dans une logique de renforcement de la « proximité » et de lutte contre la sensation de déconnexion ressentie par une partie du public des médias traditionnels​ : « On veut travailler d’arrache-pied pour faire reculer le sentiment d’éloignement, d’invisibilité et pour certains d’abandon », a déclaré Sibyle Veil, la directrice générale de Radio France.

    Quel est l’impact de cette alliance sur la concurrence et sur l’audience ?

    Cette alliance pourrait faire accroître l’audience locale tout comme elle pourrait la faire baisser, mais elle va sans doute entraîner une concurrence plus forte. En se regroupant, Ici espère devenir un acteur plus puissant, capable de rivaliser avec d’autres médias locaux. Il souhaite ainsi montrer sa présence et sa puissance face à la montée des plateformes numériques et des réseaux sociaux. Le principal défi reste de maintenir un public, particulièrement face à la concurrence d’offres alternatives en ligne qui captent une large part de l’attention locale​ et qui ne fait que croître ces dernières années. Néanmoins, ce projet ne fait pas l’unanimité et a suscité des oppositions syndicales dans les deux entreprises. Ses adversaires y voit les prémices d’une fusion pure et simple alors les esprits s’échauffent. Concernant l’audience, changer de marque est « évidemment une prise de risque », mais selon Sibyle Veil, c’est « à la hauteur du message qu’on veut adresser au public » ( Le Dauphiné Libéré).

  • Bolloré face à l’ARCOM, un duel loin d’être terminé

    Au début, je souhaitais faire un sujet sur cet article : Pourquoi les chats ont envahi Internet ? (Je vous conseille d’ailleurs cette étude) Mais je ne savais pas si c’était vraiment de l’actualité et si cela rentrait bien dans le thème « actu des médias ». Je me suis donc rabattue sur un autre thème que je n’avais pas encore abordé dans mes articles de veille et que je souhaitais traiter. Je me suis penchée sur cet article trouvé dans Inoreader : L’Arcom a pris 52 sanctions contre les chaînes C8 et CNews en douze ans, dont 16 pendant la seule année 2024.

    Pour rappel, CNEWS et C8 détenus par Vincent Bolloré, le milliardaire et propriétaire du groupe Canal+, ont fait l’objet de plusieurs sanctions par l’ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) pour divers manquements aux réglementations audiovisuelles en France. La nouvelle information, c’est celle-ci : « deux nouvelles sanctions pécuniaires ont été prononcées en novembre contre la chaîne d’information du groupe Bolloré » a annoncé Le Monde ce 15 novembre 2024. La première est adressée à C8 pour « fausse information au sujet de pressions qu’auraient exercées des parents d’élèves musulmans dans un collège de Pau » et la deuxième concerne CNEWS pour « Infographie et propos trompeurs sur l’IVG ». L’amende s’élève à 50 000 € pour C8 et à 100 000 € pour CNEWS. Pendant que ces nouvelles amendes tombent, C8 avait rendez-vous devant le Conseil d’État pour essayer de conserver sa fréquence.

    L’évolution des sanctions dans le temps

    Ces deux nouvelles sanctions sont les dernières d’une longue série. Depuis décembre 2012, les sanctions s’enchainent. Au total, 52 sanctions ont été formulées par l’ARCOM contre D8 (ex-C8), C8 et CNEWS. Le Monde précise ce chiffre dans son article, avec un schéma où il répertorie l’année et la chaîne concernée par la sanction. De la mise en garde à la sanction pécuniaire en passant par la mise en demeure, les chaînes n’y échappent pas. On remarque d’ailleurs qu’entre 2012 et 2020 les sanctions étaient rares et souvent limitées à des avertissements, le ton s’est durci face aux dérapages réguliers des 2 chaînes. Depuis 2021, une nette augmentation de ces sanctions (généralement pécuniaires) a été observée(on en compte 16 rien qu’en 2024). Au total, d’un point de vue financier, CNEWS a écopé de 480 000 € d’amendes et C8 de 4 713 000 €. C’est surtout depuis février 2023 que les sanctions pécuniaires s’enchaînent après une insulte de Cyril Hanouna contre Louis Boyard. Ce nouvel écart a entraîné une amende pour C8 s’élevant à 3 500 000 €. Dans l’enquête : « Bolloré va-t-il écraser l’ARCOM ? », Médiapart retrace en détails le processus réalisé par L’ARCOM pour prendre ces décisions.

    Quand le Monde et Médiapart s’occupent de développer les différentes sanctions écopées par les deux chaines jusqu’ici, La Montagne quant à lui, se penche davantage sur les raisons de ces deux dernières amendes avec son article : L’Arcom inflige 100.000 euros d’amendes à la chaîne CNews pour des propos polémiques sur l’IVG.

    Cette accumulation d’amendes pose questions, sont-elles réellement efficaces puisque C8 et CNEWS continuent leurs dérapages.

    Les limites des pouvoirs de l’ARCOM

    Malgré plusieurs années de sanctions, très peu de changements sont observés dans les médias C8 et CNEWS, un groupe médiatique puissant comme celui de Bolloré est difficile à réguler. Dans l’article de Médiapart cité précédemment, on peut noter que Bolloré intègre les sanctions pécuniaires comme des coûts prévisibles. Cette stratégie économique exercée par le milliardaire limite la capacité de l’ARCOM à dissuader ses chaînes (C8 et CNEWS notamment). De plus, comme le démontre Presse 83 dans son article, les sanctions de l’ARCOM restent punitives et non préventives. Ainsi, le régulateur réagit a posteriori à des messages jugés stigmatisants sans pouvoir pour autant les empêcher​.

    Néanmoins, comme le précise l’Humanité, « l’échéance se rapproche pour C8, dont la fréquence n’a pas été renouvelée par l’ARCOM […] Le 28 février 2025, la succursale du groupe Canal Plus cessera d’émettre sur la TNT. «  L’ARCOM conserve donc tout de même un certain pouvoir sur les chaînes.

  • Elections américaines : ont-elles été suivies par les Français dans les médias ?

    Au vu de l’actualité chaude aux Etats-Unis avec les élections présidentielles, je souhaitais trouver un article traitant de ce sujet, mais d’une manière un peu particulière (pas seulement sur les résultats des élections). C’est alors que je suis tombée, sur Inoreader, sur cet article de PureMédias : « Audiences présidentielle américaine 2024 : Quel score pour les éditions spéciales présentées dans la nuit par Laurent Delahousse sur France 2 et Margot Haddad sur TF1 ? ». Je trouvais cette approche intéressante et différente des simples résultats et débats, c’est pourquoi j’ai décidé de faire mon sujet de veille à partir de cet article.

    Après des sondages et plusieurs débats, c’est finalement le candidat républicain Donald Trump qui l’emporte sur la démocrate Kamala Harris. Actuellement avec les voix de 292 grands électeurs, il dépasse 270 grands électeurs et a donc obtenu la majorité. Donald Trump devient donc le 47ème président des Etats-Unis et démarrera son 2ème mandat à partir du 20 janvier 2025. Mais ces élections ont-elles suscité un fort intérêt des Français ?

    Les élections américaines sont très médiatisées, mais les Français ont-ils suivit ces élections en direct ?

    France 2 a été la première à prendre l’antenne en direct de New York. Après une spéciale du magazine « Envoyé spécial », l’édition spéciale : la « Nuit américaine », co-diffusée sur Franceinfo, a été commentée par Laurent Delahousse à partir de 23h44. A ses côtés, on a pu retrouver Étienne Leenhardt, Loïc de La Mornais et la spécialiste de la politique américaine Amy Greene. Au total, l’émission a été suivie par près de 201 000 téléspectateurs. Ces chiffres ont été proposés par Médiamétrie, mais leur mesure s’arrête à 3h du matin. Ils diffuseront donc ce jeudi 7 novembre 2024 les audiences de la suite de la soirée.

    Concernant TF1, c’est Margot Haddad qui a pris l’antenne de l’édition spéciale de TF1 à 1h18, co-diffusée sur LCI. Cette édition spéciale nommée « USA 2024, la nuit américaine » a intéressé 92.000 téléspectateurs d’après PureMédias.

    Selon 20 Minutes, BFMTV a rassemblé, entre minuit et 3h, plus de 213 000 téléspectateurs. La deuxième chaine info dans cette même tranche est LCI, avec une moyenne de 101 000 téléspectateurs. Elle est suivie de CNews et de Franceinfo qui totalisent respectivement 87 000 et 57 000 téléspectateurs.

    Pourquoi une audience si faible ?

    Ces élections ont attiré peu de téléspectateurs en France. Pour vous donner un ordre d’idée, lorsqu’une émission telle que Koh Lanta est diffusée, elle accueille des millions de téléspectateurs. Mais alors, ces élections étaient-elles assez accessibles ? De nombreuses chaînes hexagonales ont pourtant proposé de suivre l’événement heure après heure. On peut alors formuler plusieurs hypothèses qui expliqueraient les raisons de cette faible audience. Par exemple, le fait que les émissions étaient diffusées tard le soir en France, ou que la surreprésentation dans les médias de ces élections américaines (depuis plusieurs mois) avant qu’elles n’aient lieu, n’aient dégoutées les Français de cet évènement. Ou alors, comme le montre un sondage d’Elabe pour BFMTV, les français soutenaient largement la candidate Kamala Harris : 64% des Français espéraient sa victoire, contre à peine 13% pour le candidat Donald Trump, et dès les premières heures de dépouillement, Donald Trump s’est retrouvé en tête, décourageant peut-être ainsi les français soutenant Kamala Harris. Dans les jours et les semaines qui suivent, des compléments d’informations seront apportés pour expliquer cette audience si basse.

  • Meta et Tiktok accusés de nuire à la santé mentale des adolescents : 14 Etats américains portent plainte

    Pourquoi j’ai choisi ce sujet :

    En cherchant sur Inoreader, je suis tombée sur un article de L’ADN dans la rubrique « médias mutants », le titre était plutôt parlant : « Accusés de nuire à la santé mentale des jeunes, Meta et TikTok dans le viseur de la justice ». Ce sujet m’a particulièrement interpellé puisque je voulais savoir ce qui leur était reprochés. J’ai donc décidé de faire mon article de veille sur ce sujet

    Contexte :

    Plusieurs plaintes ont été déposées accusant Tiktok et Meta d’avoir des fonctionnalités addictives qui nuiraient à la santé mentale des adolescents. Le 8 octobre dernier, quatorze États américains ont déposé plainte contre TikTok, affirmant que cette dernière avait menti en affirmant, « à tort », qu’elle était sûre pour les plus jeunes, d’après l’ADN. Le Figaro a ajouté que ces plaintes accusées aussi Tiktok de « collecter des données sans autorisation ». Le but des plateformes était de mettre en œuvre des fonctionnalités qui pousseraient les utilisateurs à rester le plus longtemps possible sur leurs réseaux sociaux.

    Quels impacts particuliers ces réseaux sociaux ont qui leur vaut ces accusations ?

    Les plaintes s’appuient sur des documents internes qui montrent que l’entreprise et les employés étaient au courant des fonctionnalités nocives de ces plateformes pour les jeunes utilisateurs. TikTok avait d’ailleurs déclaré que « l’utilisation compulsive est corrélée à une série d’effets négatifs sur la santé mentale, comme la perte des capacités d’analyse, de formation de la mémoire, de pensée contextuelle, de profondeur de conversation, d’empathie et d’anxiété accrue » selon l’ADN.

    D’autres faits leur sont reprochés comme inefficacité des outils permettant de limiter le temps d’utilisation, la dangerosité des bulles de filtre, les effets néfastes sur le sommeil, la médiocrité de sa modération, les notifications pouvant arriver à toutes les heures, ou encore que « l’algorithme [est] conçu pour créer une dépendance », selon Capital.

    Dans leur plainte, les Etats s’appuient sur des travaux scientifiques et annonce que l’utilisation de ces réseaux sociaux peuvent amener à « la dépression, l’anxiété, l’insomnie, l’interférence avec l’éducation et la vie quotidienne, et de nombreux autres résultats négatifs ».

    En attendant d’un possible procès, les plateformes Meta et Tiktok essaient de faire bonne figure au maximum. Ils ont d’ailleurs mis en place plusieurs nouvelles fonctionnalités. Tiktok a instauré des outils permettant une limitation du temps d’utilisation ainsi qu’une restriction de certains contenus jugés potentiellement nocifs. Concernant Meta, des comptes pour les 13 à 17 ans ont été mis en place sur Instagram. Ces comptes sont privés et les adultes qui n’ont aucun lien avec les jeunes possédant ces comptes ne peuvent pas leur envoyer de messages privés.

    Quelles conséquences judiciaires pourraient leur être infligés au vu des faits reprochés et du nombre d’Etats impliqué dans l’affaire ?

    Dans la plainte originale déposée auprès du Tribunal fédéral d’Oakland, les plateformes sont accusées d’avoir conçu leurs réseaux sociaux pour attirer les enfants et les adolescents à passer le plus de temps possible en ligne. Plusieurs Etats se sont joint à la procédure, après la Californie et New York, l’Illinois, le Mississippi, le Kentucky, la Caroline du Nord, la Caroline du Sud, le Massachusetts, le New Jersey, la Louisiane, le Vermont, le District of Colombia, l’Oregon ou encore l’Etat de Washington, ont suivi le mouvement.

    Méta et Tiktok se retrouvent donc une nouvelle fois dans le collimateur de la justice. Tiktok était déjà menacé d’interdiction sur le sol américain et fait malgré tout face à cette nouvelle vague d’accusations. Ainsi, l’avenir de TikTok aux États-Unis est plus qu’incertain. Au mois d’avril, une loi a été adoptée par le Congrès américain. Elle impliquait l’interdiction de l’application Tiktok si ByteDance (entreprise qui détient Tiktok) ne trouve pas un acquéreur américain dans les neuf mois. Ainsi, s’il n’en trouve pas d’ici deux ou trois mois, les conséquences pourraient être importantes pour le géant chinois.

    De toute façon, même si TikTok parvient à trouver un propriétaire américain, « les poursuites engagées par les 13 États ne seront pas abandonnées » selon PresseCitron. Malgré la médiatisation de ces accusations juridiques, le réseau social Tiktok reste plutôt silencieux pour le moment.

  • Nouvelle signature de la Charte d’engagement LGBT+ par l’ARCOM

    En lisant le résumé de l’article de l’ARCOM (l‘Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) : « L’Arcom signe à nouveau la Charte d’engagement LGBT+ de l’Autre Cercle afin de garantir un environnement professionnel inclusif » sur Inoreader, un chiffre m’a interpellé. J’ai vu que 4 travailleurs LGBT+ sur 10 estimait que leur carrière avait été impactée négativement à cause de leur orientation sexuelle ou leur identité de genre. J’ai trouvé ce chiffre ahurissant, c’est pourquoi je me suis intéressée à cet article de l’ARCOM qui signait à nouveau la charte LGBT+. De plus, je ne connaissais pas l’existence de cette charte, ni de cette association, j’ai donc décidé de me renseigner à leur sujet.

    L’ARCOM a décidé de signer à nouveau la Charte d’engagement LGBT+ de l’association l’Autre Cercle ce jeudi 26 septembre 2024. Elle l’avait signé une première fois en mars 2020, la signature était valable 3 ans, c’est pourquoi l’ARCOM pouvait, si elle le souhaitait, renouveler leur engagement. Concrètement, l’adhésion à cette charte montre que l’ARCOM s’engage à lutter contre les propos ou comportements homophobes au travail. Elle le déclare elle-même dans son article, l’ARCOM « sensibilise ses publics et concrétise ses engagements, auprès des opérateurs et usagers comme au sein de son organisation ».

    Mais à quoi sert réellement cette charte ? Quels résultats observe-t-on ?

    Le 31 décembre 2023, « plus de 250 organisations publiques ou privées avaient signé la Charte d’Engagement LGBT+ de L’Autre Cercle, touchant ainsi plus de 2 millions d’employé(es) en France » selon l’Autre Cercle. Depuis que l’Autre cercle a mis en place ces actions favorables à l’inclusion, les personnes LGBT+ sont moins nombreuses à être « victimes d’insultes ou d’injures à caractère diffamatoire » en passant de 16 % à 9 %, ainsi que « d’actes de violences physiques ou sexuelles » en passant de 10 % à 3 %, selon la 4ème édition du Baromètre LGBT+. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, cette charte a un impact fort et a des effets bénéfiques sur un grand nombre de personnes. Néanmoins, le harcèlement moral et sexuel, les refus d’embauche ou encore les licenciements restent présents, y compris dans le secteur audiovisuel.

    Le but de ces organisations n’est-il simplement pas d’avoir une bonne image ? Sans réelles actions derrière ?

    Ici, il n’est pas question d’image, mais de volonté de réaliser de réelles actions pour l’inclusion des personnes LGBT+. Quelques soit les motivations initiales à cette signature, les employeurs qui n’auraient pas respecté leurs engagements ne seront plus signataires à l’issue des 3 ans d’après l’Autre Cercle. Ainsi, lorsque des organisations signent cette charte, elles sont dans l’obligation de réaliser des actions pour améliorer l’inclusion des personnes LGBT+.

  • Révélation d’un mail confidentiel de Bernard Arnault imposant la censure aux membres du groupe LVMH

    L’information est tombée ce mercredi 18 septembre dans le journal La Lettre : Bernard Arnault, chef d’entreprise et milliardaire français, entrave la liberté d’expression.

    Le 17 janvier 2024, il aurait envoyé un mail confidentiel à son comité exécutif leur interdisant de communiquer avec 7 médias sortant de son canal de communication officiel : La Lettre, Glitz Paris, Miss Tweed, L’Informé, Puck (US), Mediapart et Le Canard Enchaîné. Cette « Blacklist » s’étend à « toutes les autres lettres confidentielles ou pages du même type qui existent ou qui pourraient être créées » cite Libération. Bernard Arnault expose l’idée d’une sanction sévère en cas de non-respect de cette règle car cela constituerait une faute grave, et il justifie cette recommandation par la protection des intérêts du groupe. Parlant des médias « dits d’investigations » comme se servant « de l’attrait du public pour le luxe afin d’attirer de manière racoleuse un nouveau lectorat », il suscite de forte réaction chez les journalistes du Monde. Ceux-ci manifestent leur soutien pour les médias visés et rappellent que leur rôle n’est pas de transmettre les informations officielles des entreprises.

    Nous pouvons souligner le manque d’objectivité du journal la Lettre, à l’origine de la révélation mais présent sur la « Blacklist ». Rappelons que Bernard Arnault possède les grand médias : Les Échos, le Parisien, Paris Match et Radio Classique. Ainsi, une censure supplémentaire sur d’autres médias influents constituerait un manque d’objectivité globale sur le groupe LVMH. C’est pourquoi, de nombreux médias critiquent cette interdiction considérée comme un manquement à la liberté d’expression et une pression sur les sources.

    Lisa Moncuit et Mémona Kowalczyk

  • L’axolotl, un amphibien pas comme les autres

    Source de l’image : lesitedesanimaux.com

    Cet animal est à la fois mignon et complètement flippant. Les axolotls peuvent par exemple se manger entre eux ou encore faire repousser certains de leurs membres sans laisser aucune cicatrice !

    Axolotl : particularité, modes de vie, + entretien, animal de compagnie, …

  • Mon premier article

    Mon premier article est le suivant :

    Wikipédia n’est pas une source !

    Fin de l’article.

    C’est un panda (géant)