Le grand empire LVMH effrayé par les médias d’investigation

Le 18 septembre 2024, le journal La lettre communique la “ liste noir ” de Bernard Arnaud PDG du groupe LVMH. Elle informe les dirigeant de ses entreprises l’“interdiction absolue” de “parler” à certains médias d’investigations, sous peine d’être licencié. Ils sont aux nombres de 7, LaLettre, le Canard enchaîné, Mediapart, Glitz Paris, Puck, Miss Tweed et l’Informé.

« Je condamnes formellement tout comportement consistant à entretenir des relations avec des journalistes peu scrupuleux »

Extrait de la recommandation envoyé par Bernard Arnaud

En plus des questions qu’on pourrait se poser sur les limites d’obligation de loyauté, cette liste amène à réfléchir sur la liberté d’expression et à la pression imposée aux médias par les actionnaires.

Les journaux visés par le directeur ont réagi à cette liste, comme de nombreux autres médias, dans une tribune qui dénonce le non-respect de la liberté de la presse et de la liberté d’expression. Les cadres de l’entreprise ne peuvent donc pas s’adresser à qui il souhaite, tout comme les médias visés qui sont coupés de la possibilité d’avoir des informations internes. A savoir que Le Parisien et Les Echos qui appartiennent au groupe d’LVMH ont également signé cette tribune, ce qui prouve que cette décision touche tout le monde médiatique.

article de Kalia Soulaïmana–Cron et Fanny PALUD


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Commentaires

Une réponse à “Le grand empire LVMH effrayé par les médias d’investigation”

  1. Avatar de laurent B

    ok,
    je pense qu’il aurait été interessant de trouver des sources pour appuyer vos deus hypothèse :
    les entreprises font pression sur les caddres
    et
    les entreprises font pression sur les media.

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