Le retour en force de « Loft Story » avec la série documentaire « Culte », disponible depuis le 28 octobre sur prime vidéo, montre bien que cette émission a laissé des traces sur le monde médiatique. Alors que les téléspectateurs découvrent plus de 20 ans après les coulisses de cette téléréalité, elle permet d’analyser comment nos modes de consommation des médias ont évolué depuis. Cette nouvelle série documentaire vient questionner l’impact que l’émergence des médias a pu avoir sur le spectateur, mais elle vient questionner le rôle des médias dans la construction de la réalité par « cette série « loft story » autant aimée que détestée.
L’émergence des téléréalités à modifier notre rapport à la création de contenu médiatisé car de spectateur nous sommes devenu acteurs. C’est notamment l’arrivée des réseaux sociaux qui a transformé notre rapport à la télévision en nous offrant la possibilité d’interagir en temps réel. Cela a renforcé notre sentiment d’appartenance à une communauté et a modifié notre façon de consommer les médias.
Les médias, en sélectionnant les faits, en choisissant les angles de vue et en utilisant un langage particulier, contribuent à construire notre idée de la réalité. La création de téléréalité qui est censé montrer le quotidiens d’un groupe d’individue prouve que les médias sont les constructeur d’une réalité scénarisé. L’ouvrage de Judith Lazard qui s’intitule « Les médias dans la construction de la réalité » vient montrer que “La question fondamentale qui émerge à son sujet est la suivante : à partir de quelle connaissance l’individu parvient-il à construire cette réalité ? Pour formuler autrement la question, à partir de quelle réalité construit-il « sa » réalité ?”.
Cette actualité est intéressante tant part les questionnements qu’il peut soulever, que part ses débats qui soulèvent et qui perdurent dans le temps. En effet cela fait depuis plusieurs année que cette téléréalité « loft story » à fait débat pourtant même 20 ans après les coulisse de cette émission intrigue toujours.
Kalia Soulaïmana–cron
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