Bretagne : la tempête à donné du fil a retordre à Enedis

La tempête Ciaran, qui s’est abattue sur l’ouest de la Bretagne, avant de s’étendre vers les terres au cours de la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 novembre, a fait de nombreux dégâts. Depuis, de nombreuses communes sont toujours privées d’électricité. Enedis, un gestionnaire de réseau électrique, a donc mis en place sa Force d’Intervention Rapide d’Électricité ( FIRE ). 

36 000 foyers en Bretagne sont toujours privés d’électricité 

Une semaine après le passage de la tempête Ciaran, une grande partie de la région Bretagne endure encore les conséquences de la catastrophe climatique. Invitée de Franceinfo, la présidente du directoire d’Enedis s’est justifiée sur le délai des réparations du réseau électrique :  » Nous déployons le maximum d’efforts ». En effet, des agents d’Enedis venants de différentes régions ont était mobilisés, afin de restaurer au plus vite les lignes électriques. Néanmoins, très abimées, parfois même détruites par le vent et les chutes d’arbres, ces dernières donnent du fil à retordre aux employés d’Enedis. C’est pourquoi, depuis quelques jours, des drones et des hélicoptères survolent les zones les plus touchées afin de pouvoir localiser au mieux les endroits difficiles d’accès. 

« L’entraide, le maître-mot »

Dans un article provenant de Ouest-France, plusieurs témoignages de sinistrés de la tempête Ciaran ont été recueillis. Annick Bothorel et Marion Metzger, manifestent leur gratitude envers la solidarité mise en place dans leur commune. Entre dons de piles, de réchauds et services pour couper des arbres ou encore des repas organisés entre sinistrés, cette tempête aura eu un avantage : rapprocher.  

« Endeuillés par la mort de l’un des leurs » 

Dimanche 5 novembre, Enedis a annoncé auprès de l’AFP le décès de l’un de ses salariés alors qu’il était mobilisé à Pont Aven dans le Finistère. Dans le cadre de la Force d’Intervention Rapide de l’Électricité, sa mort serait liée à une électrocution. L’agent d’Enedis, de 46 ans, a selon le parquet de Quimper, fait un  arrêt cardio-respiratoire et n’a donc pas pu être réanimé. 

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