Le journaliste indépendant Sylvain Mercadier a été arrêté par l’armée israélienne. Il réalisait un reportage sur l’avancée des troupes israéliennes dans la zone dématérialisée du plateau de Golan, en Syrie. Même si les militaires assurent les avoir relâchés peu après. En effet, le journaliste était accompagné de son collaborateur, Mohammed Fayad.
Le pigiste, qui collaborait avec l’hebdomadaire Marianne, affirme avoir été maltraité pendant plus de 4 heures, menacé et humilié. Cette actualité interroge sur le journalisme de guerre, déjà menacé.
D’autant plus que le journaliste affirme que son matériel lui a été subtilisé, tout comme sa carte SIM. Des méthodes qui posent question sur la liberté d’expression et la liberté du journalisme alors que le français ne semblait avoir enfreint aucune règle.
Le traitement médiatique des guerres devient de plus en plus complexe et inquiétant quand les militaires eux mêmes se permettent de censurer un journaliste en l’interpellant violemment et lui confisquant ses images. De plus, ce n’est pas la première fois qu’Israël empêche les journalistes d’exercer leur travail. Déjà suffisamment dangereux et contraignant, le journalisme de guerre serait-il menacé ?
Théophile Colas