La régulation des réseaux sociaux est-elle la clé pour protéger les démocraties et les jeunes générations face à leur influence croissante ?
Dans un article du 28 novembre 2024, Le Monde rapporte que l’Australie a pris une décision inédite en interdisant l’accès aux réseaux sociaux, dont TikTok, aux mineurs de moins de 16 ans. Une régulation qui oblige les plateformes à vérifier l’âge des utilisateurs pour prévenir leur exposition à des contenus inappropriés et limiter les risques d’addiction. C’est une mesure qui vise à répondre aux préoccupations croissantes concernant la santé mentale des adolescents et l’impact des algorithmes sur leur bien-être. Les plateformes concernées ont un délai d’un an pour se conformer à cette nouvelle législation, sous peine de sanctions lourdes. Ces dernières condamnent cette restriction.
Cette initiative marque un tournant dans la régulation des réseaux sociaux et s’inscrit désormais dans un mouvement mondial visant à protéger les jeunes utilisateurs des dérives du numérique, comme en Irlande avec le Code de sécurité en ligne.
Une problématique devenue mondiale ? les réseaux sociaux menacent-ils la démocratie ?
Notons que l’’Australie n’est pas le seul pays à serrer la vis. En Roumanie, TikTok est au cœur d’une controverse. Comme le rapporte un article du même jour dans Le Monde, la plateforme est également accusée de manipulation électorale lors des présidentielles et ce pas qu’en Roumanie. Des vidéos favorisant un candidat d’extrême droite auraient été massivement mises en avant par l’algorithme, ce qui soulève des questions sur l’influence des réseaux sociaux sur les processus démocratiques.
Le gouvernement roumain envisage la suspension pure et simple de TikTok, soulignant ainsi la nécessité pour les plateformes de garantir la neutralité de leurs algorithmes et de prévenir la diffusion de désinformation.
Une régulation stricte pour protéger les jeunes !
Bien comme souligner auparavant, cette régulation qui s’accentue n’est pas apparu qu’en Irlande ou Australie. D’autres pays adoptent également des mesures similaires ou explorent de nouvelles solutions, notamment les États-Unis avec des propositions de lois pour imposer une transparence accrue sur les algorithmes des réseaux sociaux. Sans oublié la Chine qui a mis depuis quelques années un contrôle strict des plateformes pour limiter le temps d’écran des jeunes.
Pourquoi ce sujet ?
En tant que future journaliste intéressée par l’évolution des nouveaux médias et leur régulation, ce sujet s’inscrit dans la continuité de mes précédentes veilles, notamment sur les mesures prises en Irlande pour protéger les jeunes contre l’addiction aux réseaux sociaux. Cette réflexion s’étend désormais à d’autres pays, ce qui est très intéressant car cela soulève de nombreuses interrogations sur l’avenir des nouveaux médias, l’impact qu’ils ont sur notre consommation de l’information au quotidien. Elle nourrit également ma réflexion sur le rôle des journalistes dans un monde où les algorithmes influencent de plus en plus la perception de la réalité.
Autres angles possibles à explorer:
Les algorithmes et la désinformation: Comment les algorithmes des réseaux sociaux favorisent-ils la propagation de fausses informations, et quelles régulations peuvent y remédier ?
L’impact psychologique des réseaux sociaux sur les jeunes: Nous savons que les réseaux sociaux sont régulièrement associés à des troubles tels que l’anxiété et la dépression chez les adolescents, c’est pour cela qu’il serait intéressant de se pencher d’avantage sur cette question.
Pour conclure
Au vu de cette veille, nous pouvons souligner que ces évolutions montrent que la régulation des réseaux sociaux devient incontournable pour protéger les jeunes et préserver la démocratie. Les cas australien et roumain illustrent deux facettes complémentaires de cette problématique : en premier lieu, le bien-être des utilisateurs ensuite l’intégrité des institutions. En tant que future journaliste, je suis convaincue que comprendre ces enjeux est essentiel pour garantir une information de qualité et adaptée à l’ère numérique.