Comment l’assignation en justice de TikTok par des familles endeuillées souligne-t-elle la responsabilité des plateformes numériques en matière de santé mentale des jeunes et quelles en sont les implications pour la régulation européenne ?
Le 4 novembre 2024, Le Monde rapporte que sept familles françaises poursuivent TikTok en justice, l’accusant de contribuer à la détresse psychologique de leurs adolescentes, qui se sont suicidées. Les parents affirment que la plateforme a favorisé l’exposition de leurs enfants à des contenus nocifs, grâce à des algorithmes optimisés pour maximiser le temps d’écran, sans égard aux conséquences. Cette affaire met en lumière la tension croissante entre les géants du numérique et leurs utilisateurs, notamment les jeunes, dont la vulnérabilité est souvent exploitée par des systèmes conçus pour générer de l’engagement
C’est un sujet qui s’inscrit dans la continuité de mes recherches sur l’impact des plateformes numériques, vu comme des nouveaux médias. Dans ma première veille, j’explorais comment YouTube, en se transformant en véritable télévision d’un nouveau genre, captait l’attention des jeunes à un point parfois inquiétant. Ma seconde veille quant à elle, abordait le Code de sécurité en ligne irlandais, destiné à encadrer les pratiques des géants numériques pour mieux protéger les mineurs. L’assignation en justice de TikTok illustre parfaitement ces préoccupations : les réseaux sociaux continuent d’être au cœur des discussions sur la santé mentale, l’addiction aux écrans, et la responsabilité des entreprises face à des utilisateurs de plus en plus jeunes.
L’ENJEU DU PROCÈS
Nous pourrions penser que cela reste un simple procès sur les des géant du numérique
Cependant, ce procès dépasse le cadre de la seule affaire TikTok. Il interroge la responsabilité des réseaux sociaux dans le bien-être des jeunes utilisateurs et le rôle des régulations européennes pour encadrer les pratiques des géants numériques. Ces entreprises doivent-elles être plus rigoureusement contrôlées pour limiter les risques liés aux algorithmes ? Ou un excès de régulation pourrait-il menacer la liberté d’expression et d’innovation ? Ces questions sont au cœur des débats qui opposent protection des mineurs et intérêts commerciaux
Pourquoi ce sujet m’intéresse :
Pour moi, ce sujet est d’une importance capitale en tant qu’étudiante en journalisme. Il fait écho à ma réflexion sur le pouvoir des réseaux sociaux, que j’ai déjà abordée en étudiant leur influence sur notre manière de consommer l’information. Ce qui me frappe, c’est à quel point ces plateformes façonnent non seulement nos comportements, mais aussi la diffusion et la réception des informations. Comprendre ces dynamiques est essentiel, car elles transforment le paysage médiatique. Les jeunes, la première génération à grandir avec ces technologies, sont directement concernés, et le journalisme doit s’adapter pour répondre à ces défis.
Dans l’optique de devenir une future journaliste, saisir les enjeux des régulations numériques est crucial. Ces affaires judiciaires influencent non seulement les pratiques des réseaux, mais aussi l’accès à une information saine et diversifiée. Ce travail de veille me permet de mieux comprendre le rôle de ces plateformes dans nos vies et d’anticiper l’évolution des médias et de notre rapport à l’information.
Autres angles possible à aborder:
Dans les autres angles pouvant être traité concernant les problèmes liées à l’accroissement des nouveaux médias nous pouvons retrouvé:
Réseaux sociaux et santé mentale : de quelles manières, les algorithmes de recommandation des réseaux sociaux influencent-ils la santé mentale des jeunes, et quelles mesures peuvent être mises en place pour atténuer leurs effets néfastes ?
L’évolution du paysage médiatique face aux nouveaux acteur: Comment une émergence des plateformes numériques redéfinit-elle le paysage médiatique traditionnel et quelles sont les implications pour le journalisme ?
Conclusion :
Ce procès est un tournant dans la lutte pour la protection des jeunes en ligne. Il s’inscrit dans un contexte où les régulations européennes tentent de rattraper les technologies qui dominent nos vies, et où l’équilibre entre innovation, sécurité, et liberté est plus précaire que jamais. Pour ma génération, qui vit et consomme de l’information principalement à travers ces plateformes, l’enjeu est de taille. Le journalisme, en constante évolution, doit être prêt à relever ces défis pour garantir une information accessible, éthique, et adaptée à la réalité numérique.
Salut,
Personnellement j’aurais peut-être rajouté une question : pourquoi les algos des réseaux sociaux n’integrent pas un contrôle limitant l’accès aux publications nocives (sachant que toute une partie de la littérature scientifique a beaucoup produit sur ces sujet)
Le problème de fond est technique, et la simple régulation juridique ne peut le résoudre.
Ton sujet de veille autour des media sociaux tient assez bien la route pour le moment, j’attends la suite