Retrait de plainte de l’Ifop pour diffamation ; ou la limite de la liberté d’expression

Retrait de plainte de l’Ifop pour diffamation ; ou la limite de la liberté d’expression

POURQUOI CETTE INFORMATION ?
J’ai choisi comme information le désistement de l’IFOP après sa plainte pour diffamation contre un chercheur spécialiste des sondages. Le professeur des universités avait écrit pour Le Monde en 2020, un article discutant la méthodologie d’une enquête d’opinion de l’Ifop. L’organisation de sondages a répondu en attaquant l’homme pour diffamation deux ans après l’article en avril 2022.

J’ai d’abord trouvé l’information dans un article du Monde par mon feed Inoreader le 5 octobre 2024. 
Je l’ai choisi car elle me questionne sur la limite de l’information qu’il est possible de donner dans un média, les limites de l’expression « libre » en France.
Même si l’Ifop n’est pas un média, elle dessert de nombreux médias et participe a la création et la publication de sondages régulièrement dans la presse quotidienne nationale et régionale.

QUELLES QUESTIONS SONT SOULEVÉES ?
Cette information m’intrigue donc sur les limites de la liberté d’expression en France : y’a-t-il une limite ? Laquelle ? La limite varie-t-elle selon le sujet ? La personne ou l’entité visée ? Je me pose aussi la question d’un « droit de censure ». Qui peut censurer ? Comment ? Pourquoi ? Dans quel cas ?
Quels seront les conséquences de cette attaque en justice pour l’IFOP mais aussi pour le chercheur qui a été attaqué ?

QUELS ARTICLES POUR S’INFORMER ?
J’ai approfondi ma recherche de cette information par un article de Mediapart dans sa catégorie Libertés publiques publié le 5 octobre et un second du Canard enchainé publié le 24 septembre 2024 peu avant le retrait de plainte par l’institut de sondage.
Peu de médias ont traités cette information (retrait de plainte) même si beaucoup en avaient fait en avril 2022 suite a l’annonce de la plainte par l’Ifop.

LVMH acquit un nouveau média : Paris Match

Cette information a été sélectionné car elle est extrêmement importante pour le paysage médiatique français. Paris Match étant un magazine reconnu.

Bernard Arnault déjà propriétaire du « Parisien », des « Échos » entre autre. Cet acquisition vient renforcer son pouvoir d’influence dans le milieu du journalisme en France.

On a appris cette semaine que le groupe Louis Vuitton Moët-Hennessy appelé plus communément LVMH dont le richissime français Bernard Arnault en est le propriétaire avait acheter le média  » Paris Match ».

Paris Match est un magazine hebdomadaire français d’actualités et d’images et est une référence dans le domaine du photojournalisme dans le monde.

Le Monde justement qui nous rappel que le récent acquéreur du média était en convoitise depuis déjà plusieurs années. Il appartenait auparavant au groupe « Lagardère », une entreprise française active dans les domaines des médias, de l’édition et du divertissement.

Le quotidien évoque que » Le géant du luxe LVMH, dirigé par M. Arnault, et le groupe Lagardère, avalé fin 2023 par Vivendi, le groupe de M. Bolloré, ont finalisé la vente de l’hebdomadaire, annoncée à la surprise générale en février. »

Le Figaro quand à lui nous dis que « Une nouvelle ère s’ouvre ce mardi pour Paris Match, entré officiellement dans la galaxie de l’empire du luxe LVMH après 50 ans passés au sein du groupe Lagardère. Bernard Arnault, qui convoitait l’hebdomadaire depuis de longues années n’a pas hésité à signer un chèque de 120 millions d’euros à Vincent Bolloré (actionnaire majoritaire de Lagardère) pour racheter le titre, aux 50 millions d’euros de chiffre d’affaires.

L’Humanité évoque de leur coté « L’arrivée de Paris Match au sein du groupe LVMH ne devrait cependant pas être synonyme de liberté éditoriale. En attestent les révélations du site d’information la Lettre du mercredi 18 septembre : Bernard Arnault en personne a envoyé, le 17 janvier dernier, un mail à seize de ses plus proches collaborateurs – dont sa fille Delphine Arnault, PDG de Christian Dior Couture, Chantal Gaemperle, DRH de LVMH, ou encore Pietro Beccari, PDG de la maison Louis Vuitton – leur intimant de ne pas trahir le groupe. »

Une déclaration importante, celle de Arnaud Lagardère qui déclare pour LVMH.com ceci : « Arnaud Lagardère, Président-Directeur Général de Lagardère SA : « Depuis longtemps, Paris Match tient une place très importante dans l’histoire du groupe Lagardère et nous vivions chaque semaine avec l’envie et l’ambition d’apporter le meilleur aux fidèles lecteurs de Match. Une nouvelle page s’ouvre aujourd’hui pour ce titre et cette rédaction. Je suis heureux que l’histoire continue de s’écrire avec LVMH qui, j’en suis certain, saura continuer de faire rayonner ce grand magazine dont je resterai un lecteur passionné. Je tiens à remercier Bernard Arnault et sa famille, en particulier Antoine Arnault, pour leur engagement en faveur de Paris Match. Je tiens également à saluer les équipes de Lagardère Média News, que je sais émues de voir partir Paris Match, mais qui sont animées par un formidable esprit de conquête, avec la très bonne dynamique d’Europe 1 et le lancement de notre nouvel hebdomadaire, JD News. Avec l’appui de la famille Bolloré, dont nous partageons la culture et les valeurs, nous nous projetons dans l’avenir avec force et ambition. »

https://www.lefigaro.fr/medias/plus-de-geopolitique-et-de-faits-divers-les-nouvelles-ambitions-de-paris-match-entre-dans-la-galaxie-lvmh-20241001

https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/10/01/apres-des-annees-de-convoitises-lvmh-prend-le-controle-de-paris-match_6340815_3234.html

https://www.humanite.fr/medias/bernard-arnault/paris-match-tombe-officiellement-sous-la-coupe-de-bernard-arnault

https://www.lvmh.com/fr/publications/lagardere-et-lvmh-finalisent-la-vente-de-paris-match

Bernard Arnault contre les journalistes ? Sa liste « noire » rendu publique.

Dans un article du monde publié hier, on apprend que Bernard Arnault a dévoilé à ses employés une « interdiction absolue » de « parler » avec les journalistes de plusieurs médias « dits d’investigation qui se servent de l’attrait du public pour le luxe afin d’attirer de manière racoleuse un nouveau lectorat » : La Lettre, le Canard enchaîné, Mediapart, Glitz Paris, Puck, Miss Tweed et l’Informé. Plus fort encore, « toutes les autres lettres confidentielles du même type qui existent ou pourraient être créées »sont concernées.

Le « HuffingtonPost » apporte que le groupe LVMH n’a pas démenties ces propos de son patron. D’après eux, Mediapart grand média d’enquête figure également sur cette fameuse liste.

Cet évènement rappelle la pression que connaissent chaque jour les rédactions et les journalistes et qu’ils est nécessaire de proteger ce monde vis à vis des actionnaires.

Si les plus grosses fortunes mondiales, de part leur influence et leur pouvoir financier demande publiquement à leur employés à ignorer certains médias, cela pourrait être extrêmement nocif et dangereux.

« L’Humanité nous dévoile aussi que la SDJ ( Société de journalistes)  avait crée une tribune à propos de la censure ordonnée par le patron du groupe LVMH. En janvier dernier, Bernard Arnault, avait ordonné par mail à ses troupes de ne pas parler à certains médias.

Par Noah

Remco Evenepoel vers Bora : la rumeur qui enflamme la planète cyclisme.

Facebook : Remco Evenepoel

https://www.cyclismactu.net/news-cyclisme-route-transfert-ralph-denk-evenepoel-chez-red-bull-bora-n-ai-rien-dire-84063.html

Remco Evenepoel double champion olympique au JO de Paris, intéresserait l’équipe Red Bull Bora Hansgrohe. La marque aux taureaux est récemment entrée au sein de la formation autrichienne avec un appui financier conséquent qui a pour objectif de concurrencer les deux mastodontes que sont UAE Team Emirates et Visma Lease A Bike. Malgré un effectif conséquent en montagne avec Primoz Roglic tout récent vainqueur de la Vuelta 2024 mais également DF Martinez, Vlasov, Lipowitz et Aleotti.

Le belge, premier concerné dans cette histoire est lié avec l’équipe belge Soudal Quick-Stup jusqu’a fin 2026. Il a d’ailleurs déclaré à propos de ceci  » je n’ai rien à déclaré » tandis que Ralph Denk, Manager général de l’équipe Bora répondait « Je lis des rumeurs tous les jours dans les journaux italiens, anglais et belges mais je n’ai rien à dire à propos de celaCe sont des ragots et je ne dois pas, ne peux pas et ne vais pas réagir à cela » Le suspense risque donc de durer jusqu’a la fin du mercato.

La précarité étudiante, un fléau qui se régénère tous les ans.

Comme tous les ans, c’est la rentrée des classes pour les établissements du supérieur.

Certains y voient une nouvelle vie idyllique loin de la famille, des contraintes et des difficultés du lycée bercés par les histoires de soirées étudiantes.
Pour d’autres, le cauchemar commence, la vie est difficile, morose et lente. La nourriture est fade et peu diversifiée.

Le 13 février 2024, Le Figaro étudiant décrivait dans une enquête sur la précarité les conditions de sommeil de certains étudiants en annonçant que près d’un jeune sur dix avait déjà dormi dans sa voiture ou dans la rue.

En 2024, la précarité est un problème connu et qui ne cesse de faire parler.
C’est d’ailleurs pourquoi des manifestations sont organisées pour soutenir les étudiants ou que des associations comme COP1 Scolarités Etudiantes oeuvrent pour nourrir, loger et aider les étudiants dans la précarité.

COP122_AFF_VENTRE_VIDE, COP1.fr

France 3 Pays de la Loire interroge des étudiants nantais dans une vidéo publiée le 7 Septembre 2024 et fait état d’une « précarité étudiante qui persiste » avec « un étudiant sur cinq ne mangeant pas a sa faim.«