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L’art de s’ennuyer : pourquoi ne rien faire est bon pour l’esprit

Dans un monde où la productivité est valorisée au rang de vertu suprême, l’ennui semble être devenu un mal à éradiquer. Pourtant, s’ennuyer pourrait bien être un remède oublié à nos esprits saturés.

Le paradoxe de l’hyperactivité mentale
Nous vivons dans une époque où chaque minute libre est remplie : podcast pendant la vaisselle, vidéo pendant le déjeuner, e-mails entre deux stations de métro. L’ennui, ce vide béant de stimulation, est perçu comme un défaut à combler. Pourtant, les neurosciences suggèrent qu’un cerveau au repos n’est pas un cerveau inactif : il active le “réseau du mode par défaut”, une zone impliquée dans l’introspection, la mémoire autobiographique et la créativité.

Un tremplin pour la créativité
De nombreux écrivains, inventeurs et artistes ont vu naître leurs meilleures idées non pas dans l’effervescence d’un brainstorming, mais lors d’un moment d’errance mentale. Archimède dans son bain, Newton sous un pommier, ou plus récemment J.K. Rowling dans un train en retard : tous ont eu leur moment “eureka” en état de relâchement.

Apprendre à ne rien faire
Mais ne rien faire, ça s’apprend. Lâcher son téléphone, rester dans le silence, fixer un mur ou observer les gens passer, c’est un entraînement à contre-courant. C’est aussi une forme d’écoute de soi. Car l’ennui n’est pas seulement un vide, c’est un miroir : il nous confronte à notre agitation intérieure, à nos désirs refoulés, à notre peur de l’inertie.

Conclusion : redonner sa noblesse au vide
Réhabiliter l’ennui, c’est réapprendre à vivre avec soi-même. C’est redécouvrir le luxe du temps libre non planifié. En somme, s’ennuyer pourrait bien être le premier acte de résistance face à la tyrannie de l’utile.

Vatican : Ouverture du Conclave 2025 pour élire le successeur du pape François

Article de l’évaluation, par Noah

L’Église catholique entre aujourd’hui dans une phase décisive de son histoire : 133 cardinaux électeurs se sont réunis en conclave dans la chapelle Sixtine pour élire le 267e successeur de saint Pierre, suite au décès du pape François le 21 avril dernier à l’âge de 88 ans. Ce conclave, le plus vaste et le plus international jamais organisé, s’annonce à la fois solennel, stratégique et scruté par le monde entier. Tout ce passe au à Rome au saint du minuscule état du Vatican. Ce Mercredi 7 mai s’annonce déjà comme historique pour l’ensemble des catholiques du monde entier.

Le conclave a débuté ce matin par une messe « Pro eligendo Pontifice » célébrée par le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège des cardinaux, au sein de la basilique Saint-Pierre. Dans l’après-midi, les cardinaux ont prêté serment de confidentialité avant de se retirer dans la chapelle Sixtine, où ils resteront isolés jusqu’à l’élection du nouveau pape. Les téléphones portables ont été confisqués, les signaux brouillés, et tout le personnel impliqué a prêté serment de silence, sous peine d’excommunication.

Le processus électoral suit des règles établies depuis le XIIIe siècle par la constitution apostolique Universi Dominici Gregis. Chaque jour, jusqu’à quatre scrutins peuvent être organisés. Après chaque vote, les bulletins sont brûlés : une fumée noire signale l’absence de décision, tandis qu’une fumée blanche, accompagnée des cloches de la basilique, annonce l’élection d’un nouveau pontife.

Une Église en quête d’unité et de renouveau

Ce conclave intervient dans un contexte mondial complexe. L’Église doit faire face à des défis majeurs : les divisions internes, les crises internationales, les scandales d’abus sexuels, les débats sur la sexualité et l’identité, ainsi que les questions de transparence financière. Les cardinaux sont appelés à choisir un leader capable de restaurer l’unité, de promouvoir la justice sociale et de guider les 1,4 milliard de fidèles à travers ces turbulences.

Les profils pressentis : entre continuité et ouverture

Parmi les favoris, deux noms se détachent dont le Cardinal Pietro Parolin, un Italien, secrétaire d’État du Vatican, qui est perçu comme un homme de continuité, diplomate, proche de la ligne de François. Puis il y’a aussi le Cardinal Luis Antonio Tagle. Un philippin, ancien archevêque de Manille. D’autres candidats sont également mentionnés, tels que le Français Jean-Marc Aveline, l’Italien Matteo Zuppi, ou encore le Congolais Fridolin Ambongo. Avec 80 % des électeurs nommés par François, un successeur dans la lignée réformiste est probable.

Un conclave sous haute sécurité

Pour garantir la confidentialité des délibérations, le Vatican a renforcé les mesures de sécurité : brouillage des communications, détection d’équipements électroniques, et serments de silence pour tous les participants. Ces précautions visent à préserver l’intégrité du processus électoral dans un monde où l’information circule instantanément.

Une attente mondiale

Les fidèles du monde entier, rassemblés sur la place Saint-Pierre ou connectés via les médias, attendent avec ferveur l’apparition de la fumée blanche. Si l’histoire récente est un indicateur, l’élection pourrait être rapide : les deux derniers conclaves ont duré moins de trois jours. Cependant, la complexité des enjeux actuels pourrait prolonger les délibérations.

Ce conclave de 2025 est un moment charnière pour l’Église catholique. Le choix du nouveau pape déterminera l’orientation de l’Église face aux défis contemporains. Le monde observe, dans l’attente d’un leader capable de guider avec sagesse et compassion

Les conclaves d’aujourd’hui vont souvent bien plus vite qu’avant. Les cardinaux arrivent préparés, ils se connaissent, ils ont déjà beaucoup échangé avant de se retrouver enfermés. Ils dorment dans des logements confortables, loin des conditions du passé, et savent que le monde entier attend. Ils cherchent vite un accord, un nom qui rassemble, car l’Église ne peut pas rester trop longtemps sans guide.

Le Vatican s’est préparé comme une grande famille avant un moment crucial. Tout est prêt, du silence sacré de la chapelle Sixtine aux repas partagés à la Domus Sanctae Marthae. On a vérifié les micros, brouillé les ondes, fermé les portes au monde extérieur. Il règne une atmosphère grave, mais pas tendue : une sorte de calme avant le choix, chargé d’espérance. Derrière les murs, ce sont des hommes, parfois fatigués, souvent émus, qui s’apprêtent à élire un frère pour porter le poids du monde. Le Vatican, dans sa solennité, respire cette attente.

Accord Historique signé par les Etats Unis et l’Ukraine pour les minerais

Au terme de négociations tendues, les États-Unis et l’Ukraine ont annoncé la création d’un fonds d’investissement commun destiné à exploiter les vastes ressources naturelles du sous-sol ukrainien. Ce partenariat économique, présenté comme équilibré par Kiev, intervient dans un contexte de méfiance persistante et de calculs géopolitiques complexes, alors que Donald Trump cherche à transformer l’aide américaine en levier stratégique.

Les négociations ont été longues, souvent peu amènes du côté américain. Elles ont néanmoins trouvé une conclusion ce mercredi 30 avril. Les Etats-Unis et l’Ukraine ont annoncé la signature d’un accord sur l’exploitation des ressources naturelles dans le pays dévasté par la guerre, depuis l’invasion russe de 2022. Les deux parties vont établir un fonds d’investissement et de reconstruction, à participation égale, qui va devoir veiller aux projets d’exploitation des minerais contenus dans le sol ukrainien, ainsi que le pétrole et le gaz.

L’idée d’origine d’une implication américaine dans ces projets avait été avancée par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, en septembre 2024. Mais à son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump a envisagé ce sujet comme une forme de paiement pour l’aide américaine militaire et financière engagée depuis le début la guerre. Une aide qu’il a estimée de façon arbitraire à 350 milliards de dollars (309 milliards d’euros), alors que le montant réel est environ trois fois inférieur.

Le président américain voulait donc une forme de réparation gigantesque, et cela sans offrir l’essentiel aux yeux de l’Ukraine : des garanties de sécurité, pour la protéger d’éventuelles attaques russes futures. La venue de Volodymyr Zelensky dans le bureau Ovale, le 28 février, fut un désastre diplomatique, reportant la signature de l’accord sur les minerais. Sa première mouture était extrêmement défavorable à Kiev et ressemblait à une extorsion, que Washington voulait faire signer sans tarder.

« Cet accord signale clairement à la Russie que l’administration Trump est engagée en faveur d’un processus de paix centré sur une Ukraine libre, souveraine et prospère sur le long terme »,

De façon plus discrète, la partie ukrainienne a ensuite travaillé, avec des juristes internationaux, pour présenter des amendements et des contre-propositions. La version finale qui a été validée – mais pas détaillée par la partie américaine – semble bien plus équilibrée. « Cet accord signale clairement à la Russie que l’administration Trump est engagée en faveur d’un processus de paix centré sur une Ukraine libre, souveraine et prospère sur le long terme », a précisé le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, dans un communiqué, employant ainsi des mots jamais entendus dans la bouche du président américain. Dans une note publique, la Maison Blanche emploie les termes de « partenariat », de « coopération » et de « retours à long terme pour les deux pays ».

Homme-clé de cette négociation, Scott Bessent s’était plaint plus tôt dans la journée de mercredi, lors d’une réunion du cabinet autour de Donald Trump, d’un contretemps de dernière minute côté ukrainien. Dans le communiqué, il précise qu’« aucun État ni aucune personne ayant financé ou alimenté la machine de guerre russe ne sera autorisée à bénéficier de la reconstruction de l’Ukraine ».

Le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, et la vice-première ministre ukrainienne, Ioulia Svyrydenko, signent un accord sur les minerais, à Washington, le 30 avril 2025. FACEBOOK/@YULIA.SVYRYDENKO/AFP

Du côté ukrainien, c’est Ioulia Svyrydenko, la ministre de l’économie, qui à Washington a signé le document ; ce dernier devra être encore ratifié par la Rada (Parlement). La ministre a détaillé sur le réseau social X le contenu de cet accord. Selon elle, le fonds créé place les deux partenaires sur un plan d’égalité, respectant la pleine souveraineté ukrainienne. Kiev sera le seul décisionnaire en matière de lieux et de ressources à exploiter. Le document ne prévoit pas de réparations financières aux Etats-Unis pour leur aide multiforme depuis le début de la guerre, en février 2022. Pourtant, le vice-chef de l’administration, Stephen Miller, continuait à parler jeudi matin d’un « remboursement » pour les « centaines de milliards de dollars que nos contribuables ont dépensés pour subventionner la guerre en Ukraine ». Ce propos divergent témoigne surtout de l’approche isolationniste, pleine de défiance à l’égard de Kiev, qui domine parmi les conseillers les plus radicaux du président.

Lire aussi | En direct, guerre en Ukraine : une attaque russe contre Zaporijia fait 29 blessés

« L’accord respecte la Constitution et préserve la trajectoire de l’Ukraine vers une intégration européenne », a souligné Ioulia Svyrydenko. Il s’agissait d’un point-clé pour Kiev, qui ne voulait pas se retrouver dans une situation de dette immédiate et lourde vis-à-vis de Washington, portant un coup à ses ressources budgétaires déjà très limitées par la guerre. La priorité est de tenir ses engagements par rapport à l’Union européenne, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

« un investissement dans la présence à long terme d’entreprises stratégiques américaines en Ukraine et dans la formation d’une architecture future de sécurité ».

La ministre de l’économie a insisté sur l’importance des investissements américains à venir et des transferts de technologie. Elle a même lié le fonds à la mise à disposition de nouvelles aides de type militaire, citant les systèmes de défense antiaérienne, que réclame le président Volodymyr Zelensky pour mieux protéger les zones civiles contre les missiles russes. Selon le ministre des affaires étrangères, Andrii Sybiha, l’accord représente « un investissement dans la présence à long terme d’entreprises stratégiques américaines en Ukraine.

Selon l’Ukraine, cet accord est mutuellement bénéfique et ancre la relation bilatérale sur le long terme, même si – détail essentiel – le potentiel des minerais ukrainiens demeure largement spéculatif et nécessite des investissements énormes. « Nous escomptons que, pendant les dix premières années, les profits et les revenus du fonds ne seront pas redistribués mais au lieu de cela réinvestis en Ukraine dans de nouveaux projets ou dans la reconstruction, a précisé la ministre de l’économie. Ces termes feront l’objet de discussions à venir. »

Dans le communiqué américain, il est aussi fait mention de la volonté partagée de « rendre opérationnel au plus vite » cet accord. Une façon de reconnaître, en creux, que ses paramètres généraux ont beau être fixés, il reste beaucoup d’incertitudes sur sa mise en œuvre concrète. La poursuite du conflit armé risquerait de réduire ce document à une ambition de papier. Si l’accord établit un lien économique fort entre les États-Unis et l’Ukraine, il représente surtout à ce stade une forme d’assurance politique et psychologique pour Donald Trump, qui estimait son pays abusé. Mais, au-delà de cet accord, une fin de l’implication diplomatique américaine, en vue d’une paix négociée, laisserait l’Ukraine dans une forme de précarité sécuritaire inédite depuis trois ans.

Trump pense à une réouverture de la mythique prison de la baie de San Francisco, Alcatraz

Dans un message coup de poing diffusé ce dimanche 4 mai, l’ancien président Donald Trump a annoncé avoir ordonné la modernisation et la réouverture de la célèbre prison d’Alcatraz, fermée depuis plus de 60 ans. Située dans la baie de San Francisco, la forteresse mythique accueillera, selon lui, les criminels les plus « vicieux, violents et récidivistes ». Une mesure choc, emblématique d’un retour à une politique sécuritaire radicale en cas de retour au pouvoir.

Depuis trop longtemps, l’Amérique est en proie à des criminels vicieux, violents et récidivistes, la lie de la société, qui ne contribueront jamais qu’à la misère et à la souffrance. Lorsque nous étions une nation plus sérieuse, par le passé, nous n’hésitions pas à enfermer les criminels les plus dangereux et à les tenir loin de toute personne susceptible de les blesser., a écrit le milliardaire républicain conservateur sur X

Alcatraz, plus qu’une prison : un message politique

Si le choix d’Alcatraz peut sembler surprenant, il est hautement symbolique. L’île-prison, rendue célèbre par ses anciens détenus – comme Al Capone ou le gangster George « Machine Gun » Kelly – et par les récits de ses évasions mythiques, incarne pour Trump un idéal de justice intraitable.

« La réouverture d’Alcatraz symbolisera la loi, l’ordre et la justice. Nous allons rendre à l’Amérique sa grandeur ! »

En réactivant ce lieu chargé d’histoire, Trump veut envoyer un signal clair : il compte réaffirmer l’autorité de l’État face à la montée de l’insécurité et de la récidive. Il ne s’agit pas, selon lui, d’un simple coup médiatique, mais d’une orientation politique lourde de conséquences. Ce projet s’inscrit dans une vision d’ensemble : renforcement des forces de l’ordre, réforme des tribunaux, durcissement des peines, expulsion massive des clandestins.

La décision de rénover Alcatraz a également une portée stratégique. Elle permet à Trump de réactiver une rhétorique de « loi et d’ordre », déjà très présente lors de sa première campagne, et de renforcer sa position auprès d’un électorat conservateur, soucieux de sécurité et d’autorité. En pleine période d’instabilité sociale, économique et migratoire, ce genre d’annonce trouve un écho important dans certaines franges de la population.

Une mesure controversée ?

D’ores et déjà, la mesure fait polémique. De nombreux observateurs critiquent une initiative jugée avant tout symbolique, voire populiste. Alcatraz, classée monument historique, n’est plus équipée pour accueillir des prisonniers depuis des décennies. Sa rénovation représenterait un coût astronomique et poserait de sérieux défis logistiques, notamment en matière de transport, de sécurité et d’adaptation aux normes actuelles.

Les défenseurs des droits civiques, eux, dénoncent une dérive autoritaire et une criminalisation croissante de la pauvreté et des minorités. Plusieurs associations affirment que ce projet risque de détourner l’attention des véritables enjeux sociaux à l’origine de la criminalité : pauvreté, accès à l’éducation, santé mentale, trafic de drogues.

Mais pour Trump et ses partisans, ces critiques ne font que renforcer leur détermination. Dans leur discours, la priorité est claire : restaurer l’ordre, protéger les familles, et punir sans faiblesse.

Avec cette initiative spectaculaire, Donald Trump entend marquer un tournant radical dans le discours sécuritaire américain. Reste à savoir si cette promesse aussi symbolique qu’explosive pourra réellement voir le jour ou si elle restera à l’état de slogan de campagne.

Lire aussi | 1969 : les Indiens prennent le fort d’Alcatraz

L’ile D’Alcatraz situé à environ deux kilomètres de San Francisco

Arnaques sentimentales et cyberharcèlement : quand la vulnérabilité devient publique

Le 14 janvier 2025, TF1 a retiré de toutes ses plateformes un reportage diffusé dans l’émission « Sept à Huit » concernant Anne, une femme de 53 ans escroquée par un individu se faisant passer pour l’acteur Brad Pitt.Cette décision fait suite à une vague de cyberharcèlement dirigée contre la victime après la diffusion du sujet le 12 janvier.

Le Monde nous précise que Anne, décoratrice d’intérieur, a été manipulée par un escroc qui, en utilisant de faux selfies, des documents d’identité falsifiés et des technologies d’intelligence artificielle, l’a convaincue de lui transférer 830 000 euros pour une prétendue opération liée à un cancer du rein. Cette arnaque a eu des conséquences dramatiques pour Anne, qui a tenté de se suicider à trois reprises et est actuellement hospitalisée pour une dépression sévère.

RTL reprend le fait que le club de foot de Toulouse, a posté sur X un message accompagné d’un photomontage interpellant la victime et ironisant sur son sort : « Bonjour Anne, Brad nous a dit qu’il serait au Stadium mercredi pour #TFCLAVAL. Et vous ? ». Sous le feu des critiques, le club de L1 a ensuite fait machine arrière en présentant ses « sincères excuses ».

Et Libération rajoutes que Netflix a posté un message sur X recensant quatre films disponibles sur sa plateforme dans lesquels figure la star américaine. «4 films à voir avec Brad Pitt (promis) c’est cadeau», indique le message. L’humoriste et chroniqueur de France Inter, Matthieu Noël, a ironisé sur le sort de Anne dans son billet de la matinale mardi.

En conclusion, cette affaire met en lumière les dangers des escroqueries sentimentales amplifiées par les technologies modernes et les réseaux sociaux.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/01/14/tf1-retire-son-reportage-sur-une-femme-escroquee-par-un-faux-brad-pitt-apres-le-cyberharcelement-subi-par-la-victime_6497531_3224.html

https://www.rtl.fr/culture/medias-people/le-reportage-de-sept-a-huit-sur-anne-arnaquee-par-un-faux-brad-pitt-retire-par-tf1-7900461075

https://www.liberation.fr/societe/tf1-retire-de-ses-plateformes-un-reportage-sur-une-femme-escroquee-par-un-faux-brad-pitt-20250114_Y463TONYJJHR5BGWUNHWZVNOOY

J’ai choisi cette information car il est très important de se protéger lors de l’usage d’internet et des réseaux sociaux. Cette dame n’a pas été assez prudente et a été aveuglée par le coupable.

C’est définitivement terminé pour C8 et NRJ12

En effet, le Conseil d’état rejette les recours en référé des deux chaines. Cela officialise donc leur disparitions de la TNT.

Le Monde nous explique que : Le Conseil d’Etat a ainsi estimé que la condition d’urgence nécessaire à un référé n’était « pas remplie ». Dans ses décisions, il précise que l’affaire sera examinée sur le fond « dans les prochaines semaines ». Mais également que « En plus de la procédure d’urgence qu’est le référé, les deux chaînes ont en effet introduit un recours « pour excès de pouvoir » contre la décision prise par l’Arcom mi-décembre, est-il inscrit dans les décisions de la plus haute juridiction administrative. » https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/30/frequences-tele-le-conseil-d-etat-rejette-les-recours-en-refere-de-c8-et-nrj12_6474220_3234.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default

Le HuffingtonPost en joue avec ces propos « Il n’y a pas eu de miracle de Noël. Ce lundi 30 décembre, le Conseil d’État a annoncé qu’il rejetait les recours intentés en référé par les chaînes C8 ( qui diffuse notamment TPMP) et NRJ12. Ces dernières contestent le non-renouvellement de leur fréquence de la TNT, une décision prise par l’Arcom en juillet et confirmée début décembre. »

D’après ce même média  » Le non-renouvellement de la fréquence de C8 a suscité une vague de réactions notamment du côté des fans de Touche pas à mon poste. Lundi 30 décembre, la pétition lancée sur internet pour « sauver C8 » rassemblait presque 1,033 million de signatures. Plusieurs rassemblements ont par ailleurs eu lieu devant le siège de l’Arcom à Paris. Lors de la dernière le 18 décembre, « Baba », l’animateur star de C8 s’était même rendu sur place. » https://www.huffingtonpost.fr/medias/article/fin-de-c8-et-nrj12-le-conseil-d-etat-rejette-le-recours-en-refere-des-chaines-apres-le-non-renouvellement_244188.html

Les Echos rajoute un point important. « Elle se targuait également d’être une « chaîne pionnière de la TNT », faisant valoir ses « 33,4 millions de téléspectateurs » par mois, « avec l’une des plus fortes proportions de téléspectateurs de 15-49 ans » soit « l’une des seules chaînes qui séduit encore un public jeune », selon un communiqué publié le 19 décembre.

Pour NRJ12 comme pour C8, qui accueille l’animateur star Cyril Hanouna et son émission « TPMP », l’enjeu est aussi social. Les deux chaînes ont prévenu que leur retrait forcé de la TNT pourrait causer au total la suppression de 500 postes, en comptant les emplois directs et indirects. La direction de Canal+ a déjà annoncé quelque 250 suppressions de postes, dont 150 en lien avec la fin de C8, selon l’intersyndicale du groupe. »https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/frequences-tnt-le-conseil-detat-rejette-a-nouveau-les-recours-de-c8-et-nrj12-2139946

J’ai choisi cette information car, la décision de ce verdict n’avait aucun réel suspense. La plupart de la population savait que ces deux chaines allait disparaitre. Les fans de C8 ont tout de même crée une pétition contre cette décision qui a dépassé le million de signataires.

Tout ceci, permet donc de confirmer la suppression de ces deux canaux de la TNT.

Veille informationelle 18/12/2024

J’ai choisi de partir de l’article du Monde BFM-TV revendique « une forme de force tranquille ». Cela met en lumière la stratégie adoptée par BFM-TV face à une concurrence accrue sur le marché des chaînes d’information en continu en France. C’est pour la chaine et ses concurrentes un enjeu de diffusion et de mesure d’audience.

Depuis plusieurs mois, BFM-TV fait face à une concurrence renforcée, notamment de la part de CNews, qui a réussi à dépasser BFM-TV en parts d’audience en mai 2024, atteignant 2,8 % contre 2,7 % pour BFM-TV présentait Le Monde dans cet article. Cette progression de CNews s’explique par une programmation axée sur des débats polémiques et des thématiques sensibles, attirant un public en quête de contenus plus tranchés.

En réponse, BFM-TV a choisi de se positionner comme une source d’information « apaisée », misant sur une couverture factuelle et objective des événements, loin de l’exacerbation des passions. Cette approche vise à se différencier de ses concurrents.

Selon 20 Minutes, la nouvelle direction de BFM-TV affiche sa volonté de « se battre pour la première place », malgré la concurrence de CNews, qui a atteint une part d’audience de 3,2 % en septembre 2024, contre 2,9 % pour BFM-TV. Cette détermination illustre la compétition féroce entre les chaînes d’information pour attirer et fidéliser les téléspectateurs.

De son côté, Stratégies rapporte que BFM-TV revendique toujours le statut de numéro un en termes de nombre de téléspectateurs quotidiens, avec 12,1 millions de personnes touchées chaque jour, contre 8,2 millions pour CNews.

La stratégie de BFM-TV, axée sur une information « apaisée », représente un pari sur le long terme dans un environnement médiatique où le sensationnalisme peut rapidement attirer l’audience. La chaîne devra continuer à innover et à renforcer sa proposition éditoriale pour maintenir et accroître son attractivité. Par ailleurs, l’évolution de la numérotation des chaînes, notamment pour Franceinfo et LCI, pourrait redistribuer les cartes et intensifier la concurrence. BFM-TV devra donc s’adapter à ces changements pour conserver sa position sur le marché.

Si j’ai choisi cet article, c’est pour essayer de comprendre plus en profondeur les tenants de la « guerre » de l’audimat entre les médias traditionnels. Il me paraît clair que cette question se joue principalement sur l’audience de la télévision mais également sur les médias utilisés par les jeunes comme les réseaux sociaux.
Pour comprendre comment fonctionne la mesure de l’audimat, Médiamétrie a publié un schéma simplifié des « 4 piliers de la mesure d’audience ».

The media leader

La « force tranquille » revendiquée par BFM-TV est un choix audacieux dans un contexte où l’urgence et le spectacle semblent dominer les priorités de nombreuses chaînes. Cependant, cette stratégie nécessite un équilibre délicat entre fidélisation du public, innovation numérique et différenciation éditoriale.

Au-delà de la seule performance de BFM-TV, cette situation reflète une transformation plus large des médias d’information en France, entre pressions économiques, influence des algorithmes et polarisation politique. Elle nous invite à repenser la manière dont nous consommons et interprétons l’information, en gardant un esprit critique face aux multiples stratégies adoptées par les acteurs du paysage audiovisuel.

Au Niger, la suspension des médias rode.

Depuis le coup d’état de la junte militaire datant du 26 juillet 2023, le pays a basculé. Mené par des militaires dont le général Abdourahamane Tiani, contre le gouvernement démocratiquement élu. Le Président déchu demeure en captivité à Niamey. Il y a une présence militaire accrue à proximité d’édifices gouvernementaux, notamment au palais présidentiel sur le boulevard de la République.

Le Monde dans son papier nous dit que  » Au Niger, les médias occidentaux continuent d’être la cible de la junte au pouvoir. Les militaires ont annoncé jeudi 12 décembre la suspension de la British Broadcasting Corporation plus communément abrégé BBC (grande radio outre manche) , après celles de RFI et de France 24. Une mesure à « effet immédiat » pour trois mois sur l’ensemble du territoire, précise un communiqué du ministre de la communication, Sidi Mohamed Raliou. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/12/13/au-niger-la-junte-suspend-la-bbc-pour-trois-mois_6445458_3212.html

France 24, principalement concerné par cette interdiction qui date de début aout 2023 déclarait à cette période  » Une semaine après le coup d’État au Niger, selon plusieurs sources sur place, la diffusion des programmes de RFI et France 24 a été interrompue dans le pays. France Médias Monde dénonce cette décision prise hors de tout cadre conventionnel et légal, qui prive un peu plus encore dans la région les citoyens de leur accès à une information libre et indépendante. Alors que RFI et France 24 ont déjà subi la censure au Mali et au Burkina Faso ces derniers mois, le groupe rappelle son attachement sans faille à la liberté d’informer, au pluralisme de l’information, comme au travail professionnel et à la sécurité des journalistes.  » Article du 3 aout 2023 https://www.france24.com/fr/france/20230803-rfi-et-france-24-s-indignent-la-suspension-de-leur-diffusion-au-niger

Article du 13 Décembre 2024 : https://www.france24.com/fr/afrique/20241213-au-niger-la-junte-au-pouvoir-suspend-la-radio-bbc-pour-trois-mois dans lequel on apprend que :  » Jeudi soir, le régime a par ailleurs annoncé « porter plainte » contre RFI pour « incitation aux génocides et aux massacres intercommunautaires » au Niger, sans préciser le lieu de la plainte. Aucun reportage n’est nommément mentionné dans ces décisions prises à l’encontre de la BBC et de RFI. »

Cette suspension de la BBC et du à une révélation faite, que RFI (Radio France Internationale)  » Dans son journal de ce midi, la BBC Afrique a annoncé que « des militants présumés, ont lancé deux attaques simultanées dans le village de Chatoumane et dans la zone de Téra » ainsi qu’un bilan de 130 morts. Il n’aura pas fallu plus pour que les autorités suspendent la radio pour trois mois. » « La junte nigérienne a, quant à elle, démenti mercredi soir l’existence de cette attaque, évoquant des « affirmations infondées » et une « campagne d’intoxication ». » https://www.rfi.fr/fr/afrique/20241212-le-niger-suspend-la-bbc-pour-trois-mois-et-porte-plainte-contre-rfi

J’ai choisi cette information car, nous avons très peu d’informations des agissements de cette junte militaire. J’ai également vu des éléments du massacre évoqués un peu plus haut, d’une atrocité inhumaine. Il faut donc, essayer à notre échelle de dénoncer ces actes et demander le rétablissement de la démocratie, le plus rapidement possible.

Cette information implique une censure partielle de la BBC, première fréquence de radio sur terre. Un véritable choc alors que les journalistes dévoilait une pure information. Cela a à priori gêné les dirigeants du pays.

Cette information, informe, évidemment, car avant ces articles, et ces vidéos, je n’avais pas connaissance de ce drame, le massacre qui a entrainé cette censure.

Veille informationnelle 04/12/24

Cette semaine j’ai décidé de partir de l’information qu’a publié Le Monde le 30 novembre 2024 dans un article titré « En Polynésie française, la presse nationale et internationale ne sera plus distribuée en 2025« . J’ai trouvé cette information intéressante du a un paradoxe qu’il soulève : donner l’information qu’il n’y aura plus d’information.

J’ai choisi cet article grâce a son titre qui m’a fait m’interroger sur la situation de la presse dans les DROM.
Depuis 2020, les quotidiens avaient cessé d’être livrés en Polynésie. En octobre 2024, la distribution par avion des hebdomadaires et des mensuels avait également cessé précise Le Monde.

Hachette Pacifique est le seul distributeur local. Depuis 2020 et les arrêts d’importation de presse quotidienne, les moyens de s’informer dans ces régions ont drastiquement diminués. Dans un article disponible sur Cairn.info, la chercheuse du CNRS (laboratoire de communication politique) Tamatoa Bambridge présente la situation des médias en Polynésie francaise.
Le Canard Enchainé titre le 9 novembre « Plus de papier sous les cocotiers » pour décrier la suppression de la presse pour la région. L’article fait mention d’un « déficit croissant » pour l’éditeur (Hachette Pacifique) qui n’aurait reçu « aucune réponse » a la demande de subventions.

Avec le départ du groupe de l’archipel, Tahiti Infos reste donc en monopole de l’information locale.
Aujourd’hui encore, près de 700 000 journaux sont envoyés sur le DROM chaque jour.

Le monopole c’est de l’économie, mais ca s’applique au média. « Rien n’est mieux qu’un peu de concurrence pour se donner a fond ». Quelle sera l’évolution du média en monopole ? Quelles rôle du média dans l’information des habitants ? Bien que les médias nationaux et internationaux restent accessible par le web, l’information sera uniforme au format papier : une source pour un distributeur. Il va y avoir un contrôle de l’information par un seul groupe commercial et cela pose des questions éthiques.

Une solution ? Un imprimeur/éditeur local. La question d’un imprimeur local reste en suspens malgré les violentes émeutes qui ont eu lieu en mai dernier. Ces émeutes sont encore très présentes dans les pensée de l’archipel ce qui laisse planer le doute sur cette possibilité annonce Libération dans un article sur le sujet le 30 novembre 2024.

Le numérique comme sauveur de l’information pour l’Outre Mer ? Selon une étude du Ministère de la Culture en janvier 2024, dans 13 % des cas, la télévision et la radio sont utilisés ensemble comme moyen principal d’information. La presse papier perd de l’audimat depuis plusieurs années, phénomène accéléré avec la démocratisation d’internet pour tous.

En 2025, plus de presse nationale et internationale en Polynésie française

A partir de janvier prochain, dans mois d’un mois jour pour jour les habitants polynésiens n’auront plus accès aux journaux papier de la presse nationale et internationale. Un véritable choc pour la population.

En effet, « Le Monde » nous révèle que  » Hachette Pacifique a annoncé par une simple note aux buralistes qu’il arrêterait de livrer la presse nationale et internationale. » « La crise de la distribution n’est pas neuve dans l’immense territoire du Pacifique qui s’étend sur une surface comparable à celle de l’Union européenne. Dès 2020, en pleine pandémie de Covid-19, les quotidiens avaient cessé d’être livrés. En octobre 2024, la distribution par avion des hebdomadaires et des mensuels avait également cessé, mais ils continuaient d’être livrés par bateau, avec plus d’un mois de retard sur l’Hexagone. » https://www.lemonde.fr/outre-mer/article/2024/11/30/en-polynesie-francaise-la-presse-nationale-et-internationale-ne-sera-plus-distribuee-en-2025_6421716_1840826.html

Cette information ne date donc pas d’hier mais c’est un nouveau coup de poignard pour ce grand territoire des DROM (Départements et Régions D’Outre Mer).

Un témoignage recueilli par Corse Matin nous dit que « Ça fait mal au cœur de voir que tout ça va disparaître », déplore Monique Tautia en disposant sa dernière livraison de mensuels dans les rayons de la maison de la presse où elle travaille au Pirae, sur l’île de Tahiti. Âgée de 62 ans, elle a passé quatre décennies à ranger des magazines sans jamais les lire. « Je ne regarde que les titres et je vois passer les modes: par exemple les magazines d’histoire, on n’en avait presque pas il y a 40 ans ». https://www.corsematin.com/article/francemonde/149243426373415/en-polynesie-francaise-il-ny-aura-plus-de-presse-nationale-en-kiosque-en-2025

Des déclarations qui confirment la tristesse et l’incompréhension locale par rapport à ce coup de tonnerre, catastrophe médiatique.

Sud Ouest précise que « En octobre 2024, la distribution par avion des hebdomadaires et des mensuels avait également cessé mais ils continuaient d’être livrés par bateau, avec plus d’un mois de retard sur l’Hexagone. Le gouvernement local, de son côté, ne s’émeut pas de cette raréfaction de l’offre. Il a simplement affirmé que la collectivité « n’a pas à se substituer aux acteurs privés ». https://www.sudouest.fr/culture/medias/polynesie-francaise-disparition-de-la-presse-nationale-en-kiosque-en-2025-22361818.php

Le quotidien régional français s’interroge sur une potentielle aide de la Nouvelle Calédonie sauf que « la distribution en Nouvelle-Calédonie a elle-même été très affectée par les émeutes qui ont touché l’archipel après la tentative d’adoption d’un projet de réforme constitutionnelle visant à modifier le corps électoral, laissant planer le doute sur cette possibilité. Laurent Martinez, le patron de Monique Tautia, s’inquiète de ne bientôt plus pouvoir conserver son employée dans la petite entreprise familiale qui porte le prénom de sa mère, Kina. « La presse, c’est 20 % de mon chiffre d’affaires, mais c’est aussi un produit d’appel pour des clients réguliers qui viennent pour un magazine puis achètent autre chose »

Le 2 Novembre, Outre Mer la 1ère publiait déjà un article à ce sujet avec la déclaration d’une cliente d’un bar tabac presse « Je n’arrive pas à comprendre, pourquoi le tout numérique, tout le monde ne va pas au numérique, tout le monde n’a pas internet, faut arrêter ! Je trouve ça dommage parce que je préfère le support papier, on lit, on tourne, on prend, que sur de tout petits écrans ! » https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/tahiti/polynesie-francaise/des-le-1er-janvier-la-presse-ecrite-nationale-et-internationale-disparaitra-des-kiosques-1533643.html

J’ai choisi cette information car c’est une catastrophe si nos concitoyens polynésiens ne puissent plus avoir accès à la presse internationale et surtout française. Aux vues de la qualité des journaux, c’est un véritable manque pour les habitants en terme d’information.

Cette information implique que ceux qui voudront conserver ce lien avec les médias tels que « Libération », « Le Figaro », entre autres, devront se porter sur le format en ligne. Alors que, la dernière confidence de la cliente nous montre que les journaux papiers sont, et resteront particuliers malgré la forte présence du numérique.

Tout cela sert a informer tout d’abord, puis confirmer les écrits venant du média lié à « France-Info », « Outre Mer la 1ère. »