C’est définitivement terminé pour C8 et NRJ12

C’est définitivement terminé pour C8 et NRJ12

En effet, le Conseil d’état rejette les recours en référé des deux chaines. Cela officialise donc leur disparitions de la TNT.

Le Monde nous explique que : Le Conseil d’Etat a ainsi estimé que la condition d’urgence nécessaire à un référé n’était « pas remplie ». Dans ses décisions, il précise que l’affaire sera examinée sur le fond « dans les prochaines semaines ». Mais également que « En plus de la procédure d’urgence qu’est le référé, les deux chaînes ont en effet introduit un recours « pour excès de pouvoir » contre la décision prise par l’Arcom mi-décembre, est-il inscrit dans les décisions de la plus haute juridiction administrative. » https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/12/30/frequences-tele-le-conseil-d-etat-rejette-les-recours-en-refere-de-c8-et-nrj12_6474220_3234.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default

Le HuffingtonPost en joue avec ces propos « Il n’y a pas eu de miracle de Noël. Ce lundi 30 décembre, le Conseil d’État a annoncé qu’il rejetait les recours intentés en référé par les chaînes C8 ( qui diffuse notamment TPMP) et NRJ12. Ces dernières contestent le non-renouvellement de leur fréquence de la TNT, une décision prise par l’Arcom en juillet et confirmée début décembre. »

D’après ce même média  » Le non-renouvellement de la fréquence de C8 a suscité une vague de réactions notamment du côté des fans de Touche pas à mon poste. Lundi 30 décembre, la pétition lancée sur internet pour « sauver C8 » rassemblait presque 1,033 million de signatures. Plusieurs rassemblements ont par ailleurs eu lieu devant le siège de l’Arcom à Paris. Lors de la dernière le 18 décembre, « Baba », l’animateur star de C8 s’était même rendu sur place. » https://www.huffingtonpost.fr/medias/article/fin-de-c8-et-nrj12-le-conseil-d-etat-rejette-le-recours-en-refere-des-chaines-apres-le-non-renouvellement_244188.html

Les Echos rajoute un point important. « Elle se targuait également d’être une « chaîne pionnière de la TNT », faisant valoir ses « 33,4 millions de téléspectateurs » par mois, « avec l’une des plus fortes proportions de téléspectateurs de 15-49 ans » soit « l’une des seules chaînes qui séduit encore un public jeune », selon un communiqué publié le 19 décembre.

Pour NRJ12 comme pour C8, qui accueille l’animateur star Cyril Hanouna et son émission « TPMP », l’enjeu est aussi social. Les deux chaînes ont prévenu que leur retrait forcé de la TNT pourrait causer au total la suppression de 500 postes, en comptant les emplois directs et indirects. La direction de Canal+ a déjà annoncé quelque 250 suppressions de postes, dont 150 en lien avec la fin de C8, selon l’intersyndicale du groupe. »https://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/frequences-tnt-le-conseil-detat-rejette-a-nouveau-les-recours-de-c8-et-nrj12-2139946

J’ai choisi cette information car, la décision de ce verdict n’avait aucun réel suspense. La plupart de la population savait que ces deux chaines allait disparaitre. Les fans de C8 ont tout de même crée une pétition contre cette décision qui a dépassé le million de signataires.

Tout ceci, permet donc de confirmer la suppression de ces deux canaux de la TNT.

Veille informationelle 18/12/2024

J’ai choisi de partir de l’article du Monde BFM-TV revendique « une forme de force tranquille ». Cela met en lumière la stratégie adoptée par BFM-TV face à une concurrence accrue sur le marché des chaînes d’information en continu en France. C’est pour la chaine et ses concurrentes un enjeu de diffusion et de mesure d’audience.

Depuis plusieurs mois, BFM-TV fait face à une concurrence renforcée, notamment de la part de CNews, qui a réussi à dépasser BFM-TV en parts d’audience en mai 2024, atteignant 2,8 % contre 2,7 % pour BFM-TV présentait Le Monde dans cet article. Cette progression de CNews s’explique par une programmation axée sur des débats polémiques et des thématiques sensibles, attirant un public en quête de contenus plus tranchés.

En réponse, BFM-TV a choisi de se positionner comme une source d’information « apaisée », misant sur une couverture factuelle et objective des événements, loin de l’exacerbation des passions. Cette approche vise à se différencier de ses concurrents.

Selon 20 Minutes, la nouvelle direction de BFM-TV affiche sa volonté de « se battre pour la première place », malgré la concurrence de CNews, qui a atteint une part d’audience de 3,2 % en septembre 2024, contre 2,9 % pour BFM-TV. Cette détermination illustre la compétition féroce entre les chaînes d’information pour attirer et fidéliser les téléspectateurs.

De son côté, Stratégies rapporte que BFM-TV revendique toujours le statut de numéro un en termes de nombre de téléspectateurs quotidiens, avec 12,1 millions de personnes touchées chaque jour, contre 8,2 millions pour CNews.

La stratégie de BFM-TV, axée sur une information « apaisée », représente un pari sur le long terme dans un environnement médiatique où le sensationnalisme peut rapidement attirer l’audience. La chaîne devra continuer à innover et à renforcer sa proposition éditoriale pour maintenir et accroître son attractivité. Par ailleurs, l’évolution de la numérotation des chaînes, notamment pour Franceinfo et LCI, pourrait redistribuer les cartes et intensifier la concurrence. BFM-TV devra donc s’adapter à ces changements pour conserver sa position sur le marché.

Si j’ai choisi cet article, c’est pour essayer de comprendre plus en profondeur les tenants de la « guerre » de l’audimat entre les médias traditionnels. Il me paraît clair que cette question se joue principalement sur l’audience de la télévision mais également sur les médias utilisés par les jeunes comme les réseaux sociaux.
Pour comprendre comment fonctionne la mesure de l’audimat, Médiamétrie a publié un schéma simplifié des « 4 piliers de la mesure d’audience ».

The media leader

La « force tranquille » revendiquée par BFM-TV est un choix audacieux dans un contexte où l’urgence et le spectacle semblent dominer les priorités de nombreuses chaînes. Cependant, cette stratégie nécessite un équilibre délicat entre fidélisation du public, innovation numérique et différenciation éditoriale.

Au-delà de la seule performance de BFM-TV, cette situation reflète une transformation plus large des médias d’information en France, entre pressions économiques, influence des algorithmes et polarisation politique. Elle nous invite à repenser la manière dont nous consommons et interprétons l’information, en gardant un esprit critique face aux multiples stratégies adoptées par les acteurs du paysage audiovisuel.

Au Niger, la suspension des médias rode.

Depuis le coup d’état de la junte militaire datant du 26 juillet 2023, le pays a basculé. Mené par des militaires dont le général Abdourahamane Tiani, contre le gouvernement démocratiquement élu. Le Président déchu demeure en captivité à Niamey. Il y a une présence militaire accrue à proximité d’édifices gouvernementaux, notamment au palais présidentiel sur le boulevard de la République.

Le Monde dans son papier nous dit que  » Au Niger, les médias occidentaux continuent d’être la cible de la junte au pouvoir. Les militaires ont annoncé jeudi 12 décembre la suspension de la British Broadcasting Corporation plus communément abrégé BBC (grande radio outre manche) , après celles de RFI et de France 24. Une mesure à « effet immédiat » pour trois mois sur l’ensemble du territoire, précise un communiqué du ministre de la communication, Sidi Mohamed Raliou. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/12/13/au-niger-la-junte-suspend-la-bbc-pour-trois-mois_6445458_3212.html

France 24, principalement concerné par cette interdiction qui date de début aout 2023 déclarait à cette période  » Une semaine après le coup d’État au Niger, selon plusieurs sources sur place, la diffusion des programmes de RFI et France 24 a été interrompue dans le pays. France Médias Monde dénonce cette décision prise hors de tout cadre conventionnel et légal, qui prive un peu plus encore dans la région les citoyens de leur accès à une information libre et indépendante. Alors que RFI et France 24 ont déjà subi la censure au Mali et au Burkina Faso ces derniers mois, le groupe rappelle son attachement sans faille à la liberté d’informer, au pluralisme de l’information, comme au travail professionnel et à la sécurité des journalistes.  » Article du 3 aout 2023 https://www.france24.com/fr/france/20230803-rfi-et-france-24-s-indignent-la-suspension-de-leur-diffusion-au-niger

Article du 13 Décembre 2024 : https://www.france24.com/fr/afrique/20241213-au-niger-la-junte-au-pouvoir-suspend-la-radio-bbc-pour-trois-mois dans lequel on apprend que :  » Jeudi soir, le régime a par ailleurs annoncé « porter plainte » contre RFI pour « incitation aux génocides et aux massacres intercommunautaires » au Niger, sans préciser le lieu de la plainte. Aucun reportage n’est nommément mentionné dans ces décisions prises à l’encontre de la BBC et de RFI. »

Cette suspension de la BBC et du à une révélation faite, que RFI (Radio France Internationale)  » Dans son journal de ce midi, la BBC Afrique a annoncé que « des militants présumés, ont lancé deux attaques simultanées dans le village de Chatoumane et dans la zone de Téra » ainsi qu’un bilan de 130 morts. Il n’aura pas fallu plus pour que les autorités suspendent la radio pour trois mois. » « La junte nigérienne a, quant à elle, démenti mercredi soir l’existence de cette attaque, évoquant des « affirmations infondées » et une « campagne d’intoxication ». » https://www.rfi.fr/fr/afrique/20241212-le-niger-suspend-la-bbc-pour-trois-mois-et-porte-plainte-contre-rfi

J’ai choisi cette information car, nous avons très peu d’informations des agissements de cette junte militaire. J’ai également vu des éléments du massacre évoqués un peu plus haut, d’une atrocité inhumaine. Il faut donc, essayer à notre échelle de dénoncer ces actes et demander le rétablissement de la démocratie, le plus rapidement possible.

Cette information implique une censure partielle de la BBC, première fréquence de radio sur terre. Un véritable choc alors que les journalistes dévoilait une pure information. Cela a à priori gêné les dirigeants du pays.

Cette information, informe, évidemment, car avant ces articles, et ces vidéos, je n’avais pas connaissance de ce drame, le massacre qui a entrainé cette censure.

Veille informationnelle 04/12/24

Cette semaine j’ai décidé de partir de l’information qu’a publié Le Monde le 30 novembre 2024 dans un article titré « En Polynésie française, la presse nationale et internationale ne sera plus distribuée en 2025« . J’ai trouvé cette information intéressante du a un paradoxe qu’il soulève : donner l’information qu’il n’y aura plus d’information.

J’ai choisi cet article grâce a son titre qui m’a fait m’interroger sur la situation de la presse dans les DROM.
Depuis 2020, les quotidiens avaient cessé d’être livrés en Polynésie. En octobre 2024, la distribution par avion des hebdomadaires et des mensuels avait également cessé précise Le Monde.

Hachette Pacifique est le seul distributeur local. Depuis 2020 et les arrêts d’importation de presse quotidienne, les moyens de s’informer dans ces régions ont drastiquement diminués. Dans un article disponible sur Cairn.info, la chercheuse du CNRS (laboratoire de communication politique) Tamatoa Bambridge présente la situation des médias en Polynésie francaise.
Le Canard Enchainé titre le 9 novembre « Plus de papier sous les cocotiers » pour décrier la suppression de la presse pour la région. L’article fait mention d’un « déficit croissant » pour l’éditeur (Hachette Pacifique) qui n’aurait reçu « aucune réponse » a la demande de subventions.

Avec le départ du groupe de l’archipel, Tahiti Infos reste donc en monopole de l’information locale.
Aujourd’hui encore, près de 700 000 journaux sont envoyés sur le DROM chaque jour.

Le monopole c’est de l’économie, mais ca s’applique au média. « Rien n’est mieux qu’un peu de concurrence pour se donner a fond ». Quelle sera l’évolution du média en monopole ? Quelles rôle du média dans l’information des habitants ? Bien que les médias nationaux et internationaux restent accessible par le web, l’information sera uniforme au format papier : une source pour un distributeur. Il va y avoir un contrôle de l’information par un seul groupe commercial et cela pose des questions éthiques.

Une solution ? Un imprimeur/éditeur local. La question d’un imprimeur local reste en suspens malgré les violentes émeutes qui ont eu lieu en mai dernier. Ces émeutes sont encore très présentes dans les pensée de l’archipel ce qui laisse planer le doute sur cette possibilité annonce Libération dans un article sur le sujet le 30 novembre 2024.

Le numérique comme sauveur de l’information pour l’Outre Mer ? Selon une étude du Ministère de la Culture en janvier 2024, dans 13 % des cas, la télévision et la radio sont utilisés ensemble comme moyen principal d’information. La presse papier perd de l’audimat depuis plusieurs années, phénomène accéléré avec la démocratisation d’internet pour tous.

En 2025, plus de presse nationale et internationale en Polynésie française

A partir de janvier prochain, dans mois d’un mois jour pour jour les habitants polynésiens n’auront plus accès aux journaux papier de la presse nationale et internationale. Un véritable choc pour la population.

En effet, « Le Monde » nous révèle que  » Hachette Pacifique a annoncé par une simple note aux buralistes qu’il arrêterait de livrer la presse nationale et internationale. » « La crise de la distribution n’est pas neuve dans l’immense territoire du Pacifique qui s’étend sur une surface comparable à celle de l’Union européenne. Dès 2020, en pleine pandémie de Covid-19, les quotidiens avaient cessé d’être livrés. En octobre 2024, la distribution par avion des hebdomadaires et des mensuels avait également cessé, mais ils continuaient d’être livrés par bateau, avec plus d’un mois de retard sur l’Hexagone. » https://www.lemonde.fr/outre-mer/article/2024/11/30/en-polynesie-francaise-la-presse-nationale-et-internationale-ne-sera-plus-distribuee-en-2025_6421716_1840826.html

Cette information ne date donc pas d’hier mais c’est un nouveau coup de poignard pour ce grand territoire des DROM (Départements et Régions D’Outre Mer).

Un témoignage recueilli par Corse Matin nous dit que « Ça fait mal au cœur de voir que tout ça va disparaître », déplore Monique Tautia en disposant sa dernière livraison de mensuels dans les rayons de la maison de la presse où elle travaille au Pirae, sur l’île de Tahiti. Âgée de 62 ans, elle a passé quatre décennies à ranger des magazines sans jamais les lire. « Je ne regarde que les titres et je vois passer les modes: par exemple les magazines d’histoire, on n’en avait presque pas il y a 40 ans ». https://www.corsematin.com/article/francemonde/149243426373415/en-polynesie-francaise-il-ny-aura-plus-de-presse-nationale-en-kiosque-en-2025

Des déclarations qui confirment la tristesse et l’incompréhension locale par rapport à ce coup de tonnerre, catastrophe médiatique.

Sud Ouest précise que « En octobre 2024, la distribution par avion des hebdomadaires et des mensuels avait également cessé mais ils continuaient d’être livrés par bateau, avec plus d’un mois de retard sur l’Hexagone. Le gouvernement local, de son côté, ne s’émeut pas de cette raréfaction de l’offre. Il a simplement affirmé que la collectivité « n’a pas à se substituer aux acteurs privés ». https://www.sudouest.fr/culture/medias/polynesie-francaise-disparition-de-la-presse-nationale-en-kiosque-en-2025-22361818.php

Le quotidien régional français s’interroge sur une potentielle aide de la Nouvelle Calédonie sauf que « la distribution en Nouvelle-Calédonie a elle-même été très affectée par les émeutes qui ont touché l’archipel après la tentative d’adoption d’un projet de réforme constitutionnelle visant à modifier le corps électoral, laissant planer le doute sur cette possibilité. Laurent Martinez, le patron de Monique Tautia, s’inquiète de ne bientôt plus pouvoir conserver son employée dans la petite entreprise familiale qui porte le prénom de sa mère, Kina. « La presse, c’est 20 % de mon chiffre d’affaires, mais c’est aussi un produit d’appel pour des clients réguliers qui viennent pour un magazine puis achètent autre chose »

Le 2 Novembre, Outre Mer la 1ère publiait déjà un article à ce sujet avec la déclaration d’une cliente d’un bar tabac presse « Je n’arrive pas à comprendre, pourquoi le tout numérique, tout le monde ne va pas au numérique, tout le monde n’a pas internet, faut arrêter ! Je trouve ça dommage parce que je préfère le support papier, on lit, on tourne, on prend, que sur de tout petits écrans ! » https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/tahiti/polynesie-francaise/des-le-1er-janvier-la-presse-ecrite-nationale-et-internationale-disparaitra-des-kiosques-1533643.html

J’ai choisi cette information car c’est une catastrophe si nos concitoyens polynésiens ne puissent plus avoir accès à la presse internationale et surtout française. Aux vues de la qualité des journaux, c’est un véritable manque pour les habitants en terme d’information.

Cette information implique que ceux qui voudront conserver ce lien avec les médias tels que « Libération », « Le Figaro », entre autres, devront se porter sur le format en ligne. Alors que, la dernière confidence de la cliente nous montre que les journaux papiers sont, et resteront particuliers malgré la forte présence du numérique.

Tout cela sert a informer tout d’abord, puis confirmer les écrits venant du média lié à « France-Info », « Outre Mer la 1ère. »

Veille informationnelle 20/11/24

J’ai choisi de traiter la rumeur selon laquelle Kamala Harris va exposer les preuves d’une fraude électorale massive. Depuis la défaite de la candidate démocrate, les rumeurs filent dans tous les sens. Dernière en date, une rumeur visant a attaquer le 47e président des Etats Unis. J’ai trouvé cet article dans la rubrique « médias mutants » de L’ADN.

Le média parle d’une inversion des rôles : c’était le camp Républicain qui, en 2020 avait proposé ces fakes news de « plan secret et de personnalités politiques qui devraient bientôt se retrouver derrière les barreaux » suite a la défaite du milliardaire.
Ces fake news existeraient par « la déception et le manque d’explication logique derrière la victoire de Donald Trump » selon la journaliste Taylor Lorenz.

Donald Trump toujours convaincu que son élection en 2020 lui a été volée / AFP or Licensors

Je m’interroge sur les tenants de ces rumeurs, de leur possible impact. Cet article me fait aussi penser au médias de divertissements comme Tik Tok qui touchent un public monstre et a leur « puissance » dans la diffusion de fausses informations. J’en parlais dans un autre article, la frontière entre journaliste et créateur de contenu est toujours plus floue avec un mélange des mondes.

Cette rumeur est apparue a la suite de la défaite de Kamala Harris. Sa défaite assurée à 11h25 en France a fait beaucoup réagir. Déjà pendant leur campagne électorale, nombre de tentatives pour déstabiliser le camp adverse avaient été observées. LeHuffPost titre le 25 Octobre « Les « fake news » font partie de la présidentielle américaine » et met en avant ces pratiques.

Selon Libération, dans un article sur les modes de consommation de l’information par les jeunes : « 70 % des 15-34 ans utilisent quotidiennement les réseaux sociaux pour s’informer – Instagram, TikTok et Snapchat ». A un âge ou l’opinion et le cerveau est facilement malléable, comment protéger les jeunes des fausses informations. C’est encore un problème similaire a un âge plus élevé, ou l’on se retrouve noyé sous une masse d’information. Trop d’information ? Quelle qualité ? Quelle légitimité ?

La question des fakes news reste aujourd’hui majeur dans le paysage médiatique mondial. Les réseaux sociaux permettent a tous de partager de l’information sans vérification (ou partielle) ce qui laisse forcément passer des mauvaises informations voire des fausses. Plus que des erreurs, elles peuvent être des armes contre des personnalités, des institutions, des gouvernements, etc…

Marianne dénonçait le 5 novembre un groupe de cyber criminels russes a l’origine de la création d’une fake news vidéo virale sur les réseaux mettant en garde de ne pas la croire et de la signaler. La vidéo a été fact checkée par les fact checker de l’AFP.

Le Washington Post perd un monument : Monsieur Jim Hoagland

Un drame a récemment frappé le quotidien américain d’outre atlantique. Le décès de celui qui a remporté deux prix Pullitzer (en 1971 et en 1991) et chef du service international, on parle bien sur de Jim Hoagland

Né en 1940, il s’est éteint le 4 novembre dernier à l’âge de 84 ans. Il était au sein du journal qu’il avait rejoint en 2010.
Il était dans le métier depuis toujours, exerçant sa profession d’arrache pied depuis plus de soixante ans.
Une carrière bien remplie ou il a été correspondant en France, au Liban et en Afrique pour  » le Post » (surnom du Washington Post).
Un des moments marquants de sa carrière à été en Afrique du Sud et sur la couverture de l’apartheid ( un système d’oppression sur un autre, mis au claires grâce à des lois, des politiques et des pratiques discriminatoires), sujet sur lequel il a écrit un livre.

Un personnage très important en France car comme nous le dit https://www.worldpolicyconference.com/wp-content/uploads/2022/07/hoagland_jim_FR_WPC15.pdf  » ll a reçu le grade de chevalier de la Légion d’honneur française en 2004 et a été nommé officier dans la Légion en 2010. »

Dans l’hexagone, seul  » Le Monde » évoque son décès : « A Washington, Paris, Londres ou Beyrouth, en ces années-là, la signature Hoagland, au bas d’un article du Washington Post , est la garantie d’une information puisée aux meilleures sources. » Décédé quelques heures avant la réélection de Donald Trump,  » Le Monde » relate son opinion au sujet du 45 et 47ème président des États-Unis :

« L’élection de Donald Trump à la présidentielle en 2016 afflige profondément cet internationaliste, qui croyait dans les vertus de l’alliance du pouvoir américain avec les autres démocraties libérales. Il voit en Trump un homme qui affaiblit le leadership des États-Unis. Il meurt quelques heures avant la deuxième victoire du républicain – lequel aurait beaucoup gagné à consulter Jimmie Lee Hoagland. » https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2024/11/16/la-mort-de-jim-hoagland-grande-plume-du-washington-post_6396853_3382.html

Outre Atlantique justement, c’est  » Le New York Times » qui lui rend un vibrant hommage avec un papier extraordinaire qui montre l’importance de cet homme pour le journalisme américain. https://www.nytimes.com/2024/11/07/business/media/jim-hoagland-dead.html

J’ai choisi cette information car il est important de la relayer. Trop peu d’articles ont été réalisés pour annoncer sa mort malgré une carrière digne des plus grands de la profession.

Cette information et le sous traitement implique peut être la méconnaissance des médias français à son sujet ? Alors que le pays l’a reconnu à de nombreuses reprises comme évoqué. Ils auraient pu effectué un portrait de lui sans réellement rentrer dans les détails en appuyant sur le rôle qu’il a eu chez nous.

Article de veille informationnelle 06/11/24

J’ai choisi comme information cette semaine le sujet des influenceurs comme « nouveaux journalistes ». C’est dans un article de France Info titré Influenceurs : les nouveaux journalistes ? que je me suis posé la question de l’évolution du métier de journaliste par ce spectre. J’avais déjà pensé a l’évolution par de nouvelles innovations comme l’IA mais pas a travers les créateurs de contenus.

L’article qualifie Lena Situation comme « L’une des influenceuses les plus puissantes du monde ». « Jeune », « populaire » et « touchant une large audience ». C’est les raisons qui font que des médias comme Canal+ leur donnent le micro. Lors du Festival de Cannes, l’influenceuse tenait le micro pour donner des interview aux stars. Ce rôle de journaliste a fait réagir sur X notamment des journalistes critiquant ce choix du groupe.
Bien plus qu’une simple apparition pour des interviews, on trouve ces influenceurs dans d’autres cadres comme Hugo Décrypte sur sa chaine YouTube. Il n’est pas journaliste, ne se revendique pas journaliste mais produit un travail journalistique sourcé et fiable.

Mais alors, quelle distinction entre journaliste et influenceur ? Sont-ils (les influenceurs) les journalistes de demain ?

Le média Wesh Culture écrivait : « Entre transmission de l’information et recherche constante de la satisfaction de sa communauté, Hugo Travers doit ainsi concilier les obligations d’un journaliste avec celles d’un influenceur » dans un article sur la personnalité. Les journalistes mettent en évidence l’ambivalence de la double facette du créateur de contenu et proposent une enquête ou 55% des étudiés pensent Hugo influenceur plus que journaliste.

Cette question est complexe et profonde. Un influenceur peut il être journaliste ? Un journaliste est-il un influenceur en influent sur l’opinion public par ses articles ?

L’INA présente en mars 2024 une étude de l’agence Reech, spécialisée en influence marketing qui a interrogé près de 1 300 créateurs de contenus sur leur métier. Parmi les réponses, une statistique : « 42% des créateurs de contenu se considèrent négativement représentés par les médias ».
Serait-ce une tentative pour les créateurs de contenus de redorer leur image dans les médias en « contrôlant » leur image ou alors un coup de com pour faire parler d’eux et attirer de nouveaux auditeurs a leurs vidéos.

« Nouveaux journalistes » renvoie a deux idées : une nouvelle personne dans le métier de journaliste et/ou des journalistes utilisant une nouvelle innovation. Les créateurs de contenus, dans certains cas remplissent ces critères.

On parle beaucoup des créateurs de contenus comme journalistes mais l’inverse (bien que plus rare existe aussi). On peut prendre l’exemple de Samuel Etienne. D’abord journaliste sur RFI et Europe 1, il est aujourd’hui l’un des streamers francophones les plus suivi depuis 2020. Il propose sur Twitch des streams sur le jeu vidéo comme si désigne la plateforme mais aussi des émissions plus posées centrées sur des invités ou l’actualité comme « La Parole Est Tienne », émission ou la parole est donnée au chat sur des débats d’actualité. Cela permet a chacun de donner un avis en discussion plus ou moins directe avec le journaliste, streamer de près d’un million d’abonnés sur la plateforme.
Sa page Twitch est la première proposée après son Wikipédia a la recherche de son nom.

Meurtres de journalistes impuni : un chiffre toujours aussi élevé

Une statistique littéralement glaçante est récemment tombé dans un rapport de L’UNESCO (United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization) traduisez Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture qui indique que 85% des meutres de journalistes restent encore impunis entre l’année 2022 et 2023.

Audrey Azoulay directrice générale de l’organisation déclare ainsi que : « En 2022 et 2023, un journaliste a été tué tous les quatre jours simplement pour avoir fait son travail essentiel de quête de la vérité. Dans la majorité des cas, personne ne sera jamais tenu responsable de ces meurtres. J’appelle tous nos États membres à intensifier leurs efforts pour que ces crimes ne restent jamais impunis. Il est crucial de poursuivre et de condamner leurs auteurs pour prévenir de nouvelles attaques contre les journalistes.« https://www.unesco.org/fr/articles/85-des-meurtres-de-journalistes-restent-impunis-rapport-unesco

France-Info qui relaye ce rapport révèle que le chiffre explose compte tenu des régions du monde comme en Palestine notamment : « en 2023 c’est dans l’État de Palestine qu’a été enregistré le plus grand nombre de meurtres : 24 journalistes y ont été tués » https://www.francetvinfo.fr/economie/medias/les-meurtres-de-journalistes-restent-majoritairement-impunis-deplore-l-unesco_6873818.html

Le Figaro qui relaye également cette étude passionnante appuie que « Dans les autres zones géographiques, la plupart des journalistes tués couvraient «le crime organisé, la corruption» ou ont été tués «lors de reportages sur des manifestations», On parle des journalistes masculins mais n’oublions pas nos consoeurs féminines, particulièrement touchés ces derniers temps. « Plus que les années précédentes, les femmes journalistes ont été particulièrement ciblées par ces meurtres en 2022. L’organisation a comptabilisé dix meurtres de femmes journalistes au cours de cette seule année. » https://www.lefigaro.fr/international/les-meurtres-de-journalistes-restent-majoritairement-impunis-selon-l-unesco-20241102

J’ai choisi cette information car, elle est extrêmement importante pour nous, futurs journalistes. Et surtout qu’il ne faut pas oublier que sans eux, on aurait pas accès à certaines informations sur certains endroits du globe ( exemples : Conflit Ukraino-Russe, israélo-palestinien, les cartels mexicains)

Cette information implique plusieurs choses très importantes, et il faut montrer à la population ces chiffres tristement élevés. L’enjeu médiatique y est d’ailleurs lourd, car il faut que cette enquête de L’UNESCO circule afin qu’elle puisse toucher le plus grand nombre de personnes.

Article de veille informationnelle 23/10

C’était annoncé dans Le Monde lundi dernier, Camille Langlade est nommée directrice de la rédaction de BFM-TV. Succédant a Philippe Corbé, l’ancienne journaliste directrice des chaînes locales BFM Régions se présente prête a prendre le rôle qui lui est attribué.

POURQUOI CETTE INFORMATION ?

J’ai choisi cette information parce qu’elle concerne BFMTV, la seconde chaine d’information en continue en France. La chaine a une influence énorme sur la société française en touchant près de 6 millions en chiffre d’audiences sur la période Septembre – Décembre 2023.

Le changement de directeur n’est pas une information anodine. On l’a vu dans le cas du Journal du Dimanche (JDD) ou le rachat par Bolloré et le changement de directeur changeant la ligne éditoriale vers l’extrême droite. Fabien Namias déclare : “son professionnalisme reconnu, son expérience ainsi que sa parfaite connaissance des équipes de BFMTV seront déterminants pour conduire la chaîne vers de grands succès.”. Passée par Vatican Radio et Europe 1, elle travaille a BFMTV depuis 2018. Mais alors, quel futur pour la seconde chaine d’information en continu ? Quel direction pour cette nouvelle directrice ?

Ces changements de direction sont dus au rachat de la chaine d’information par Rodolphe Saadé, propriétaire de CMACGM mentionne Le Figaro Economie. CB News fait rappel de la clause de cession qui avait permis à Marc-Olivier Fogiel et Hervé Béroud (anciens de la direction) de quitter la chaine avec des indemnités.

Déjà depuis plusieurs années, les médias sont sujets a des rachats par des milliardaires internationaux : on peut prendre exemple le milliardaire français Bolloré, propriétaire de Canal+, de toutes les chaines du groupe ou encore les chaines de télévision C8 et News. Daniel Kretinsky, un autre milliardaire (Tchèque) lui possède une partie du groupe TF1. Dans ce cas, c’est Rodolphe Saadé, propriétaire de la société de transport maritime de marchandises CMACGM mais le problème reste le même : quel avenir pour le paysage médiatique Français sous la joue d’un rachat soudain par un milliardaire ?
C’est dans ce paysage médiatique que je travaillerai dans quelques années donc être en connaissance de son fonctionnement et de ses transformateurs est primordial pour travailler dans un écosystème que l’on connait, que l’on comprend et que l’on peut suivre dans son évolution.

QUELLES QUESTIONS SONT SOULEVÉES ?

  • Les impacts du changement de direction sur BFMTV ?
  • Le futur de BFMTV ?
  • Les impacts d’un rachat de média ? quel avenir pour le paysage médiatique Français
  • Quelle importance donner aux manias de la presse (grands propriétaires de presse) ?
  • Pourquoi ces manias de la presse « jouent » avec les médias ?
  • Un intérêt politique ?
  • Un intérêt économique ?
  • Un intérêt idéologique ?