Médias et réseaux sociaux : les meilleurs ennemis

Alors qu’il devient impossible pour les médias de ne pas être présents sur les réseaux sociaux. Plusieurs quotidiens européens décide de quitter le réseaux social X, dirigé par Elon Musk. Ce mardi, Médiapart annoncé à son tour, sa décision de rompre avec « le média de désinformation ».

Selon une étude Pew Research Center, 72% des personnes accèdent à l’information via les réseaux sociaux. Effectivement les socials médias permettent d’avoir du divertissement et de l’information sur une seule plateforme. De plus, « Aimer » ou «  suivre » plusieurs pages de médias d’informations et retrouver des articles dans son fil d’actualité est plus simple qu’aller chercher l’information sur les sites des médias.

De plus d’après une de ses étude, Cision France, affirme que 91% des journalistes utilisent les réseaux sociaux dans le cadre de leur travail. Et 54% déclarent même ne plus pouvoir s’en passer pour exercer leur métier. Les réseaux sociaux ne sont donc pas une simple mode, mais un outil de travail à part entière dans le métier de journaliste.

Jean-Noël Buisson confirme, en déclarant: « Depuis deux décennies, le lien qui unit médias et réseaux sociaux est quasi-fusionnel. Avec d’un côté, une mécanique de partage implacable et le besoin de contenus frais pour nourrir les plateformes. Et de l’autre, l’opportunité de générer du trafic et donc des revenus pour une presse en crise. »

Cosion cite cinq raisons d’être abonné aux médias sur les réseaux sociaux:

1 : Suivre l’actualité en temps réel

2 : Pour partager avec mes amis / contacts les articles que j’ai lu

3 : Pour trouver des informations que je ne trouve pas ailleurs

4 : Pour commenter ou voir les commentaires associés aux articles publiés par ces journaux ou magazines

5 : Pour consulter les pages de mes titres de presse préférés

Comment les journalistes utilisent les réseaux sociaux?

Cependant tous les réseaux sociaux ne sont pas en accord avec le rôle des médias. Le réseau social Twitter devenu X a été racheté en 2022 par Elon Musk. Après la réélection de Donald Trump à l’issue d’une campagne présidentielle durant laquelle les réseaux sociaux ont joué un grand rôle dans la propagation de fake news ou le ciblage des électeurs, Elon Musk va intégrer le gouvernement de Donald Trump.

En novembre 2025, les quotidiens britannique The Guardian puis espagnol La Vanguardia et suédois Dagens Nyheter ont annoncé qu’ils ne publieraient plus de contenus sur X. En France, Ouest-France puis Sud Ouest en ont fait de même, s’inscrivant dans une vague de désaffection croissante de ce réseau social.

Par la suite, Mediapart a annoncé ce mardi qu’il allait quitter le 20 janvier le réseau social X du milliardaire américain Elon Musk, devenu selon lui une «arme de désinformation massive», déclare Le Figaro. Cette date n’a pas été choisis au hasard par le quotidien Français puisque c’est précisément à la date de la prise de fonction du président américain élu Donald Trump. Carine Fouteau, présidente et directrice de la publication du média a pris la parole: «Mediapart refuse de servir la cause des ennemis du journalisme et de l’intérêt général» elle ajoute «nous avons une bataille historique à mener en défense de notre mission, qui consiste à rechercher la vérité des faits, en produisant des informations recoupées, vérifiées et documentées.» Seulement d’après cette dernière, le social média X met le chao dans l’information.