La fin des partenariats de fact-checking chez meta pose un problème d’information

Ce mardi 7 janvier, Mark Zuckerberg a annoncé la fin des partenariats avec des médias pour vérifier les informations publiés sur Facebook et Instagram. Il assure vouloir remplacer ce fact-checking par l’intervention des internautes via le biais de note, imitant ainsi le système présent sur X.

En me baladant sur Inoreader, j’ai trouvé intéressant de traiter cette actualité qui soulève une fois de plus des problématiques liés à l’évolution des nouvelles technologies. En premier lieu, cette suppression implique des inquiétudes concernant une potentielle information encore plus orientée politiquement. En second lieu, un risque de désinformation encore plus accru se développe dû au fait que celle-ci soit vérifiée par des particuliers et non des entreprises spécialisées dans les médias.

La journaliste ayant reçue le prix Nobel de la paix, Maria Ressa déclare craindre « une époque extrêmement dangereuse à l’avenir « . En effet, beaucoup de gens s’informent de plus en plus par le biais des réseaux sociaux, délaissant les plateformes plus traditionnelles. Un risque de manipulation de l’information par certaines communautés politiques est renforcé par ce système de vérification par des particuliers. Ceux-ci pourraient s’organiser dans le but de vérifier une information sous un angle politique précis les arrangeant, produisant alors une modération ainsi qu’une information biaisée.

Par ailleurs, si cette mesure peut poser le problème d’une information biaisée, celle-ci pose également le problème d’une information faussée. En effets, certaines personnes malveillantes ou simplement ignorantes pourraient laisser passer une information fausse dans les mailles du filet de modération. Une réelle confusion déjà présente sur la véracité des informations présente sur les réseaux sociaux serait alors amplifiée. Cette désinformation pourrait alors augmenter le regard de défiance des utilisateurs des réseaux sociaux envers l’information trouvable sur celle-ci. Angie Drobnic Holan, directrice de l’interternational fact-checking network a estimé que «cette décision portera préjudice aux utilisateurs des réseaux sociaux qui recherchent des informations précises et fiables« .

Même si Le Figaro affirme que la France n’est pour le moment pas concernée par cette mesure, ce n’est qu’une question de temps pour que ces problématiques arrivent dans notre hexagone.


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