ARIA, une Association des Radios Indépendantes aux Antilles vient d’être lancé dans les Antilles Française, ce mardi 22 octobre 2024.
J’ai choisi ce sujet, car je trouvais ça intéressant de traiter la relation des médias et des Antilles, qui subissent souvent des inégalités liés à leur localisation et leur statut.
ARIA, née sous la forme d’une association à loi 1901 en ce mois d’octobre, l’ARIA veut fédérer les radios locales dans les principales îles des Antilles françaises (Guadeloupe, Martinique, Marie-Galante, Saint-Martin et Saint-Barthélémy) dont chacune dispose d’un rayon de diffusion locale, régionale ou inter-iles.
Cette association est dédiée à la promotion et à la défense des intérêts des petites et moyennes radios FM indépendantes, plus particulièrement, l’ensemble des radios des iles, à l’exception de celles du service public ou à celles appartenant à des structures de type holding ou groupes multi-activités.
Pourquoi les Antilles ? Les antillais accusent un retard de développement par rapport à la France hexagonale. En effet les inégalités y sont plus marquées que sur le reste du territoire nationale. Malgré de nombreuses manifestations, pour être entendu, il n’y a pas vraiment de changement. Certains ont donc décidés d’être plus autonome.
Pour quelle raison la radio et pas la télé ? La radio a une place importante dans la vie des antillais. Notamment en Guadeloupe, où plus de » 73 % l’écoutent tous les jours ou presque (53 % en Martinique et 60 % en France Métropolitaine). La durée d’écoute moyenne de la radio s’élève à plus de 20 heures par semaine. »
Donc des associations se créent, comme ARIA, qui au delà de fonder une association pour les radios indépendantes, permettra aussi de donner de la force à des médias en voie de développement dans un contexte géopolitique complexe.
Lucie Chorin