La semaine dernière, le journal Libération a publié une analyse critique de deux vidéos sorties sur la chaîne Youtube du média Vakita. Créé en novembre 2022 par le journaliste français Hugo Clément, Vakita publie uniquement en ligne autour de sujet environnementaux et sociétaux. C’est plus précisément deux vidéos de l’émission 50 degrés, publié par Vakita, qui ont interpellés le média au logo rouge Libération.

Dans ces deux vidéos on y observe à chaque fois deux influenceurs (Mcfly et Carlito dans le premier épisode, Juju Fitcats et Tibo InShape dans le deuxième) devant passer des épreuves censées simuler la vie « du futur ». Mais au milieu de chacune d’elle, un message d’une minute vient mettre en pause l’émission. Face caméra, Hugo Clément prend le temps de remercier la société Team for the Planet pour ce « partenariat » ainsi que l’entreprise Air Booster.

Un partenariat pas donné.

En apparence rien d’anormal car c’est au travers de ces partenariats que se financent ces nouveaux médias mais seulement ici, un soucis réside : aucune mention de partenariat rémunéré durant la « minute pub ». Car Vakita a bien été rémunéré pour ces deux interventions avec un montant s’élevant à 13 000 euros. En effet depuis la loi sur l’influence commerciale lorsque des personnes « mobilisent leur notoriété » pour mettre en avant des produits auprès d’une audience il faut alors mettre la mention « partenariat commercial » explicitement durant toute la durée de la promotion.

Pourquoi cet article ?

Cette article de Libération est donc très intéressant car il met en valeur un problème plus global d’influence des médias de nouvelles génération. Autour de cette nouvelle vague bien sûr les réseaux sociaux avec des influenceurs de plus en plus influent et puissant menant parfois à des dérives de promotions illégales . Hugo Clément, acteur bien établie des médias, n’est donc alors pas épargné par ce problème et soulève encore plus une question de professionnalisme : un journaliste à t-il le droit de faire de la publicité explicite en son nom pour des entreprises ?

Cette situation fait echo à des nombreux scandales comme avec Magali Berdha et la promotion de services parfois illégaux. La loi est passée depuis maintenant deux ans et son encadrement juridique pose encore question avec les réseaux sociaux et la difficile modération.

Pour en savoir plus je vous conseil d’aller voir le texte expliqué sur vie-publique.fr .

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