Le journaliste Ihsane El Kadi, a été libéré vendredi 1er novembre suite à une grâce présidentielle après avoir passé 23 mois derrière les barreaux. Agé de 65 ans, il a été libéré, dans la nuit, après 23 mois de détention.
L’événement enchante les défenseurs des droits humains : « C’est avec un immense soulagement que nous prenons acte de la libération d’Ihsane El Kadi. Cette mesure met fin au calvaire de plus de 23 mois de ce grand journaliste et de sa famille » a réagi Khaled Drareni, représentant de RSF en Afrique du Nord, lui-même ancien détenu d’opinion.
L’arrestation d’El Kadi avait été perçue comme une atteinte à la liberté de la presse. Sa libération suscite des interrogations sur l’évolution de la situation des journalistes au Maroc, où les répressions demeurent une réalité. La grâce présidentielle pourrait être interprétée comme un geste de clémence ou comme un moyen pour le pouvoir de mieux contrôler son image, sans nécessairement changer sa politique répressive envers les médias.
Bien que les défenseurs des droits humains se réjouissent de cette libération, la vigilance reste de mise, car des actions similaires pourraient être des gestes isolés sans réelle réforme sur le terrain. Cette libération est aussi un signal d’espoir pour d’autres journalistes marocains, mais elle met en lumière la fragilité du journalisme indépendant et l’auto-censure qui en découle.
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