Un grand groupe Kényan met la pression au plus grand journal du pays.

Safaricom, le plus grand opérateur de télécommunications du Kenya, est au cœur d’une controverse après avoir exercé des pressions financières sur Nation Media Group . Cela a débuté lorsque NMG a publié une enquête révélant des pratiques de surveillance de masse impliquant Safaricom. En réaction, l’entreprise a retiré ses publicités des plateformes de NMG, ce qui a privé ce média de revenus importants. Même si Safaricom a démentît les accusations de violation de données personnelles, cette action est perçue comme une tentative de faire taire un média critique en utilisant son pouvoir économique.

https://rsf.org/fr/kenya-l-op%C3%A9rateur-de-t%C3%A9l%C3%A9communications-safaricom-met-la-pression-sur-le-nation-media-group-apr%C3%A8s

Cette affaire met en évidence un conflit entre les intérêts économiques et la liberté de la presse. Aujourd’hui le Kenya est souvent perçu comme un exemple de liberté d’expression en Afrique, cette situation montre que cette liberté peut être menacée lorsque des entreprises puissantes sont critiquées. En exerçant des pressions financières, Safaricom ne menace pas seulement la stabilité de NMG, mais aussi la possibilité pour les médias kényans de continuer à enquêter sur des sujets sensibles.

Ce cas soulève également des questions sur l’influence que peuvent avoir les grandes entreprises sur les informations diffusées dans les médias. En utilisant l’argent comme moyen de pression, Safaricom tente de limiter la liberté de la presse, ce qui met en danger l’indépendance des journalistes et affaiblit la démocratie. Les accusations de surveillance, bien qu’encore contestées, rappellent la nécessité de surveiller de près les pratiques des entreprises en matière de protection des données personnelles.

https://guardian.ng/news/world/kenya-telecoms-firm-pressuring-media-group-over-investigation/

Il aurait été intéressant d’examiner si Safaricom, ou d’autres entreprises similaires, ont déjà utilisé de telles méthodes pour prendre le dessus sur des enquêtes journalistiques.

Il aurait aussi été utile d’étudier les répercussions à long terme de cette situation, notamment sur la réputation de Safaricom et sur la liberté des médias au Kenya. Étant donné que cette information est très récente, très peu de médias l’ont encore traitée.

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