Après avoir reçu plusieurs sanctions pendant l’année 2024, les médias de Vincent Bolloré sont une nouvelle fois sanctionnés. En effet, au mois de juillet, CNEWS a reçu une amende pour la diffusion de propos polémiques sur l’écologie. Les propos suivants ont été tenus : « Le réchauffement climatique anthropique est un mensonge et une escroquerie. » Ces propos ont été émis par l’économiste Philippe Herlin, un des soutiens fidèles d’Éric Zemmour.
https://reporterre.net/Dans-les-medias-d-extreme-droite-une-croisade-anti-ecolo
https://www.novethic.fr/environnement/climat/cnews-sanctionnee-pour-climatoscepticisme-une-premiere
Cette information met en lumière la manière dont les médias de Vincent Bolloré et ceux d’extrême droite traitent l’écologie. De plus, elle démontre clairement le manque de professionnalisme des intervenants présents sur CNEWS, en exposant les idéologies que la chaîne cherche à transmettre à ses téléspectateurs. Enfin, il est intéressant de noter comment ces propos sont condamnés par l’ARCOM.
Au-delà de l’implication de l’ARCOM, cette situation engage également les médias en général. Certains médias utilisent ces sanctions attribuées aux chaînes de Bolloré pour critiquer la manière dont il utilise ses médias pour diffuser des messages idéologiques (par exemple, Libération). D’un autre côté, certains médias suivent la même ligne éditoriale que CNEWS, tenant des propos similaires. C’est le cas de Valeurs Actuelles, qui utilise ces discours pour diffuser des informations du même genre. Enfin, cela soulève la question de la légitimité de certains médias dans le paysage médiatique, compte tenu des propos tenus, qui vont à l’encontre des faits vérifiés par les scientifiques.
https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/cette-banquise-qui-refuse-toujours-de-fondre
Pour finir, cette information pourrait être abordée de manière différente en prenant en compte certains paramètres. En effet, il serait pertinent d’analyser si cette sanction est la seule à avoir été infligée à CNEWS pour ce type de propos et de vérifier si d’autres médias de Bolloré ont également été réprimandés par les différentes instances médiatiques. De plus, il serait intéressant d’examiner comment la loi et ces institutions traitent et sanctionnent ces discours, et si cela a évolué ces dernières années.
Pour l’instant, il semble que peu d’informations soient disponibles sur les sanctions infligées aux médias de Bolloré pour des propos climatosceptiques. Cependant, on observe que, du côté de la législation, certaines mesures ont été prises en 2023 pour condamner ce type de discours. Libération, par exemple, met en avant le travail de certaines associations œuvrant pour dénoncer le climatoscepticisme.
Gabin Moreau.