Haïti: Des journalistes perdent la vie dans une fusillade.


Le 24 décembre dernier, deux journalistes haïtiens ont perdu la vie dans la capitale Port-au-Prince à la suite d’une fusillade, alors qu’ils couvraient la réouverture d’un hôpital. Dans cette attaque, ces journalistes n’ont pas été les seuls touchés, puisqu’un policier aurait également perdu la vie. Les autorités n’ont toujours pas apporté de réponses claires quant à l’identité des responsables ou aux motifs de l’attaque, même s’il semblerait que ces crimes, survenus dans le principal établissement de santé du pays, soient liés aux gangs qui contrôlent aujourd’hui ce pays des Caraïbes.

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/12/24/en-haiti-deux-journalistes-tues-dans-une-fusillade-lors-de-la-reouverture-d-un-hopital_6466118_3210.html

Cet incident souligne l’ampleur de la violence en Haïti, mais met également en lumière une période inquiétante, puisque les journalistes du pays qui enquêtent sur les affaires de corruption et autres dérives sont de plus en plus exposés. Cet assassinat met en lumière la crise que connaît ce pays, où les journalistes sont les premiers touchés dans cette atmosphère chaotique. Les reporters et tous les acteurs de la paix de ce territoire sont constamment menacés, ce qui empêche une couverture totale des problématiques rencontrées par ce territoire. Ceci remet aussi en cause la démocratie haïtienne, où la liberté de presse n’existe plus. Cette fusillade montre comment les journalistes peuvent être dans des situations très vulnérables lorsque la violence politique et sociale prend le dessus sur les capacités de protection d’un État.

https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/haiti-deux-journalistes-tues-par-les-gangs-lors-de-la-reouverture-d-un-hopital-1548547.html

Dans cette couverture de l’événement, certains médias ont privilégié les implications politiques de l’attaque, en la reliant à la crise sécuritaire haïtienne, tandis que d’autres ont souligné l’attaque en elle-même et la perte tragique de deux journalistes. Il serait donc intéressant d’examiner de plus près comment les médias locaux, en Haïti, traitent ces événements, souvent dans des conditions de grande précarité et sous la pression des gangs. La couverture par des médias internationaux offre souvent une perspective plus globale, mais il est essentiel de comparer cette information avec des réactions sur le terrain, notamment celles des groupes de défense des droits de l’homme. De plus, la manière dont Reporters Sans Frontières a traité l’information semble intéressante, puisqu’elle met en évidence les pressions exercées sur le gouvernement haïtien par ces groupes armés, pour restreindre le travail journalistique.

https://rsf.org/fr/rsf-d%C3%A9nonce-l-attaque-de-gang-qui-tu%C3%A9-deux-journalistes-et-bless%C3%A9-sept-autres-en-ha%C3%AFti

Un grand groupe Kényan met la pression au plus grand journal du pays.

Safaricom, le plus grand opérateur de télécommunications du Kenya, est au cœur d’une controverse après avoir exercé des pressions financières sur Nation Media Group . Cela a débuté lorsque NMG a publié une enquête révélant des pratiques de surveillance de masse impliquant Safaricom. En réaction, l’entreprise a retiré ses publicités des plateformes de NMG, ce qui a privé ce média de revenus importants. Même si Safaricom a démentît les accusations de violation de données personnelles, cette action est perçue comme une tentative de faire taire un média critique en utilisant son pouvoir économique.

https://rsf.org/fr/kenya-l-op%C3%A9rateur-de-t%C3%A9l%C3%A9communications-safaricom-met-la-pression-sur-le-nation-media-group-apr%C3%A8s

Cette affaire met en évidence un conflit entre les intérêts économiques et la liberté de la presse. Aujourd’hui le Kenya est souvent perçu comme un exemple de liberté d’expression en Afrique, cette situation montre que cette liberté peut être menacée lorsque des entreprises puissantes sont critiquées. En exerçant des pressions financières, Safaricom ne menace pas seulement la stabilité de NMG, mais aussi la possibilité pour les médias kényans de continuer à enquêter sur des sujets sensibles.

Ce cas soulève également des questions sur l’influence que peuvent avoir les grandes entreprises sur les informations diffusées dans les médias. En utilisant l’argent comme moyen de pression, Safaricom tente de limiter la liberté de la presse, ce qui met en danger l’indépendance des journalistes et affaiblit la démocratie. Les accusations de surveillance, bien qu’encore contestées, rappellent la nécessité de surveiller de près les pratiques des entreprises en matière de protection des données personnelles.

https://guardian.ng/news/world/kenya-telecoms-firm-pressuring-media-group-over-investigation/

Il aurait été intéressant d’examiner si Safaricom, ou d’autres entreprises similaires, ont déjà utilisé de telles méthodes pour prendre le dessus sur des enquêtes journalistiques.

Il aurait aussi été utile d’étudier les répercussions à long terme de cette situation, notamment sur la réputation de Safaricom et sur la liberté des médias au Kenya. Étant donné que cette information est très récente, très peu de médias l’ont encore traitée.

En Chine un nouveau journaliste est condamné à une lourde peine de prison.

Ce vendredi 29 novembre, la justice chinoise a condamné Dong Yuyu, rédacteur en chef adjoint du journal d’État chinois Guangming Daily, à une peine de sept ans de prison. Il est accusé d’espionnage, des accusations considérées comme infondées, sans grands doute liées à ses enquêtes sur la corruption au sein du gouvernement chinois et sur d’autres sujets sensibles. Cette condamnation fait suite à son arrestation en février 2022, alors qu’il déjeunait à Pékin avec un diplomate japonais. Dong Yuyu avait été détenu au secret pendant six mois avant d’être officiellement inculpé. En juillet 2023, à l’issue de son procès, il a été reconnu coupable d’espionnage. Cette décision s’inscrit dans un contexte de répression accrue des journalistes et des militants sous le régime de Xi Jinping, illustrant une volonté croissante de supprimer toute forme de critique ou d’opposition.

https://www.courrierinternational.com/article/medias-chine-le-journaliste-dong-yuyu-condamne-a-sept-ans-de-prison-pour-espionnage_225138

https://rsf.org/fr/chine-le-journaliste-dong-yuyu-condamn%C3%A9-%C3%A0-sept-ans-de-prison-pour-espionnage

Cette information, révélée en fin de semaine dernière, me semble particulièrement intéressante à traiter, car elle soulève des enjeux à la fois internationaux et spécifiques à la Chine. En effet, la condamnation de YuYu Dong illustre une fois de plus comment la puissance chinoise influence significativement les discours sur les droits humains, sur lequel ce journaliste s’était engagé. Par ailleurs, ce traitement médiatique met en évidence comment les répressions à l’échelle nationale peuvent également impacter l’image de la Chine à l’international.

Cette condamnation met en lumière la politique systématique du régime chinois visant à museler toute forme d’opposition, en particulier celles qui dénoncent les abus de pouvoir ou les inégalités sociales. Elle démontre également que même les journalistes travaillant pour des médias contrôlés par le Parti communiste chinois ne sont pas épargnés. Le régime semble incapable d’accepter la moindre critique. Cette situation symbolise l’autoritarisme croissant sous Xi Jinping et témoigne des efforts du pouvoir chinois pour éliminer toute initiative susceptible de remettre en question sa légitimité.

https://www.ouest-france.fr/monde/chine/un-journaliste-chinois-condamne-a-sept-ans-de-prison-pour-espionnage-1b2e4382-ae9c-11ef-b968-56ee5c51c9ef

https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20241129-chine-un-journaliste-condamn%C3%A9-%C3%A0-sept-ans-de-prison-pour-espionnage

Enfin, il serait intéressant, après cette condamnation, d’observer quels procédés judiciaires et législatifs ont été utilisés pour justifier cette décision de la justice chinoise. Cela permettrait également de comprendre comment cet État autoritaire parvient à camoufler ces emprisonnements soudains de journalistes.

Dans un second temps, il serait pertinent d’examiner si ce cas peut être mis en parallèle avec d’autres situations de condamnations récentes. Une analyse des réactions des ONG permettrait d’évaluer leur mobilisation face à ces décisions et de déterminer quels leviers elles utilisent, ou pourraient utiliser, pour exercer une pression sur le régime chinois.

L’ESJ Paris va bénéficier de financements de la part de propriétaires de médias

L’information est parue la semaine dernière : l’École supérieure de journalisme de Paris (ESJ) a été rachetée par un groupe de propriétaires de médias conservateurs, parmi lesquels figurent Vincent Bolloré et Rodolphe Saadé. Cette nouvelle forme d’emprise médiatique de la part de ces propriétaires pose des questions sur l’indépendance académique de l’ESJ. Cette institution est l’une des plus anciennes et des plus prestigieuses, malgré le fait qu’elle ne fasse pas partie des 14 écoles reconnues par la profession.

https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2024/11/15/l-ecole-de-journalisme-esj-paris-reprise-par-des-proprietaires-conservateurs-de-medias-dont-vincent-bollore_6395227_3236.html

Cette nouvelle est intéressante à analyser, puisqu’elle met en lumière la fine ligne qui sépare désormais l’éducation du pouvoir médiatique. En particulier pour cette école, qui a formé de nombreuses générations de journalistes et qui tombe désormais entre les mains d’acteurs controversés dans le milieu médiatique. On le voit, par exemple, avec Vincent Bolloré, connu pour ses positions conservatrices et ses choix éditoriaux polarisés. Il est désormais nécessaire d’analyser comment l’influence économique et idéologique pourra impacter la formation des futurs journalistes, ce qui influencera directement l’évolution de la presse et la liberté d’expression qui en découlera.

https://www.20minutes.fr/societe/4121696-20241116-reprise-ecole-journalisme-esj-paris-proprietaires-conservateurs-comme-bollore-dassault-fait-reagir

https://www.liberation.fr/economie/medias/lesj-paris-rachetee-par-des-investisseurs-de-droite-nouvelle-etape-de-la-bollorisation-des-medias-20241115_CGSBG2FOCZELTDRSNAM54KXE2M

Enfin, dans la manière de traiter cette information, il serait intéressant d’analyser si ce cas de figure s’est déjà présenté dans d’autres pays comparables à la France. Tout cela en observant les répercussions sur la liberté de la presse et la pluralité médiatique dans ces pays. De plus, il serait aussi pertinent d’observer comment cette nouvelle a été accueillie par la communauté des journalistes, en allant jusqu’à consulter les réactions des journalistes travaillant pour les médias de ces investisseurs, afin de voir de quelle manière cette information peut influencer le monde médiatique, y compris au sein de ces rédactions.

Disparition inquiétante au Burkina Faso: Un journaliste est portée disparue depuis près de 4 mois.

Alors que le Burkina Faso fait face à une instabilité croissante, la situation des journalistes y devient préoccupante. La disparition d’Alain Traoré, porté disparu depuis juillet 2024, en est un témoignage frappant. Connu pour ses enquêtes sur la corruption, Traoré n’a plus donné signe de vie depuis plusieurs mois. Malgré les recherches, les autorités n’ont avancé aucune piste claire, mais des sources proches de l’enquête soupçonnent un lien avec son travail journalistique. Malgré les recherches, ni les autorités locales ni les organisations de défense des droits humains n’ont été en mesure de retrouver Traoré ou de fournir des informations précises sur son sort.

https://rsf.org/fr/burkina-faso-o%C3%B9-est-le-journaliste-alain-traor%C3%A9-port%C3%A9-disparu-depuis-juillet-2024

Cet événement souligne les difficultés croissantes que rencontrent les journalistes au Burkina Faso, un pays où la liberté de la presse est de plus en plus menacée. Dans un climat marqué par les conflits armés et les pressions politiques, les journalistes qui cherchent à dénoncer les dérives du pouvoir risquent de graves représailles, voire leur vie.

Plusieurs organisations de défense de la liberté de la presse, dont Reporters sans frontières (RSF), ont lancé des appels à l’action pour que les autorités burkinabés intensifient leurs recherches et garantissent la sécurité des journalistes. RSF, particulièrement préoccupée par cette disparition, rappelle que le Burkina Faso a adopté récemment des lois restrictives sur les médias, renforçant la censure et limitant la liberté d’expression. De plus, dans le même registre le média le monde critique l’inaction des autorités burkinabées concernant les disparitions récentes de journalistes, notamment celle d’Alain Traoré, tout en soulignant que cette situation s’inscrit dans un contexte plus large de répression des voix critiques en Afrique de l’Ouest, aggravé par l’insécurité et les tensions politiques.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/10/24/journalistes-disparus-au-burkina-faso-les-autorites-doivent-sortir-de-leur-silence-coupable_6359177_3212.html

Enfin, pour conclure, il serait pertinent d’analyser si ce cas au Burkina Faso est isolé dans cette région du monde. Il serait également intéressant d’observer comment ce continent subit des influences à la fois extérieures et intérieures, qui détériorent la liberté de la presse et mettent en péril les droits humains dans ces pays. Néanmoins, les seuls articles parus sur ces thèmes datent de plusieurs mois, mais restent intéressants pour une meilleure compréhension de ces enjeux.

https://africacenter.org/fr/spotlight/la-strategie-de-la-chine-pour-faconner-lespace-mediatique-africain

https://africacenter.org/fr/spotlight/cartographie-de-la-vague-de-desinformation-en-afrique

Quatre journalistes condamnés au Kirghizstan : un tournant autoritaire pour ce pays d’Asie centrale.

Alors que l’Asie centrale est réprimée par de nombreux régimes autoritaires, des pays comme le Kirghizstan échappaient encore au contrôle. Malheureusement, pour ce pays de 7 millions d’habitants, les répressions se multiplient, en particulier à l’encontre de la presse. En effet, il y a plus d’une semaine, quatre journalistes ont été condamnés par le tribunal de Bichkek à des peines allant de 3 ans de probation à 6 ans d’emprisonnement. Ils sont accusés d’avoir lancé un « appel à des émeutes massives ». La plupart d’entre eux travaillent pour le média Témirov Live, connu dans le pays pour ses enquêtes sur la corruption des élites dirigeantes. Selon certains observateurs, ces arrestations et emprisonnements sont liés à une campagne d’intimidation visant Bolot Témirov, le fondateur de ce média d’investigation.

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/11/au-kirghizistan-l-arrestation-de-onze-journalistes-illustre-le-tournant-autoritaire-du-regime_6221358_3210.html

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/10/au-kirghizistan-la-liberte-de-la-presse-se-deteriore-avec-la-condamnation-de-quatre-journalistes-a-la-prison_6348484_3210.html

Cet événement met en lumière des situations de plus en plus problématiques pour la presse dans les pays d’Asie centrale, notamment au Kirghizstan. Il témoigne également des grandes différences existant entre les pays occidentaux et ceux plus isolés en matière de liberté de la presse, en montrant que, dans certains territoires, le journalisme peut être une activité à risque. Enfin, la presse dans un pays constitue un instrument intéressant pour observer l’évolution d’un régime politique.

Au-delà de l’implication du média Le Monde, cette information a également suscité des réactions de la part d’autres médias. On le constate avec Reporters sans frontières, qui s’intéresse aux modifications récentes de la loi kirghize concernant la diffamation. Ce média a également examiné la situation des médias indépendants et des ONG dans le pays, désormais contraints de respecter les lois russes.

https://rsf.org/fr/kirghizistan-rsf-d%C3%A9nonce-la-condamnation-infond%C3%A9e-de-quatre-journalistes-ind%C3%A9pendants

Pour conclure sur cet événement, il serait pertinent d’analyser l’influence que la Russie peut exercer sur le contrôle des médias dans ce pays. En effet, Bolot Témirov a été surveillé par les services secrets russes avant d’être expulsé vers la Russie. Au-delà de ce fait, la Russie maintient encore aujourd’hui une influence sur ces pays d’Asie centrale, dirigés par des proches de Poutine.

Néanmoins, aucun média n’a pour l’instant pu traiter cet événement sous cet angle, notamment en raison de la complexité à se rendre sur le terrain.

RSF/ Radio Azattyk

Un média de Vincent Bolloré sanctionné par l’ARCOM pour des propos climatosceptiques.

Après avoir reçu plusieurs sanctions pendant l’année 2024, les médias de Vincent Bolloré sont une nouvelle fois sanctionnés. En effet, au mois de juillet, CNEWS a reçu une amende pour la diffusion de propos polémiques sur l’écologie. Les propos suivants ont été tenus : « Le réchauffement climatique anthropique est un mensonge et une escroquerie. » Ces propos ont été émis par l’économiste Philippe Herlin, un des soutiens fidèles d’Éric Zemmour.

https://reporterre.net/Dans-les-medias-d-extreme-droite-une-croisade-anti-ecolo

https://www.novethic.fr/environnement/climat/cnews-sanctionnee-pour-climatoscepticisme-une-premiere

Cette information met en lumière la manière dont les médias de Vincent Bolloré et ceux d’extrême droite traitent l’écologie. De plus, elle démontre clairement le manque de professionnalisme des intervenants présents sur CNEWS, en exposant les idéologies que la chaîne cherche à transmettre à ses téléspectateurs. Enfin, il est intéressant de noter comment ces propos sont condamnés par l’ARCOM.

Au-delà de l’implication de l’ARCOM, cette situation engage également les médias en général. Certains médias utilisent ces sanctions attribuées aux chaînes de Bolloré pour critiquer la manière dont il utilise ses médias pour diffuser des messages idéologiques (par exemple, Libération). D’un autre côté, certains médias suivent la même ligne éditoriale que CNEWS, tenant des propos similaires. C’est le cas de Valeurs Actuelles, qui utilise ces discours pour diffuser des informations du même genre. Enfin, cela soulève la question de la légitimité de certains médias dans le paysage médiatique, compte tenu des propos tenus, qui vont à l’encontre des faits vérifiés par les scientifiques.

https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/cette-banquise-qui-refuse-toujours-de-fondre

https://www.liberation.fr/economie/medias/larcom-sanctionne-cnews-pour-manquements-a-ses-obligations-20240710_B2U5COZ5DZDT5FHR7E3K5IXW2Q

Pour finir, cette information pourrait être abordée de manière différente en prenant en compte certains paramètres. En effet, il serait pertinent d’analyser si cette sanction est la seule à avoir été infligée à CNEWS pour ce type de propos et de vérifier si d’autres médias de Bolloré ont également été réprimandés par les différentes instances médiatiques. De plus, il serait intéressant d’examiner comment la loi et ces institutions traitent et sanctionnent ces discours, et si cela a évolué ces dernières années.

Pour l’instant, il semble que peu d’informations soient disponibles sur les sanctions infligées aux médias de Bolloré pour des propos climatosceptiques. Cependant, on observe que, du côté de la législation, certaines mesures ont été prises en 2023 pour condamner ce type de discours. Libération, par exemple, met en avant le travail de certaines associations œuvrant pour dénoncer le climatoscepticisme.

https://www.liberation.fr/checknews/un-projet-de-loi-prevoit-il-dinterdire-les-prises-de-position-climatosceptiques-dans-les-medias-20230929_DXRQ3GH2CRGNBA2UBX7FP7SWZM

Gabin Moreau.

Les JO sur France Tv une source de controverse

Il y a maintenant près de 3 semaines, le média Acrimed s’intéressait à la place que pouvaient prendre les JO dans le JT de France 2 pendant ces 15 jours de compétitions. En effet, Acrimed s’est attardé sur plusieurs points tels que le temps accordé aux JO durant le JT, ainsi que sur la place importante que prenaient certains athlètes français dans les sujets qui leur étaient dédiés.

https://www.acrimed.org/JO-au-JT-de-France-2-la-celebration-plutot-que-l

Néanmoins, ces problèmes soulevés par Acrimed ne sont pas les seuls à être mis en avant par les médias français. On le voit particulièrement avec le média 20 Minutes, qui s’intéresse, lui, à l’émission Quels Jeux, présentée par Léa Salamé. Ce rendez-vous de fin de soirée sur France 2 a été fortement controversé pour diverses raisons, telles que l’utilisation d’une boîte de production extérieure pour produire l’émission, ainsi que le manque d’exposition des journalistes de la chaîne, ce qui a créé de la frustration au sein du service des sports.

https://www.20minutes.fr/arts-stars/television/4103913-20240731-jo-paris-2024-reseaux-interne-jeux-france-2-fait-dezinguer

Rédigé par Soraya YAKETE et Gabin Moreau.

Harry Kane réalise une performance XXL pour sa centième sélection.

Hier soir le joueur anglais a inscrit un doublé pour son 100 ème match avec l’équipe nationale anglaise. Lors de cette rencontre il a fait tremblé les filets pour la 68 ème fois et s’inscrit encore un peu plus dans la légende du football anglais.

Crédit: Getty Images

Pour en revenir à la rencontre , les Three Lions affrontait la Finlande pour leur deuxième match de cette fenêtre internationale . Les hommes de Gareth Southgate n’ont pas été des plus prolifiques lors des 50 premières minutes de jeu , en butant a plusieurs reprises sur le gardien finlanadais Lukáš Hrádecký. Mais à la 57 ème minutes le capitaine anglais Harry Kane délivra Wembley , en lançant une frappe surpuissante qui fera trembler la cage finlandaise . Dans sa lancée le joueur du Bayern Munich doublera la mise à un quart d’heure du terme de la rencontre , pour assurer un deuxième succès aux anglais . Les vice-champions d’Europe se retrouvent donc à la seconde position du groupe B2 , aux coudes à coudes avec les grecs qu’ils défieront le 10 octobre à Londres.