Les nouveaux médias et les messages de haine

Les médias, et en particulier les réseaux sociaux, jouent un rôle central dans la diffusion de discours de haine qui peuvent avoir des conséquences dramatiques sur la société. L’article publié sur le média l’ADN tendances et mutations, met en lumière l’impact de plateformes comme Facebook, désormais Meta, dans la propagation de discours racistes et violents, à travers l’exemple du génocide des Rohingyas en Birmanie en 2017. L’algorithme de Facebook a amplifié des messages de haine contre la communauté musulmane rohingya, contribuant ainsi à l’escalade de la violence physique. Aujourd’hui, le retour de discours similaires, notamment contre les migrants aux États-Unis, alarme les spécialistes, qui craignent que les changements de modération sur les réseaux sociaux permettent une nouvelle prolifération de xénophobie. Cette situation soulève des questions éthiques sur la responsabilité des géants du numérique, notamment Meta, dont les politiques de modération semblent insuffisantes face à la montée de la haine en ligne. L’absence de régulation efficace pourrait, à terme, créer un climat propice à des violences de groupe, rendant les plateformes complices de drames humains à une échelle mondiale.

Pourquoi cet article ?

Les réseaux sociaux sont une partie intégrante de notre vie. En plus d’être une source précieuse d’information, ils sont aussi parfois utiliser comme moyen de diffusion de message pas toujours contrôlé. Ce qui, par conséquent, laisse place aux déferlement de haine important sur des plateformes comme Facebook ou X. Ce n’est pas le seul problème des réseaux qui sont régulièrement utilisé pour diffamer ou inc=venter des affaires afin de décrédibiliser une autre personne. Les réseaux influence aussi la façon dont les autres nous voit et celle dont nous nous voyons nous même.

Les fake news sur les réseaux et les médias

Les fake news, se sont rapidement imposées comme l’un des plus grands défis des réseaux sociaux. Comme le souligne un article du Le Monde paru récemment. Selon l’article, la diffusion des fake news se fait principalement à travers les algorithmes des plateformes sociales, qui favorisent les contenus les plus viraux, indépendamment de leur véracité. Les fake news ont un impact particulièrement délétère sur la société, alimentant la polarisation, la méfiance envers les institutions et les tensions sociales. Le journal met également en lumière les tentatives des réseaux sociaux pour contrer ce phénomène, notamment par le biais de la modération automatisée et du fact-checking. Cependant, malgré ces efforts, les fake news continuent de prospérer, notamment en période électorale, où elles peuvent influencer les opinions et modifier les résultats des scrutins. Le Le Monde souligne ainsi la nécessité de renforcer les régulations sur les plateformes numériques et de promouvoir l’éducation aux médias pour aider les citoyens à discerner le vrai du faux dans un océan d’informations non vérifiées.

Les médias de communications sur les réseaux sociaux

Le 24 décembre 2024, le ministère américain des Affaires étrangères a annoncé la fermeture du Global Engagement Center (GEC), une agence clé dans la lutte contre la désinformation étrangère, après que le Congrès ait décidé de ne pas prolonger son financement. Pendant huit ans, le GEC avait pour mission de contrer les campagnes de désinformation en provenance de pays rivaux comme la Chine et la Russie. Dotée d’un budget de 61 millions de dollars et comptant environ 120 employés, l’agence avait mené des initiatives visant à protéger la démocratie américaine contre les ingérences extérieures. Cependant, elle était depuis longtemps dans le viseur des parlementaires républicains, qui l’accusaient de censure et de surveillance des citoyens américains. Elon Musk, un des plus fervents critiques du GEC, avait qualifié l’agence de « menace pour la démocratie », soulignant qu’elle représentait un outil de censure gouvernementale. Malgré ces accusations, les dirigeants du GEC défendaient son rôle crucial en alertant sur les tentatives de manipulation de l’opinion publique, notamment celles orchestrées par la Chine pour étouffer la liberté d’expression à l’échelle mondiale. La fermeture de cette agence soulève des interrogations sur la régulation de la désinformation, le rôle des États-Unis dans ce combat et la manière de concilier sécurité nationale et liberté d’expression dans un contexte mondial de plus en plus marqué par les ingérences étrangères.

Fanny PALUD

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