
Adel Ghurbal, s’accrochant à la journaliste qui l’a libéré d’une prison abandonnée.
Mercredi 11 décembre, la chaîne américaine d’information CNN a diffusé un reportage dans lequel on voit des journalistes entrer dans une prison abandonnée en Syrie et ressortir avec un ancien détenu. Avec la chute du régime de Bachar Al Assad, le pays se trouve dans une situation diplomatique complexe après plus de 10 ans de guerre civile. Au centre de l’actualité mondiale, des journalistes ont décidé de tourner un reportage au sein d’une prison, abandonnée après les évènements récent dans le pays. Leurs surprises était totales lorsqu’ils ont découvert un homme encore présent sous une couverture dans un cellule. « My god, there is light ! » a crié l’homme nommé dans un premier temps Adel Ghurbal en sortant de ces mûrs. Lundi dernier, sa réelle identité a été révélé, Salama Mohammad Salama, ancien lieutenant des forces aériennes du régime de Bachar Al Assad.
Pourquoi cet article ?
Je trouve que s’est une actualité intéressante car elle est en rapport avec un événement marquant dans le monde. Les médias relatent en permanence des actualités se passant au quatre coins du globe.
Le fait que ce soit des journalistes qui ont libéré cet personne me questionne quand a la liberté du journaliste. Dans le cas présent, la prison étant abandonné ces journalistes lui ont peut-être sauvé la vie. Mais ils l’ont aussi libéré sans savoir qui il était, quel était son rôle, pourquoi il avait été emprisonné. La liberté de la presse est-elle trop protectrice envers les journalistes ?
Mais cette situation révèle aussi la difficulté du métier sur les terrains de guerre. Si l’homme était mal intentionné ou qu’il s’agissait d’un détapant les journalistes n’aurait pas été protégé. Le journalisme de guerre est un métier qui se précarise dans un monde ou les conflits ne cessent de croitre, sont-ils en danger ?
Une liberté de la presse trop laxiste ?
La liberté de la presse est régulièrement critiqué ou même visé directement, on pense bien sûr au attentat de Charli Hebdo en 2015 mais des cas plus récent sont notable.
Au Burkina Faso et au Mali, les autorités ont dénoncé une liberté de la presse trop libre auprès de l’instance malienne de régulation. Cette « plainte » découle d’un début juger inapproprié à cause des propos d’un invité sur un plateau vis à vis d’une tentative de déstabilisation du pouvoir. Cette possible fermeture d’une chaîne de ces pays fait réagir le média MaliJet qui déclare dans son article, « … ladite mesure, aux yeux des observateurs avisés, constitue une atteinte grave à la liberté de la presse et à la liberté d’expression au Mali. »
Les journalistes sont-ils assez protégés ?
« 54 journalistes ont été tués dans l’exercice ou en raison de leur métier à travers le monde en 2024, dont un tiers par l’armée israélienne » déplore le média Le Nouvel Obs. Des chiffres qui paraissent logique à un métier qui se précarise de plus en plus et qui donc oblige certains à partir sans équipe, matériels ou guides nécessaire. Entre autre, 550 journalistes sont emprisonné en cette année 2024. La Chine arrive en tête du classement avec 124 journalistes dont 11 à Hong-Kong. Malgré les différentes loi qui sont censé assurer une sécurité aux journalistes, dans certains pays ces lois ne sont pas forcement toujours très bien respectées. Les journalistes sont vu comme un pouvoir important dans de nombreux pays et le moyen de communication le plus efficace, ce qui les met en avant mais aussi leurs attire des difficultés au niveau de l’assurance de leur métier.
Fanny PALUD
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