Connu pour avoir utilisé dès 2023 l’Intelligence Artificielle (IA) afin de traiter des comptes rendus de correspondants locaux, le groupe, éditeur de neuf titres de presse locaux – Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA), l’Est républicain, l’Alsace, le Républicain lorrain, Vosges Matin, le Dauphiné libéré, le Progrès, le Bien public, le Journal des Saône-et-Loire -, élargie son utilisation de l’IA au traitement des dépêches de l’AFP.
Cette nouvelle crispe salariés et syndicats : « en moins d’un an, la direction franchit un second palier inacceptable, dénonce Éric Barbier, journaliste à Besançon pour l’Est républicain et élu du Syndicat national des journalistes (SNJ). Ils intègrent clairement l’IA à la rédaction. C’est devenu un collègue de boulot. » sur l’Humanité. Nombre d’entre eux craignent des suppressions de postes dans les rédactions.
Une proximité avec l’IA
En s’approchant des articles publiés par l’Est Républicain – propriété d’EBRA – on observe directement leur intérêt pour l’IA, avec des articles vendeurs de cet outil :
- « Il ne faut pas craindre l’IA, c’est un formidable outil »
- Comme l’IA va changer votre façon de cuisiner ?
- Parcours de soins, habitat intelligent : quand l’IA aide au bien vieillir
Pourquoi avoir choisi cette information ?
L’utilisation de l’IA dans les rédaction est un des sujets majeurs dans la profession qui va obligatoirement toucher les postes futurs et actuellement en activité. Cette utilisation pose également la question de la rigueur, du contact et de la vérification.