Ce mercredi 10 décembre se tenait l’audience, à l’Assemblée nationale, de la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte. Cette audition est menée par la commission d’enquête sur la « neutralité » et « le financement de l’audiovisuel public ». Elle intervient après de premiers entretiens portant sur le même sujet, avec des employes de l’ARCOM
La directrice de France Télévisions, bien que celle-ci se dise sereine avec des dossiers bien préparés, ne s’attendait pas à autant de polémiques autour de son entreprise. Charles Alloncle, membre du groupe UDR d’Éric Ciotti et rapporteur de la commission, dénonce des « entorses au principe de neutralité » commises par l’audiovisuel public ainsi que de « graves dysfonctionnements financiers et budgétaires ».
Cette dernière a déclaré que l’objectif de son groupe est de faire circuler l’information et non de créer de l’opinion, et assure ne jamais avoir eu envie de faire fermer Cnews. Elle aimerait voir se développer, à l’instar des différents titres de presse nationaux, des chaînes de télévision à sensibilité politique assumée.
J’ai choisi et aimé cet article car il est, je trouve, révélateur des enjeux autour des médias du service public. Des acteurs politiques de droite, eux-mêmes, pour la plupart, partisans d’un projet de holding et de libéralisation des médias, semblent accabler la directrice de France Télévisions, sous fond de critiques portant sur une mauvaise gestion budgétaire. Le secteur de l’audiovisuel public, fait, une fois de plus, face à des difficultés. À l’image de Guillaume Meurice, humoriste viré de France Inter pour avoir fait dit que « Nétanyahou est un nazi sans prépus ». Ce dernier a saisi les Prud’hommes pour contester son licenciement par France Inter.
Salut,
je ne te réécris pas mes commentaires, je te les ai fait à l’oral ce matin