Veille info pour le 4 décembre : Désert médiatique : un phénomène qui prend de l’ampleur

À partir du 1er janvier 2025, la presse nationale et internationale ne sera plus distribuée en Polynésie française, suite à un manque de moyens financiers.

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J’ai décidé de me pencher sur le sujet des déserts médiatiques, car je trouve cela inquiétant et problématique que certaines personnes n’aient pas accès à l’information. De plus, cela tue les médias locaux, pourtant essentiels au bon fonctionnement des communes, puisqu’ils publient des articles sur la politique locale ou les événement locaux.

Le phénomène de « désert de l’information » est en hausse, de plus en plus de territoires ne sont plus ou très peu couverts par des organes de presse locaux. Cela s’explique par une disparition progressive des points de ventes, une forte numérisation de l’information et une centralisation des journalistes dans les grandes villes et délaissent les territoires plus ruraux.

Le déficit de moyen économique met également en danger les médias locaux, avec notamment la baisse de revenu publicitaire. Pour pallier à cela, une association baptisée « Les Relocalisateurs » s’est créée, pour rebasculer les investissements publicitaires vers ces médias, plutôt que vers les plateformes internationales. Dans une interview de Gala, le directeur de l’association, Bruno Ricard déplore que 50% des investissements publicitaires soient captés par les GAFA.

Enfin, pour éviter de disparaitre, certains médias locaux pratique de l’information « hyperlocale » et mutualisent leurs travaux. Cela est plus économique et plus pratique pour ces médias, puisqu’ils ne sont plus concurrents. Les journalistes viennent donc de différents horizons et cette diversité est l’occasion pour eux de partager des compétences et/ou de l’expérience.

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