Ce lundi 21 octobre, le groupe RMC-BFM a annoncé que l’ancienne journaliste politique, Camille Langlade, succéderait à Philippe Corbé, à la direction de la rédaction de la chaîne BFM-TV.
Cette annonce m’a amené à me questionner sur la place des femmes dans le journalisme, et plus particulièrement en tant que directrices de rédaction. J’ai décidé de me pencher sur ce sujet, car en tant que femme, je voulais en savoir plus sur le milieu dans lequel j’aimerais travailler plus tard.
Bien que la profession se féminise, les femmes sont plus présentes dans les médias de presse écrite, que dans ceux de l’audiovisuels, et elles sont plus nombreuses que leurs homologues masculins a occuper des postes précaires. Pour ce qui est des directeurs de rédaction ou de publication, bien qu’il y est une progression, la parité est loin d’être respectée. En 2017, dans tous médias français confondus, uniquement 25,9% des directeurs de rédaction ou de publication étaient enfaite des directrices, en 2000, ce taux était de seulement 19,6%.
Malheureusement, les inégalités ne s’arrêtent pas qu’aux postes mais se retrouvent également dans la représentation des femmes dans les médias. En effet, ces dernières sont moins visible à la télévision, moins entendues à la radio et souvent interrogées sur des sujets qui renforcent les inégalités.
Pour essayer de respecter la parité au mieux, au sein des rédactions, certaines d’entre-elles ont mis en place un nouveau métier, celui de gender editor. Cette nouvelle profession, importée des États-unis, consiste à ce qu’une personne veille à ce que le média soit plus inclusif dans son traitement éditoriale et dans son fonctionnement interne.
Pour en apprendre plus sur le sujet, il est possible de consulter cette série de courtes videos : https://www.youtube.com/watch?v=L4mmRe5Aq9I
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