À le Nouvel An… On tourne la page de 2024 mais juste avant de lui dire adieu, on se retourne une dernière fois sur les souvenirs, les images de 2024, les meilleurs selfies insta devant un paysage de rêves ect..Qu’est-ce qui restera quand nous ne serons plus là ? des images, des dessins et des personnes qui nous pleureront (et des veilles des médias). Et même en 2025, on se souvient des personnes mortes et de leurs héritages. 10 ans après l’attentat, les caricature de reste dans les mémoires et dans l’actualité. L’article dont je suis partie pour cette veille est celui de Libération qui explique que mardi 7 janvier paraîtra une édition spéciale de Charlie Hebdo pour commémorer les attentats de janvier 2025. Avec un tirage à 300 000 exemplaires, cette édition, avancée d’un jour, s’annonce historique. Hommage aux victimes assassinées, cet hebdo spécial sera également l’occasion de savoir les relations entre francais.es et caricature. Anastasia et ses grands ciseaux appartiennent-elles à une époque révolue ou le pays des droits de l’homme n’est pas encore prêt à voir ses figures caricaturées sans déclencher une polémique sur le, on ne peut plus vague, « politiquement correct » ? Je penche pour la deuxième option.
Pas plus tard que , le quotidien français, Le Monde a annulé un projet de caricature en une de la tribune du dimanche. Dans le numéro spécial qui a dû paraître dimanche, l’idée était de mettre une caricature du dessinateur Juin, idée annulée sans plus de raison. Et la société des journalistes a interrogé cette annulation. D’après eux, il y aurait l’intervention du directeur général du pôle presse de CMA Média, président et directeur de la publication de La Tribune, Jean-Christophe Tortora. Directeur qui a quand même « consulté l’actionnaire [Monsieur Saadé] avant d’annuler la commande satirique. C’est le retour de la censure par les actionnaires… Et cette censure fait débat au Monde, c’est quoi ces médias où les actionnaires vérifient le contenu et ont leurs mots à dire sur les publications d’un média forcément libre et indépendant ?
Pour revenir sur les caricatures, leur avenir inquiète. De plus en plus critiqué, le nombre de dessinateurs de presse est en constante baisse, selon l’article du Monde qui éclaire les enjeux qui pèsent sur le dessin de presse. Pourtant, selon l’édition spéciale de Charlie Hebdo, 76 % des francais.es sont favorables au « droit de caricaturer ». Mais la caricature perd de son influence, elle revient avec les dix ans de l’attentat, mais rien ne freine son déclin. Malgré des critiques dessinées de plus en plus critiquées, un lieu de mémoire de cet art presque oublié devra voir le jour en 2027. Cependant, l’exposition – ou non – des caricatures de Mahomet qui ont provoqué l’attentat font toujours débat. La France n’oublie pas, mais le pays de la liberté a encore du mal avec les satires religieuses, politiques, économiques… Un jour, ça viendra… Le jour où on pourra rigoler de tout avec tout le monde…