Cela représente une augmentation de neuf journalistes en plus par rapport à 2023, tandis que la bande de Gaza s’est imposée cette année comme la région la plus périlleuse au monde pour les professionnels de l’information. Par ailleurs, RSF dénombre 550 journalistes actuellement emprisonnés. (lien vers le communiqué de presse original de RSF.
J’ai choisis ce sujet, car il s’agit d’un évènement auquel je suis particulièrement sensible en tant qu’étudiant en journalisme et futur journaliste. Je suis préoccupé par ce constat alarmant. J’ai été très touché en lisant ce rapport de Reporter Sans Frontière. Enfin je trouve que c’est un sujet très intéressant car il est possible d’en explorer de nombreuses facette.
ANGLE 1 : La bande de Gaza, une région meurtrière pour les journalistes en 2024
S’intéresser aux analyse de l’escalade des violences dans cette région et de ses répercussions sur les professionnels de l’information. La bande de Gaza, déjà marquée par des décennies de conflit israélo-palestinien, a vu en 2024 une intensification des affrontements. (Article vers la source initiale de l’information de France info) Ces violences ont souvent ciblé des infrastructures civiles, y compris les médias. Les journalistes couvrant ce conflit sont particulièrement exposés aux bombardements, tirs croisés et attaques ciblées, parfois perçus comme des parties prenantes ou des menaces en raison de leurs reportages.
Obtenir des témoignages de journalistes sur le terrain. Des journalistes ayant survécu à ces dangers pourraient partager des témoignages poignants sur les défis quotidiens : couvrir les événements tout en évitant les zones bombardées, faire face aux arrestations arbitraires ou au ciblage délibéré. Ces récits mettent en lumière le courage de ceux qui continuent de travailler malgré le risque de perdre leur vie.
Des comparaisons enfin avec les années précédentes pour évaluer l’évolution du risque. Selon les rapports des années précédentes, Gaza était déjà une zone dangereuse, mais 2024 marque un pic inquiétant. On pourrait examiner les données pour comprendre pourquoi cette région est devenue particulièrement meurtrière cette année (facteurs géopolitiques, intensité des combats, ciblage des médias).Cette évolution pourrait être mise en perspective avec d’autres zones de conflit dans le monde, offrant une vue d’ensemble des risques pour les journalistes dans les contextes de guerre.
ANGLE 2 : Augmentation des décès de journalistes : un indicateur de la montée des dangers pour la liberté de la presse
Réaliser une enquête sur les causes de l’augmentation des morts en 2024 (+9 par rapport à 2023). Les neuf décès supplémentaires pourraient être liés à des facteurs spécifiques : intensification des conflits (comme en Gaza), recrudescence des attaques contre les médias dans des contextes autoritaires, ou encore ciblage accru des journalistes d’investigation. Cette augmentation pourrait également refléter une montée de l’impunité pour les auteurs de violences contre la presse, décourageant les mesures de protection.
Un focus sur les zones géographiques les plus à risque serait également pertinent. Outre Gaza, d’autres régions dangereuses pour les journalistes en 2024 (lien vers l’article de RTL sur le rapport de RSF) incluent des pays en guerre civile, sous dictature ou confrontés à des troubles politiques (par exemple, l’Afghanistan, le Myanmar ou certaines zones d’Amérique latine). Ces zones mériteraient un éclairage détaillé pour comprendre comment les contextes locaux influencent le danger pour les journalistes (par exemple, la criminalité organisée en Amérique centrale ou la répression étatique en Asie).
On pourrait aussi s’intéresse aux réactions des organisations internationales et des gouvernements face à cette situation. RSF et d’autres ONG appellent régulièrement à des enquêtes indépendantes sur les violences subies par les journalistes. Quelles ont été leurs démarches en 2024, et quels résultats ont-elles obtenus ? Certains gouvernements collaborent pour protéger les journalistes, tandis que d’autres accentuent leur répression. On pourrait analyser ces dynamiques pour identifier les tendances mondiales concernant la liberté de la presse.