Le 25 novembre 2024, Le Monde (lien vers l’info de veille) publie un article sur la migrations à venir des médias qui quittent à tour de rôle le réseau social. Depuis que son rachat par le milliardaire américain et l’homme le plus riche du monde, et sa récente promotion au sein du gouvernement Trump, les médias craignent de se retrouver sur un réseau truqué.
J’ai choisis cette actualité car, j’ai comme beaucoup d’entre nous suivis la campagne présidentielle américaine de Donald Trump, au travers de laquelle se cachait dans l’ombre Elon Musk. Et ce personnage me fascine à la fois par ses désirs de réaliser l’impossible mais aussi car après avoir visionner le documentaire sur sa personnalité sur France 2, on comprend mieux ses actions et ses moindre faits et gestes. De plus, en étant à la tête du plus gros réseau social, et en ayant supprimé 80 % des postes de l’ancien Twitter, on peut se demander, si comme il l’affirme la liberté d’expression sera respectée ou non.
ANGLE 1 : Une garantie de la liberté d’expression ?
Une des pistes qu’il serait pertinent d’explorer est celle bien sur de la liberté d’expression notion centrale dans cette affaire. « Liberté d’expression absolue » affirmait Elon Musk ( lien vers un article de France 24 présentant les enjeux de cette nomination) lors de la prise des rênes de Twitter qui renommera X. Depuis qu’il gère l’entreprise, de nombreux pays ont restreint, interdit parfois ou engager des procédure pénales sur l’usage du réseau social. Celui-ci représentant : « une violation présumée des obligations de lutte contre les contenus illicites et la désinformation, une violation présumée des obligations de transparence et une conception présumée trompeuse de l’interface utilisateur” pour le commissaire européen Thierry Breton le 19 décembre 2023. (lien vers un article du site Toute l’Europe, sur l’ouverture d’une première enquête à l’échelle européenne sur le réseau X)
Il semble donc logique que les médias traditionnels qu’il soient français ou internationaux, s’interrogent sur la crédibilité et la pertinence de rester ou non sur X. Le 24 novembre 2024, le média « The Guardian » aux 10 million d’abonés annonçaient suspendre les publication sur son fil Twitter, ce sont les quotidiens Ouest-France et Sud-Ouest qui à leurs tours s’écartent du réseau social. Cet angle serait donc intéressant à explorer.
ANGLE 2 : La fragilité de l’indépendance médiatique face aux plateformes numériques
Les médias français, en migrant ou en quittant un réseau social influent, expriment une crainte d’être exposés à des biais algorithmiques ou des manipulations politiques. Cette situation souligne une question cruciale : peut-on garantir une véritable liberté d’expression si l’accès à l’audience repose sur des plateformes contrôlées par des entités privées et potentiellement biaisées ?
La dépendance des médias traditionnels aux réseaux sociaux pour atteindre leur public expose cette indépendance à des risques croissants. Les algorithmes de ces plateformes, souvent complexes, peuvent privilégier certains contenus au détriment d’autres, influençant ainsi la hiérarchisation de l’information. Cette situation devient encore plus préoccupante lorsque ces plateformes sont contrôlées par des acteurs privés ayant des intérêts économiques ou politiques. L’homme le plus riche du onde en étant à sa tête et en ayant des pouvoir au sein du gouvernement de Trump ne font-ils pas qu’accentuer ces craintes ?
La migration des médias français hors d’un réseau social influent reflète leur crainte d’une manipulation (lien vers un article de France Info sur la question de la migration des média hors de X) potentielle, notamment dans un contexte où l’acquéreur de la plateforme est politiquement engagé. En concentrant la distribution de l’information sur quelques plateformes privées, on remet en question la diversité d’accès et l’équilibre des voix dans le débat public.